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Alger avant et après 1830 en photos

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  • #16


    le recensement dans le Niles register concernant Alger en 1830
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #17
      C’est le seul document qui ait jamais été signé par les États-Unis dans une langue autre que l’anglais.
      Nécessité d’un paiement de 642 000 pièces d’or par an par les États-Unis pour le droit de passage en Méditerranée
      Les parties signatrices à Alger le 5 septembre 1795 sont le dey Hassan pasha et Joseph Donaldson Jr pour la partie Américaine.
      Document original écrit en Osmanli (mélange d’arabe, turc et perse).
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #18
        Azul @zwina

        D'abord mes compliments pour tes efforts en recherches heuristiques sur le bled.Si tu permets, le titre parle de photos; pour l'instant tu en as mis des images de dessins, de cartes anciennes, documents imprimés et manuscrits...J’espère c'est juste un oubli vite réparé.

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        • #19
          Azul Pioto

          J'ai modifié le titre, les photos étant rares avant 1830 mais cartes, plans et dessins sont nombreux Certains sont numérisés donc devenus des photos.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #20
            J'ai modifié le titre, les photos étant rares avant 1830 mais cartes, plans et dessins sont nombreux Certains sont numérisés donc devenus des photos.
            Sur image de premier dessin, le barreur de la barque au premier plan, il a plus un profil de Anubis que d'un "houat" de la Pêcherie.

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            • #21
              Pioto

              Sachant que les algériens ont dans leurs ancêtres Sheshonq qui fut Pharaon d'Egypte rien d'étonnant.
              Dernière modification par zwina, 03 août 2016, 20h39.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #22
                Hélène Blais, Mirages de la carte. L’invention de l’Algérie coloniale

                Hélène Blais, Maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université Paris Ouest La Défense, inaugure le cycle de séminaires qui jalonnera sa préparation durant l’année 2015.

                Entretien autour de son ouvrage Mirages de la carte. L’invention de l’Algérie coloniale, animé par les responsables du projet Made in Algeria, Zahia Rahmani et Jean-Yves Sarazin.

                Institut national d’histoire de l’art
                2, rue Vivienne 75002 Paris
                Salle Giorgio Vasari (1er étage), 18h-20h

                Janvier 1957 : une région autonome est créée (Organisation commune des régions sahariennes) et marque la tentative d’un découpage de l’espace qui forme une enclave française en Afrique, apparaissant, dès lors, comme une résurgence de l’histoire coloniale. Ce geste est révélateur du lien qui existe entre la domination et les savoirs sur l’espace, entre les savoirs géographiques et l’impérialisme. Il nous faut comprendre les enjeux de la pratique cartographique dans un contexte d’exploration puis de colonisation d’un territoire et l’Algérie semble être un exemple particulièrement significatif. En effet, la longévité de l’Algérie comme colonie française, son exceptionnalité en tant que colonie de peuplement et sa proximité géographique avec la métropole sont autant de facteurs déterminants pour comprendre l’intérêt suscité par l’Algérie dans l’histoire de la colonisation, notamment dans sa dimension spatiale. La cartographie du territoire algérien fut l’une des visées françaises, et ce, dès le débarquement à Alger (1830); la carte participe de la mise en ordre du territoire et de sa soumission et devient ainsi un instrument de pouvoir aussi bien qu’une source privilégiée pour l’historien qui s’intéresse à l’Algérie coloniale. Au-delà de l’objet en tant que tel, c’est la construction de la carte qui nous intéresse ici, son élaboration sur le terrain, les enquêtes menées, la collecte des informations… car ce sont toutes ces étapes qui expriment l’affirmation d’une autorité sur le territoire.

                Comment, à partir des pratiques de l’espace, de la connaissance et de la reconnaissance des territoires, une politique coloniale peut-elle se mettre en place ?

                Dans un contexte de domination et d’appropriation du territoire, une carte et son élaboration ne sont jamais neutres. La carte topographique se présente donc comme un révélateur des logiques spatiales d’un gouvernement colonial. Elle est à la fois le fruit et l’instrument d’une construction territoriale aussi bien réelle que mentale. Elle donne à voir l’empreinte laissée par la colonisation sur l’espace et les sociétés qui l’habitent en même temps que sur les façons de les représenter, de les figurer. Dans l’histoire de l’Algérie colonisée, deux discours s’affrontent : le discours de propagande qui fait de l’Algérie une créature de la France et le discours qui met en avant « l’ancienneté de la nation algérienne, sa cohérence et son unité précoloniale ». En s’appuyant sur l’étude de la carte, Hélène Blais renouvelle les regards portés sur l’Algérie coloniale en favorisant les emboîtements d’échelle et les passages de frontières. Tout l’enjeu de son étude consiste à comprendre dans quelles mesures la politique coloniale s’appuie sur les pratiques et les représentations du territoire, à comprendre les rouages de la construction territoriale dans la mise en place d’un projet politique colonial. Pour cela, l’historienne croise deux chronologies : l’histoire de la colonisation et l’histoire des savoirs.

