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L'holocauste oublié!!! Algérie 8 mai 1945

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  • L'holocauste oublié!!! Algérie 8 mai 1945

    Le jour même où la France est libérée, elle réaffirme dans le sang sa domination coloniale en Algérie : 45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois...
    Le 8 mai 1945 signifie la fin du nazisme. Il correspond aussi à l'un des moments les plus sanglants de l’histoire nationale. La répression colonialiste venait d'y faire ses pre*miers accrocs face à une population farouchement déterminée à se promontoire aux nobles idéaux de paix et d'indépendance.
    Faim, famine, chômage et misère semblaient résumer la condition sociale de la population musulmane algérienne colo*ni*sée par la France, population surtout agri*cole sou*vent dépla*cée car les colons s'étaient saisis des meilleures terres, et de plus dans une période de guerre, de sécheresse et de récoltes décimées par les aca*ri*des. « Des hommes souffrent de la faim et demandent la justice... Leur faim est injuste. » écrivait Albert Camus début 1945 dans Combat.

    dz(0000/1111)dz

  • #2
    L'holocauste oublié!!! Algérie 8 mai 1945


    Plutôt occulté comme toute notre glorieuse histoire ancestrale, mais cette fois par nos despotes qui se disent « des nôtres » !!!
    Gloire à tous Martyres.


    "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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    • #3
      Surtout quand on pense a tous nos compatriotes morts pour la France pendant le 2e guerre mondiale.

      Et a la sortie,De Gaulle a eu cette phrase qui illustre bien la pensée de la France envers le peuple algérien et du Maghreb en général:

      Le vent de liberté qui soufle sur l'Europe ne doit pas arriver en Afrique du Nord.
      On connait la suite.

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      • #4
        Maghreb 39-45, un destin bascule

        Le 8 mai 1945, sur les Champs-Elysées, les Parisiens applaudissent à la capitulation allemande, qui met fin à cinq ans d’occupation. Le même jour, à Sétif, en Algérie, la police tire sur la foule. Bernard George remonte le fil de l’histoire pour comprendre les raisons de cette tragédie.




        L’exposition coloniale de 1931 est un succès. Les curieux se pressent dans les pavillons de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Conquise depuis les années 1830, l’Algérie est alors un département français où sont installés 900 000 « Européens ». Placés sous protectorat, le Maroc – 400 000 colons –, mais surtout la Tunisie – 200 000 colons – sont considérés comme les perles de l’empire français en Afrique du Nord. Déjà, une poignée de leaders charismatiques, à l’image du jeune avocat Habib Bourguiba, en Tunisie, et du syndicaliste proche du Parti communiste Messali Hadj, en Algérie, s’élèvent pour réclamer davantage de droits pour les « autochtones ». L’arrivée au pouvoir du Front populaire de Léon Blum fait naître l’espoir d’avancées sociales et politiques. Il n’en sera rien, bien au contraire.

        Peu de droits, beaucoup de devoirs

        Les ambitions allemandes et italiennes sur les possessions françaises du Maghreb font craindre le pire aux autorités françaises. Une répression parfois féroce s’abat sur ceux qui exigent plus de justice. Lorsqu’en 1939 la France entre en guerre, 200 000 Algériens sont appelés sous les drapeaux. Bien que n’ayant pas le droit de vote – le projet a été enterré en 1927 sous la pression des colons –, ils sont comme des citoyens ordinaires soumis à la conscription obligatoire et mobilisés. Au total, les populations du Maghreb vont fournir un contingent de 340 000 hommes à l’armée française. La débâcle, puis l’armistice de 1940 font brutalement pâlir le prestige d’une « mère patrie » écrasée en un temps record. Le nouveau gouvernement du maréchal Pétain trouve un certain soutien auprès des Européens. Nommé délégué général de Vichy en Afrique du Nord, Weygand défend la Révolution nationale avec une extrême rigueur. Quand, en octobre 1940, le décret Crémieux, qui octroyait depuis 1870 la nationalité française aux juifs d’Algérie, est abrogé, juifs discriminés et musulmans opprimés commencent à se rapprocher face à l’adversité. Sympathisants communistes, étrangers, juifs, militants nationalistes : tous ceux qui dérangent sont internés dans des camps. La misère des populations s’aggrave, accentuée par la pénurie de biens de première nécessité et les multiples épidémies.
        Un long combat pour la justice…
        En novembre 1942, l’opération Torch est lancée ; les Alliés débarquent au Maroc et en Algérie. La qualité de leur matériel dernier cri et le soutien qu’ils apportent, notamment par leurs ravitaillements, aux populations civiles, portent encore un coup à la grandeur de la France. Quand de Gaulle installe en 1943 le gouvernement provisoire de la République française à Alger, des voix s’élèvent pour réclamer des réformes. En vain. Avant d’entrer en vainqueurs dans Paris en 1945, les troupes de la 2e DB vont faire taire les manifestants à Rabat, au Maroc. En Algérie, à Sétif, le 8 mai 1945, des militants nationalistes se joignent au cortège qui fête la victoire. Ils réclament la libération du leader nationaliste Messali Hadj, qui vient d’être condamné à la déportation au Congo. Un drapeau du Parti du peuple algérien brandi par un jeune homme fait basculer le défilé pacifique. La police tire sur la foule. C’est un bain de sang. Pendant les semaines qui suivent le massacre de Sétif, une vague d’émeutes va ensanglanter la région du Constantinois, causant la mort de plusieurs milliers de personnes. Bientôt, tout le Maghreb s’embrase. Au Maroc et en Tunisie, des voix montent pour réclamer l’indépendance. Vingt-cinq après l’exposition coloniale de 1931, un grand vent d’émancipation s’apprête à balayer la domination de la France sur ses colonies d’Afrique du Nord…
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          La question qui se pose :
          Pourquoi c'est les médias français qui dénoncent les injustices faites et non pas les états du Maghreb ??

          Je pense que les accords d’indépendance interdisent toutes plaintes.

          Un cas qui explique beaucoup de choses :

          L’assassin du syndicaliste Tunisien "Farhat Hached", s'en est vanté en 2013 de son crime publiquement et sans aucun regret après 58 ans...

          Toutes les tentatives de plainte contre l'Etat français et contre l’assassin lui même (plaintes déposées à Paris par la famille et par la société civile), n'ont pas abouties...

          L’état Algérien et la société civile Algérienne doivent constituer des dossiers en béton et porter plainte.

          Dernière modification par Carthage, 29 avril 2016, 11h04.

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