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Langue de Molière, ou langue arabe ?!!!

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  • En catimini !

    Cette locution adverbiale est attestée dès la seconde moitié du XIVe siècle, mais son origine est incertaine.

    Il est souvent dit que le mot 'catimini' viendrait du grec 'katamênia' pour 'menstrues' ou 'menstruations', mais le lien avec la signification de l'expression est difficile à faire sauf, peut-être, si les femmes de l'époque cachaient leur état régulier.
    À l'époque de la naissance de l'expression, il existait également le verbe 'catir' pour 'cacher', qui a aussi donné 'faire le catinus' pour 'faire l'hypocrite'. Il se peut donc qu'il soit à l'origine de notre mot.

    Mais une autre explication vient du picard[1]. À cette période de notre histoire, le chat était considéré comme un animal hypocrite, car il avance en se dissimulant lorsqu'il prépare un mauvais coup comme attraper un piaf ou un rongeur. Or chez les Picards, 'cate' désignait une 'chatte' et 'mini' est de la même racine que 'minou' ou 'minette'.
    Le dédoublement du 'chat' dans le même mot, même s'il nous semble incompréhensible, était pourtant en usage à cette époque. Ainsi, le mot 'chattemite' ('mite' étant un ancien nom populaire du chat) existait déjà à la fin du XIIIe siècle pour désigner des manières hypocrites ; de même, l'adjectif 'marmite', qui au XIVe désignait un hypocrite, était constitué de l'onomatopée 'marm' exprimant le ronronnement du chat et de la même 'mite' que le mot précédent. Dans les deux cas, l'hypocrisie imaginée du chat est mise en avant.

    À la lumière de ces deux explications et en l'absence de certitudes, rien n'interdit aussi d'imaginer que 'cati' vient du verbe 'catir' (également d'origine picarde) et que 'mini' désigne bien le chat. On retrouverait ainsi le chat qui se cache (avant de perpétrer ses crimes).

    [1] Pour les grands consommateurs de surgelés qui sont fâchés avec la géographie française, 'picard' ne vient pas de vos magasins préférés, mais de la Picardie, région située entre l'extrême nord de la France et l'Île de France.

    http://www.expressio.fr/expressions/en-catimini.php
    "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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    • Canton = de l’italien Cantone, issu de l’arabe Qatana قطَن

      (Vers 1243) De l’ancien occitan canton ; le mot est venu de l'Italie du Nord où cantone est passé du sens de « coin » (→ voir chant, « côte ») à celui de « portion de territoire », dès l'an 1000.
      "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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      • toute la chanson est autour de ça ...et c'est mon dernier mot
        On dit yajouz li cha3ir ma la yajouz li ghayrih ( le poete lui est permis ce qui n'est point permis pour d'autre).

        Sinon, on aurait dit que Notre qassam est chirk.

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        • Navrer = de l’arabe Nafara نفر

          Étymol. et Hist. 1. Ca 1130 «blesser en transperçant ou en coupant» (Gormont et Isembart, éd. A. Bayot, 300); 2.fig. a) 1176 «atteindre quelqu'un (en parlant de l'amour)» (CHRETIEN DE TROYES, Cligès, éd. A. Micha, 684); b) 1538 «causer (à quelqu'un) une grande peine» (EST., s.v. perstringere); 3. part. passé a) 1562 «qui éprouve une grande affliction» (POPPE, p.260: (il) en estoyt fort navré); b) 1773 «désolé, contrarié» (D'ALEMBERT, Lettre à Voltaire, 13 mai ds LITTRE). Altération de l'anc. verbe nafrer, d'orig. incertaine, signifiant «blesser en transperçant ou en coupant» (ca1100, Roland, éd. J. Bédier, 2093), att. d'abord dans les anc. textes norm. et agn. (encore «blesser; meurtrir» en norm. et dans les parlers de l'Ouest; v. FEW t.16, p.593b-594a), entré ensuite, comme terme de chevalerie, en prov. et fr.-prov. où l'on trouve nafrar à partir de la fin du XIIes. (v. FEW t.16, p.593b). Nafrer est peut-être empr. par le norm. à l'a. nord. *nafra «percer (avec une tarière)», que l'on suppose d'apr. le subst. a. nord. nafarr «tarière» (v.FEW t.16, p.595a-b), avec un glissement de sens dû prob. à une mauvaise compréhension du verbe en gallo-rom. en raison de l'absence du subst. corresp. La forme navrer, avec sonorisation de -fr- en -vr-, peut être expliquée par le passage du mot norm. au parler de Paris, où le groupe consonantique -vr- est très fréq. Le point faible de cette hyp. est que le subst. a. nord. n'a pas de représentant en gallo-rom. et, qu'au contraire, le verbe qu'exige le gallo-rom. n'existe pas en a. nord. Selon EWFS et H. MEIER, cf. infra, nafrer est issu du lat. naufragare, proprement «faire naufrage» (v. naufrager), qui a pris les sens de «gâcher, abîmer, perdre, ruiner» (VIIe-VIIIes. ds NIERM. et Nov. Gloss.), d'où celui de «subir un dommage corporel» (fin du IXes. ds Nov. Gloss.); cf. aussi l'a. esp. nafregar(e), navargar«désoler, détruire» (mil. du Xes. ds COR.-PASC., s.v. nafrar), «produire une blessure au cheval» (1129, ibid.), «maltraiter» (XIIes., ibid.) et l'a. port. ana(u)fragar (1223 ds MACH.3). L'évolution phonét. de naufragare à nafrers'expliquerait par une réduction de naufragus (analogue à celle de rêver*), ou par une formation régr. de nafregare(issu de naufragare par substitution de suff.; cf. aussi l'esp. doblar/doblegar, desdentar, desdentegar... v. COR.-PASC.,loc. cit.) ou encore par l'infl. des formes verbales accentuées sur la syll. initiale (naufraga, naufragat...). V. FEW t.16, pp.593b-596b et H. MEIER, Lateinisch-romanische Etymologien, 1981, pp.114-151.
          "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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          • Quand = de l’arabe Qad قد