                Par conséquent le livre s’intéresse à la fois à l’ensemble des savoirs disponibles sur l’Algérie qui ont pu servir aux acteurs coloniaux (chapitre 1) et à l’expérience du terrain qui passe par la fabrication des cartes dans l’Algérie colonisée (chapitre 2) puis par la rencontre avec le terrain (chapitre 3). La situation coloniale suppose un certain nombre de décalages et de bricolages révélés par le savoir cartographique ainsi que par les connaissances vernaculaires qui en découlent (chapitre 4). Enfin, le livre consacre deux chapitres à l’histoire de la constitution des frontières de la colonie (chapitre 5) et plus particulièrement au Sahara qui voit ses limites sans cesse rediscutées (chapitre 6).

                À travers son étude, Hélène Blais nous rappelle que le territoire colonial est un espace dont les limites, les découpages et les représentations ont été mis en place en fonction des intérêts et des objectifs des colonisateurs. La construction des savoirs sur l’espace colonial n’étant jamais lisse, jamais neutre, l’historien doit tenir compte du contraste qui existe entre les représentations cartographiques destinées à l’administration et la réalité de la pratique sur le terrain. Ainsi la confusion semble-t-elle apparaître derrière l’ordre apparent de la carte et du territoire colonial. Les tentatives d’uniformisation spatiale se heurtent à une réalité complexe qu’est celle du territoire de l’Algérie colonisée, marqué par des enclaves et des discontinuités, marqué par le nomadisme (alors incompatible avec l’exercice cartographique). Durant la période coloniale, l’Algérie est plus un assemblage de morceaux qu’une entité politique, et ce, malgré une logique administrative qui tend à imposer une image uniforme afin de construire un prolongement de la France en Afrique. Les spécificités locales, les spatialités vernaculaires sont mises de côté par les autorités coloniales en charge de la cartographie. Les cartes témoignent alors des illusions des acteurs coloniaux et des mirages de l’exercice infaillible de leur pouvoir. Elles sont représentations autant que constructions territoriales. En effet, les cartes produites par l’armée entre 1830 et 1930 ont contribué à la création d’un territoire colonial en Algérie. Les officiers topographes ont cartographié l’Algérie qu’ils percevaient et qu’ils administraient et donné consistance à une réalité construite et sans cesse modifiée au cours du temps.
                C’est pourquoi nous pouvons considérer la carte non seulement comme un reflet des évolutions politiques mais encore et surtout comme l’outil qui les accompagne voire les anticipe. La domination repose sur une façon de représenter et de donner à voir les territoires colonisés, en Algérie comme dans les autres colonies. Avec Mirages de la carte, Hélène Blais montre que la possession d’un territoire, qu’elle soit militaire et/ou symbolique, passe notamment par la géographie sans pour autant que celle-ci ne se réduise à imposer une domination.
                dz(0000/1111)dz

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                • #23
                  Azul Katiaret

                  Rassure toi, certaines cartes sont italiennes, espagnoles et hollandaires, ça fait longtemps que je me méfie de l'histoire coloniale Mais celle de 1808 est intéressante car elle a été conçue en préparation d'un éventuelle débarquement. la plupart des Bey et Dey ottomans étant d'origine italienne, sarde et même albanais, il y a d'autres sources pour avoir de bonnes informations.
                  Dernière modification par zwina, 03 août 2016, 20h50.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #24
                    Sachant que les algériens ont dans leurs ancêtres Pharos qui fut Pharaon d'Egypte rien d'étonnant.
                    A moins que notre dessinateur amateur avec une habileté de filou, avec la tête d'Anubis(il a tous les attributs pour ça) voulait signer une allégorie funeste: "D'Alger imprenable", a subrepticement enterré son existence !
                    Dernière modification par pioto, 03 août 2016, 20h46.

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                    • #25
                      Pioto

                      Alger est une ville stratégique de la Méditerranée, normal qu'elle suscita de nombreuses convoitises. L'Histoire de l'Algérie ne peut être enterrée indéfiniment même si une malédiction pesait.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #26
                        Pour ceux quii lisent le latin

                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #27
                          Rassure toi, certaines cartes sont italiennes, espagnoles et hollandaires, ça fait longtemps que je me méfie de l'histoire coloniale Mais celle de 1808 est intéressante car elle a été conçue en préparation d'un éventuelle débarquement. la plupart des Bey et Dey ottomans étant d'origine italienne, sarde et même albanais, il y a d'autres sources pour avoir de bonnes informations.

                          y a aucun indice sur l'histoire de cartographie ottomane en Algérie ni en langue truque ni arabe aux parallèle en trouve des centaine carte coloniale militaire et civile .... ce qui donne une idée sur le développement des forces marine occidentale par apport la force naval ottomane a cette époque
                          dz(0000/1111)dz

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                          • #28
                            Katiaret

                            y a aucun indice sur l'histoire de cartographie ottomane en Algérie
                            Il en existe dans les caves des musées turcs
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #29
                              Carte plus large mais instructive

                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #30


                                C'est la reproduction d'une gravure extraite d'un ouvrage hollandais datant de 1688, ce qui peut expliquer quelques imprécisions dans le dessin, en particulier la silhouette fantaisiste des chameaux au col de cygne, et les costumes rappelant ceux de la Hollande du XVIIème siècle.
                                Dernière modification par zwina, 04 août 2016, 18h39.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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