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Memoire de Said Hajji, Memoires du Maroc

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  • Memoire de Said Hajji, Memoires du Maroc

    Je viens de decouvrir que cet oouvrage est accepcible online !
    Le livre de Said Hajji trace une une partie de l' histoire du Maroc vu par un journaliste brilant et independant, et de par cete nature il represente une source d' une importance particuliere.

    Je vais poster ici au fur et a mesure des partis du livre qui me paraissent importantes.
    Sinon pour les ikmpatients vous pouver le livre directement des lines ci-dessous.

    **********

    Said Hajji (1912-1942), un des acteurs principaux du mouvement national marocain, pionnier de la presse nationale marocaine d'expression arabe et premier défenseur des libertés publiques et de la société civile au Maroc.

    Source

    ***********

    Il est vrai que, pendant la cérémonie du 40ème jour de son décès, puis à l'occasion du 1er anniveraire de sa disparition, nombre de ses amis lui ont consacré des panégyriques d'une très touchante facture, et que d'autres ont tenu à apporter des témoignages d'une rare sincérité. Mais il a fallu attendre la fin des années 1970 et le début des années 80 pour que l'un de ses compagnons de lutte, Abou Bakr Kadiri, publie enfin une étude sur la vie de Saïd Hajji et ses activités sur le plan culturel et politique, suivie d'un second volume reprenant une partie de ses écrits littéraires et journalistiques, comblant ainsi une lacune qui était jusque-là préjudiciable à la connaissance d'un certain nombre de faits ayant marqué l'histoire récente de notre pays.

    Mis à part ces écrits auprès desquels il convient de ménager une place à une étude très documentée publiée par le quotidien "Al Alam" sur les origines de la presse nationale de langue arabe au Maroc et le rôle joué par le journal "Al Maghrib" pendant cette période, ainsi qu'à un article publié dans le quotidien "Al Itihad Al Ichtiraki" sous le titre "Pas d'avenir sans mémoire" et à quelques articles parus çà et là dans la presse nationale, des décennies se sont succédées, et les plumes se sont tues avec l'écoulement du temps. C'est donc dans le souci de réanimer la mémoire collective afin que la jeunesse actuelle prenne conscience des services rendus à la nation marocaine par Saïd Hajji et les hommes de sa génération que la famille du défunt a jugé opportun de publier le présent ouvrage.

    Source (avec sa photo)

    ......

    Saïd Hajji a vu le jour à Salé (pré de Rabat) le 29 février 1912, un mois jour pour jour avant la signature du Traîté de Fès qui a placé la moitié sud du Maroc sous le protectorat français. Il avait à peine sept ans lorsque son frère Abderrahman, l'aîné de la famille, qui avait onze ans de plus que lui, se faisait remarquer par sa fougue patriotique et l'intérêt qu'il portait à la presse du Moyen Orient à laquelle il était abonné et dont il commentait les principaux articles aux cercles de ses amis qui le qualifiaient de "Zaghloul du Maroc".

    C'était la période où les nationalistes égyptiens s'étaient regroupés autour de ce grand patriote pour réclamer l'indépendace de l'Egypte. C'était aussi la période au cours de laquelle le nouveau parti créé par Saâd Zaghloul, le parti Wafd, ayant perdu tout espoir d'aboutir à une solution politique de la question égyptienne avec la Grande Bretagne, est entré en lutte ouverte contre l'occupant britannique, créant de 1919 à 1922 un climat de troubles allant des grèves aux attentats en passant par les émeutes et les actes de sabotage.

    C'est ainsi que le jeune Saïd a appris que son grand frère a écopé de quinze jours de prison pour avoir organisé une manifestation de solidarité avec l'ancien pacha de la ville, Abdallah Bansaïd que les autorités du protectorat avaient déporté dans une localité reculée du pays pour avoir manifesté sa désapprobation des nouvelles dispositions fiscales, dont les artisans et les petits commerçants allaient faire les frais.

    Saïd a passé le plus clair de sa jeunesse à écouter les nouvelles de la guerre du Rif qui a duré de 1921 à 1926. Il partageait l'enthousisme de son frère aîné qui entretenait une correspondance suivie avec les dirigeants de la révolution riffaine et leur proposait de mettre à leur disposition son propre domicile pour en faire un lieu d'accueil des volontaires en même temps qu'un dispensaire pour soigner les blessés. Il était fier des victoires remportées par Abdelkrim sur les armées d'occupation et croyait que la victoire finale était à sa portée lorsque ses troupes arrivèrent jusqu'aux environs de Fès. Malheureusement, l'intervention de nouveaux renforts de troupes métropolitaines appuyés par une puissante logistique de ravitaillement en matériel militaire a eu raison de la ténacité d'Abdelkrim qui a dû finalement déposer les armes et se rendre à l'ennemi, avant de prendre la route de l'exil vers l'Ile de la Réunion.

    La défaite du chef riffain a été unanimement ressentie comme un coup de fouet pour réveiller le Maroc de sa torpeur. Faute de moyens militaires à opposer désormais à la force de l'ennemi, Saïd, alors âgé de quatorze ans, pensait déjà à la continuation du combat par des moyens pacifiques, ce qui ne l'empêchait pas de nourrir sa fibre patriotique en lisant et relisant ce poème que son frère Abderrahman a intitulé: "La reddition d'Abdelkrim",....

    Source
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