            قد تفيد تحقيق الوقوع ادا جاءت قبل فعل ماضي أما ادا جاءت قبل فعل مضارع فإنها تفيد احتمال الوقوع

            Étymol. et Hist. A. Conj. exprimant une relation temp. de concordance, de simultanéité 1. a) 1050 « dans le même temps que » (Alexis, éd. Chr. Storey, 98); b) id. reprise de quant par une expr. temp. en tête de la princ. (ibid., 72);c) 1100 la prop. sub. est constr. en appos. à un compl. circ. de temps (Roland, éd. J. Bédier, 2845); d) ca 1150 élargissement périphrastique de quant par une prop. (Charroi de Nymes, éd. G. de Poerck, 220: quant ce fut chose que tu ëus mengié, ge...); e) 1170-83 reprise de la conj. par le supplétif que (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, 965a); f)1558 quand constr. avec une prép. a quand (DES PERIERS, Nouvelles récréations, éd. K. Kasprzyk, p. 13); 1628-30 de quand (D'AUBIGNE, Sa vie a ses enfants, éd. Réaume et Caussade, I, 12); 2. ca 1050 quant à valeur causale « comme, puisque » (Alexis, 150); 3. 1100 quant à valeur adversative « alors que » (Roland, 302 d'apr. IMBS Prop., p. 113); 4.id. empl. complétif de quant « de ce que » (ibid., 1196, ibid.); 5. 1176 quant à valeur conditionnelle « au cas où » (CHRETIEN DE TROYES, Cligès, éd. A. Micha, 997: quant de ma boche le savroit Je cuit que plus vil m'en avroit); 1573quand mesme + cond. (JODELLE, Didon, éd. Marty-Laveaux, I, 60); 1580 quand bien + cond. (MONTAIGNE, Essais, I, 25, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, 138); 6. loc. a) ca 1240 quant et « avec » (Mort Aymeri de Narbonne, 275 ds T.-L.); b)1491 quant et quant « en même temps » (COMMINES, Mém., I, 10, éd. J. Calmette, I, p. 69). B. 1100 adv. interr. (Roland, 528). Du lat. quando à la fois conj. et adv. interr.
            Dernière modification par abderahmane1, 06 juin 2017, 00h11.
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            • Langue de Molière ??!! ou langue Arabe ?!!!

              Notre histoire arabe musulmane est très peu connue du grand public algérien. par exemple, peu, très peu d'algériens savent qu'ibn-khaldoun a écrit son œuvre grandiose la moqqadima lors de son séjour dans notre pays, dans sa retraite à la forteresse des Beni Salama près de Frenda, wilaya de Tiaret actuelle.

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              • Les dialectes arabes

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                • Poudre = de l’anglais powder, issu de l'arabe Badra بذرة

