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“Tkliwin n dunit” de Ali Messaoudi

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  • “Tkliwin n dunit” de Ali Messaoudi

    La poésie semble être le réceptacle de toutes les peines et de toutes les joies du monde. A peine le virus de l’écriture vous prend-il, que vous voilà en train de faire de la poésie à tout vent. Beaucoup nous ont reproché d’avoir dit dans les pages de notre journal que “ce siècle n’est pas celui de la poésie”. Ont-ils raison ? Ont-ils tort ? La question reste entièrement posée.

    La réalité éditoriale nous renseigne sur la frilosité des éditeurs à prendre en charge des recueils de poésie. Presque tous les “ouvrages poétiques” sont édités à compte d’auteurs pour ne pas dire tous. Ceci n’est-il pas un baromètre pour mesurer de l’audience de ses ouvrages qui pullulent pour ne pas dire qui polluent le marché.

    A chaque fois qu’un recueil de poésie est édité, d’aucuns disent tout de go “encore un”. Ali Messaoudi, cadre de l’éducation nationale actuellement en retraite, ne semble pas de cet avis. Cet enfant de Tizi El Korn à l’allure d’un troubadour croit dur comme fer que la poésie a toujours sa place dans l’espace éditorial.

    La poésie, pour lui c’est le sel de la littérature. La poésie est une arme toujours redoutable malgré les avancées technologiques.

    Parlant du rôle du poète dans la société, il dit dans son poème intitulé :

    Bgayet aâlay et d’ayyur.

    Ali Messaoudi d ahrur

    D amedyaz nwen mechur

    G nsaf Bgayt axxam is

    Yettar iwezzen lehdur

    Bgayet aâzizen tettrnur

    Atas ihemmed it wul is

    Convaincu de l’importance de la poésie, l’auteur le dit implicitement dans beaucoup de ses vers quand il ne le déclare pas ouvertement.

    Composé de quarante-sept pièces poétiques traitant presque de tous les thèmes, ce recueil se lit d’un seul trait. A tout seigneur tout honneur. Le poème d’ouverture parle évidemment de l’éducation.

    En tant qu’ancien enseignant, l’auteur ne pourrait éviter de rendre hommage à ce fonctionnaire qui n’arrête pas de fonctionner : le maître d’école. Imbu des valeurs qui font notre école et en homme expérimenté, l’auteur parle dans ses poèmes de tous les travers de notre société et propose par-ci par là, quelques remèdes que son expérience d’homme lui a fait révéler.

    Ce livre qui se vend dans nos librairies, n’est qu’un pas dans le parcours de Ali Messaoudi que beaucoup, peut-être, connaissent déjà. Membre de l’Office national des droits d’auteurs (ONDA), poète et dramaturge dont certaines de ses œuvres ont été diffusés sur Radio Soummam et à la Radio Roubaix, l’auteur nous réserve des surprises. Attendons-les et souhaitons-lui bonne chance.

    Par la dépêche de Kabylie
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