Un sarcophage datante de l’époque romaine à été découvert à Constantine dans une roche calcaire. Ce sarcophage en roche grise est inédit en Algérie.
Il informa aussitôt les autorités et la direction du patrimoine culturel (DPC) au niveau du ministère de la Culture, qui dépêcha une équipe d'experts en archéologie du Centre national de recherche en archéologie (CNRA), dirigée par Mme Adel Ouafia, afin de sauver et sécuriser cette pièce d'une valeur inestimable. Sur place, les experts identifièrent alors un sarcophage entier, datant a priori de l’époque antique, dont une petite partie a été déterrée fortuitement lors de travaux d'aménagement.
Cette nouvelle découverte s’ajoute à celle faite en 2014 ayant révélé un cimetière au mausolée de Sidi Affene et une ancienne porte romaine de Constantine, dite Ksar El Ghoula, à Bab El Kantara. Elle confirme la richesse en histoire du sous-sol constantinois et l’étendue des vestiges et leur diversité. Constantine est l’une des plus vieilles cités au monde. Elle est âgée d’au moins 2500 ans. Les principales découvertes et fouilles archéologiques, notamment celle de la ville de Tiddis, ont été réalisées par la Société archéologique de Constantine, fondée en 1852 par MM. Creully, L. Renet et Cherbonneau.
Ce qui reste à découvrir risque d’être beaucoup plus important, estime-t-on, et les archéologues algériens ont du pain sur la planche. En dépit du plaisir garanti devant de telles découvertes, la mission du CNRA n’a pas été une partie facile cette fois, car il fallait agir délicatement et avec une grande vigilance. En effet, le sarcophage se trouvait coincé entre deux propriétés sous le poids d'une clôture en parpaing. En plus de la bureaucratie et la nonchalance des services locaux (hormis la sollicitude du wali et le directeur de la culture souligne la chef de mission), le chantier commence le 29 mai au milieu d'attroupements des riverains et des curieux, qui rendaient la tâche encore plus difficile.
Tout le monde voulait voir le soi-disant trésor en or que renfermait le sarcophage ! Des questions fusaient de partout pour comprendre de quoi il s'agissait vraiment. Réaction jugée normale de la part des habitants de ce quartier qui n'ont jamais vu une opération similaire. Tout de suite aussi, l’information fait le tour des réseaux sociaux, illustrée par des photos prises par l’un des curieux. Ceci dit, aucune information sérieuse n’a filtré sur la valeur de cette découverte et les premières conclusions de l’équipe du CNRA. Dans un entretien exclusif, la première responsable du chantier livre l’essentiel aux lecteurs d’El Watan.
Auteur(s): Nouri Nesrouche
Il informa aussitôt les autorités et la direction du patrimoine culturel (DPC) au niveau du ministère de la Culture, qui dépêcha une équipe d'experts en archéologie du Centre national de recherche en archéologie (CNRA), dirigée par Mme Adel Ouafia, afin de sauver et sécuriser cette pièce d'une valeur inestimable. Sur place, les experts identifièrent alors un sarcophage entier, datant a priori de l’époque antique, dont une petite partie a été déterrée fortuitement lors de travaux d'aménagement.
Cette nouvelle découverte s’ajoute à celle faite en 2014 ayant révélé un cimetière au mausolée de Sidi Affene et une ancienne porte romaine de Constantine, dite Ksar El Ghoula, à Bab El Kantara. Elle confirme la richesse en histoire du sous-sol constantinois et l’étendue des vestiges et leur diversité. Constantine est l’une des plus vieilles cités au monde. Elle est âgée d’au moins 2500 ans. Les principales découvertes et fouilles archéologiques, notamment celle de la ville de Tiddis, ont été réalisées par la Société archéologique de Constantine, fondée en 1852 par MM. Creully, L. Renet et Cherbonneau.
Ce qui reste à découvrir risque d’être beaucoup plus important, estime-t-on, et les archéologues algériens ont du pain sur la planche. En dépit du plaisir garanti devant de telles découvertes, la mission du CNRA n’a pas été une partie facile cette fois, car il fallait agir délicatement et avec une grande vigilance. En effet, le sarcophage se trouvait coincé entre deux propriétés sous le poids d'une clôture en parpaing. En plus de la bureaucratie et la nonchalance des services locaux (hormis la sollicitude du wali et le directeur de la culture souligne la chef de mission), le chantier commence le 29 mai au milieu d'attroupements des riverains et des curieux, qui rendaient la tâche encore plus difficile.
Tout le monde voulait voir le soi-disant trésor en or que renfermait le sarcophage ! Des questions fusaient de partout pour comprendre de quoi il s'agissait vraiment. Réaction jugée normale de la part des habitants de ce quartier qui n'ont jamais vu une opération similaire. Tout de suite aussi, l’information fait le tour des réseaux sociaux, illustrée par des photos prises par l’un des curieux. Ceci dit, aucune information sérieuse n’a filtré sur la valeur de cette découverte et les premières conclusions de l’équipe du CNRA. Dans un entretien exclusif, la première responsable du chantier livre l’essentiel aux lecteurs d’El Watan.
Auteur(s): Nouri Nesrouche
Commentaire