C'est ce touriste mal rasé qui arrive dans un patelin où sévit une pénurie d'eau chronique...
Il décida de se faire beau avant sa rencontre prévue dans une heure avec une belle autochtone qu'il avait connue sur FA...
A défaut d'un grand salon de coiffure qu’il ne chercha même pas vu l’état exotique des lieux, il s'adressa au barbier qui squattait l’espace sous le seul frêne rabougri de ce qui semble être l’avenue principale du village.
Le barbier n’ayant pas de client à ce moment, l’étranger après le salut d’usage, souriant, il s’assit de lui-même sur un tabouret fait de vieilles planches usées, assemblées à l'à peu prés sur lequel en guise de rembourrage était posée négligemment un pan de peau de mouton.
Le barbier, en barbier sachant quoi faire, prit alors un rasoir suspect qu’on aurait dit sorti des ages anciens qu’il commença déjà à frotter contre une vieille lanière de cuir retenue on ne sait comment à une planchette de bois. L’étranger reconnait là un geste automatique qui fut naguère propre aux barbiers qui exercèrent dans les campagnes du monde entier. Il tiqua mais tout de suite, il se rassura intérieurement en se disant :
Bah ! ce n’est pas si impressionnant que ça.
D’ailleurs, cela me rappelle ce film western qui mettait en scène une histoire presque pareille où un figurant mexicain, barbier dans son rôle, pratiquait son art dans un village perdu à la limite du désert de Sonora.
Il plissa les yeux et se laissa entrainer avec amusement à revoir le film en pensées …
Pendant qu’il revivait le film, le barbier continua à faire luire son rasoir … cela lui pris un certain temps...
Une fois la besogne terminée, avec un air on aurait dit de satisfaction, il posa délicatement le rasoir sur une petite étagère qu’il avait bricolée à même le tronc du frêne dont les feuilles bruissaient sous l’action d’une légère bise qui quoique chaude dispensait au visiteur une douce caresse sur le visage.
Il soupira d’aise et ferma les paupières pour jouir pleinement de ce plaisir simple, plaisant. Ça lui fera un bon souvenir se dit-il…
Pendant ce temps, le barbier comme un docte chirurgien avait préparé son matériel qui se composait en fait modestement d’une paire de ciseaux héritées de sa vieille mère couturière de campagne qu'elle fut, d’une serviette presque aussi suspecte que le rasoir et d’un blaireau aux poils devenus revêches par le temps et par trop d’usage.…
L’étranger qui se prit à sourire en revoyant certaines répliques du film qu’il n’a pas cessé de revoir, senti le blaireau mousseux courir délicatement sur ses joues et tout de suite il se se surpris à dire mais comment il fait, je n'ai pas vu d'eau et qu’il ne pouvait y avoir sous ce frêne… comment qu'il fait se demanda t-il encore?
A regret, il ouvrit les yeux, le film se dissipa…,.
Il regarda faire le barbier.
Laborieusement, consciencieusement, ce dernier continua à savonner le visage, la mousse monte sur le visage de l’étranger et que fut sa surprise lorsqu’il vit le barbier … cracher sur le blaireau pour se donner plus de mousse.
Il sursauta et il dit stupéfait… hé !... hé ! mais qu’est ce que vous faites !?..
Le barbier inébranlable : Bein ! tu vois bien, je savonne ton visage !...
Comment ça ! en crachant sur le blaireau répondit le touriste en colère.
Bah ! poursuit le barbier toujours avec flegme, toi , t’as de la chance que je crache sur le blaireau et non directement sur tes joues comme je le fais de coutumes …
Il décida de se faire beau avant sa rencontre prévue dans une heure avec une belle autochtone qu'il avait connue sur FA...
A défaut d'un grand salon de coiffure qu’il ne chercha même pas vu l’état exotique des lieux, il s'adressa au barbier qui squattait l’espace sous le seul frêne rabougri de ce qui semble être l’avenue principale du village.
Le barbier n’ayant pas de client à ce moment, l’étranger après le salut d’usage, souriant, il s’assit de lui-même sur un tabouret fait de vieilles planches usées, assemblées à l'à peu prés sur lequel en guise de rembourrage était posée négligemment un pan de peau de mouton.
Le barbier, en barbier sachant quoi faire, prit alors un rasoir suspect qu’on aurait dit sorti des ages anciens qu’il commença déjà à frotter contre une vieille lanière de cuir retenue on ne sait comment à une planchette de bois. L’étranger reconnait là un geste automatique qui fut naguère propre aux barbiers qui exercèrent dans les campagnes du monde entier. Il tiqua mais tout de suite, il se rassura intérieurement en se disant :
Bah ! ce n’est pas si impressionnant que ça.
D’ailleurs, cela me rappelle ce film western qui mettait en scène une histoire presque pareille où un figurant mexicain, barbier dans son rôle, pratiquait son art dans un village perdu à la limite du désert de Sonora.
Il plissa les yeux et se laissa entrainer avec amusement à revoir le film en pensées …
Pendant qu’il revivait le film, le barbier continua à faire luire son rasoir … cela lui pris un certain temps...
Une fois la besogne terminée, avec un air on aurait dit de satisfaction, il posa délicatement le rasoir sur une petite étagère qu’il avait bricolée à même le tronc du frêne dont les feuilles bruissaient sous l’action d’une légère bise qui quoique chaude dispensait au visiteur une douce caresse sur le visage.
Il soupira d’aise et ferma les paupières pour jouir pleinement de ce plaisir simple, plaisant. Ça lui fera un bon souvenir se dit-il…
Pendant ce temps, le barbier comme un docte chirurgien avait préparé son matériel qui se composait en fait modestement d’une paire de ciseaux héritées de sa vieille mère couturière de campagne qu'elle fut, d’une serviette presque aussi suspecte que le rasoir et d’un blaireau aux poils devenus revêches par le temps et par trop d’usage.…
L’étranger qui se prit à sourire en revoyant certaines répliques du film qu’il n’a pas cessé de revoir, senti le blaireau mousseux courir délicatement sur ses joues et tout de suite il se se surpris à dire mais comment il fait, je n'ai pas vu d'eau et qu’il ne pouvait y avoir sous ce frêne… comment qu'il fait se demanda t-il encore?
A regret, il ouvrit les yeux, le film se dissipa…,.
Il regarda faire le barbier.
Laborieusement, consciencieusement, ce dernier continua à savonner le visage, la mousse monte sur le visage de l’étranger et que fut sa surprise lorsqu’il vit le barbier … cracher sur le blaireau pour se donner plus de mousse.
Il sursauta et il dit stupéfait… hé !... hé ! mais qu’est ce que vous faites !?..
Le barbier inébranlable : Bein ! tu vois bien, je savonne ton visage !...
Comment ça ! en crachant sur le blaireau répondit le touriste en colère.
Bah ! poursuit le barbier toujours avec flegme, toi , t’as de la chance que je crache sur le blaireau et non directement sur tes joues comme je le fais de coutumes …


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