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la littérature maghrébine

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  • la littérature maghrébine

    Présentation de l'éditeur
    N'zid. Supposons qu'Ulysse soit une femme. Une femme d'aujourd'hui. Algérienne. Elle s'appelle Nora et vient de se réveiller sur un voilier à la dérive, seule au milieu de la Méditerranée. Elle est amnésique et blessée au visage. Pourtant, une évidence s'impose d'emblée : la mer est son élément. Ses mains savent tout de ce bateau, de la navigation. Perdue entre deux rives, survivante d'un malheur qu'elle ignore, Nora cherche passionnément sa patrie qui avait jadis les contours d'un désert de sable. Et si, derrière les vagues, elle écoute le pincement d'un luth bédouin, celui de Jamil, rien ne prouve qu'ils se rejoindront, car Malika Mokeddem, dépassant la force du simple témoignage, a peut-être inventé une seconde manière d'évoquer l'Algérie contemporaine, une métaphore nouvelle et de tous les temps, pour une Odyssée sans Ithaque. N'zid signifie, en arabe, " je continue " et aussi " je nais ".

    Dans ce roman je tentrai analyser un micorécit. Il y a un etre marin qui revient sans cesse le long du roman, c'est la méduse. On y mentionne d'autres animaux marins, tels la seiche, l'oursin, le saumon et la baleine, mais la méduse est l'animal prédominant, un véritable paradigme semantique dans les interstices du texte. Nora ne peut s'empecher de dessiner: elle vit par le dessin. et c'est un vice indépassable, cette seconde nature, qui lui dicte quoi dessiner.

    -Hagitec-magitec!
    " Puis, elle abandonne ses doigts a la transe des couleurs et peint l’histoire d’une méduse amoureuse d’un oursin." Un sédentaire des plus barricades qui ne la regarde même pas. Visse à son rocher, au milieu d’une tribu hérissée, il ignore totalement de la subtilité des reflets de sa peau diaphane. Il s’en est fallu de peu que son ballet de séduction, autour de lui, ne tourne en danse macabre. Elle a failli se déchiqueter sur les piques de la communauté. Elle s’éloigne a regret. Dans sa fuite éperdue, elle rencontre une baleine a qui elle raconte ses déboires. « Tu comprends, je suis trop transparente ! il ne pouvait pas me voir. Je n’existe pas pour lui », conclut la pauvresse. « Je te vois bien, moi, qui suis un poids lourd. Pauvre cloche, tu es tombée sur un chardon. Un de ces demeures d’immobiles seulement préoccupes a se momifier les racines. Ces especes-la prolifèrent en ce moment. Ils s’abêtissent par bans a force de fixer les crampons. Je préfère ceux qui baladent leur mémoire et vont se frotter la nageoire a tous les courants. Arrête de coller a mon œil comme une larme. Monte donc sur mon dos. Je veux te montrer les nomades des surfaces et des profondeurs. ça va t’ouvrir les horizons. »

    ce dialogue entre la baleine et la méduse est le rapport entre mobilité et sédentaire. la méduse nous renvoie au caractere du personnage principl qui est nomade et trensparente.

    au point de vue des niveaux narratifs et les allusions, c'est exrait mérite d'etre analysé. Si quelqu'un parmi vous connait ce roman je serais vraiment reconnaissante de me le faire savoir.

    Merci bien
    Lilie
    Dernière modification par Lilie237, 25 janvier 2007, 16h55. Motif: N'zid de Malika Mokeddem

  • #2
    Il est, je pense, pertinent de voir dans ce roman la dualité narrative entre le souvenir et le présent énonciatif...
    Le jeu mnésique, la perte de mémoire....il y a beaucoup de rapprochement mythologique....L'étude peut donc se faire dans un rapprochement comparatif entre le mythe et le roman de mokeddem...

    Commentaire


    • #3
      Lillie

      Malika sera t elle au prochain Maghreb des Livres?

      Commentaire

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