                  Étymol. et Hist. 1. 1100 « poussière » puldre (Roland, éd. J. Bédier, 3633); 1559 ietter la poudre en l'œil à (qqn) « l'emporter sur » (AMYOT, Cicéron, 30 ds LITTRE); 2. a) 1180-90 « substance finement broyée et pilée » (Roman d'Alexandre, br. III, 3648 ds Elliott Monographs, II, 225); b) XIIIes. pharm. (Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, p. 102); c) 1328 « amidon ou riz pulvérisé dont on se sert pour la toilette » (Inventaire de Clémence de Hongrie dsGAY); 1845 poudre de riz (Le Moniteur de la mode, 30 nov. ds QUEM. DDL t. 16); d) 1556 « sable dont on saupoudre l'écriture pour la sécher » (Bibl. nat., ms. français 10406, fol. 17 ds GAY); spéc. α) 1380 pouldre de duc « sorte d'épice » (EUSTACHE DESCHAMPS, Le Miroir de mariage, 1383, éd. G. Raynaud, IX, 48); β) 1606 poudre de diamant (trad. de FOLENGO, Merlin Coccaie, 1. II, -I, 47- ds HUG., s.v. diamant); γ) 1694 poudre d'or (Ac.); 3. a) 1361 « mélange explosif dont on charge les armes à feu » pourre (GARNIER, L'Artillerie de la commune de Dijon, p. 5 à 7 ds GAY); 1417poudre de quanons (ID., ibid.); 1690 sentir la poudre à canon (FUR.); b) 1660 poudre de plomb « petit plomb de forme ronde qui sert à tirer les petits oiseaux » (OUDIN Fr.-Esp.); c) 1690 poudre fulminante « poudre qui détonne par le choc » (FUR., s.v. fulminant). Du lat. pulverem (cf. aussi FEW t. 9, p. 572b, note 62), accus. de pulvis, pulveris « poussière »; pour la concurrence entre poudre et poussière*, v. BL.-W.5, FEW t. 9, pp. 570-571 et A. STEFENELLI,Geschichte..., notamment p. 201.
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                  • Centre = de l’anglais Centre, issu de l’arabe Qotre قطر

                    Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1275 fig. « point intérieur situé à égale distance de tous les points d'une circonférence ou de la surface d'une sphère » (J. DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 19101); 2emoitié XIVes. centre du monde (J. LEFEVRE, Trad. La Vieille, éd. H. Cocheris, p. 200); spéc. b) 1529 géom. « point du milieu d'un cercle » (G. TORY, Champ fleury,L. III, 33 vods HUG., s.v. centrique); 2. p. ext. a) XIVes. « milieu d'un espace quelconque, partie centrale d'un ensemble donné » (J. D'ARKEL, Li Ars d'amour, 2ep., I, X ds GDF. Compl.) spéc. b) 1690 milit. centre du bataillon (FUR.); c) 1821 pol. centre droit (MAINE DE BIRAN, Journal, p. 343); 1822 centre gauche (STENDHAL, De l'Amour, p. 274); 1829 centre [de la Chambre] (BOISTE); 3. spéc. 1924 sp. demi-centre (MONTHERLANT, Les Olympiques, p. 252). B. P. anal. 1. a) 1638 fig. « point, lieu où se trouvent, se font habituellement certaines choses, d'où émanent certaines idées » (ROTROU, Les Sosies, V, 1 ds Œuvres, Paris, t. 3, 1820, p. 440); 1659 spéc. en parlant de Paris le centre du bon goût (MOLIERE,Précieuses ridicules, sc. 9 ds Œuvres, Paris, 1962, p. 105); d'où b) 1839-42 absol. « ville capitale, agglomération » (COMTE, Cours de philos. positive, t. 4, p. 97); c) 1899 électr. centre de dépôt (Nouv. Lar. ill.); 1939 centre anti-tuberculeux (MONTHERLANT, Les Lépreuses, p. 1440); 2. a) av. 1662 « (le plus souvent en parlant de la relig. ou de Dieu) chose principale, raison première, fondamentale » (PASCAL, Pensées, section VIII); b) 1691 être le centre de qqc. « (en parlant des personnes) en être l'animateur » (MmeDE SEVIGNE, 1329, 26 juill. ds ROB.); 1856 par exagération, péj. se regarder comme le centre du monde (FLAUBERT, La Tentation de st Antoine, p. 648); spéc. c)1821 arg. « nom propre » (ANSIAUME, Arg. en usage au bagne de Brest, f. 7 ro, § 89); 3. a) 1680 mécan. et phys. (RICH. : Le centre de la gravité); 1702 centre de percussion (Ac. des Sc. ds Trév. 1752); 1751 centre de gravitationou d'attraction, centre d'oscillation (Encyclop. t. 2); b) p. anal. 1845 anat. centre nerveux (BESCH.). Empr. au lat. class.centrum « pointe sèche du compas » d'où sens gén. « centre d'un cercle (ou d'un sphère) », en partic. « centre de la terre » 1ers. (PLINE, Nat., 2, 81 ds TLL s.v., 823, 23) et p. ext. « milieu d'un ensemble donné, circulaire ou non; le lat. est lui-même empr. au gr. κ ε ́ ν τ ρ ο ν proprement « aiguillon », puis sens passif géom. « point central d'une circonférence », « rayon » et « centre de gravité » du gr. κ ε ν τ ε ι ̃ ν « percer comme d'un aiguillon, piquer » à cause de la pointe du compas piquée au point autour duquel le centre est décrit; centre, terme de sp., est un calque de l'angl. center-half, comme le montre son attest. dans un texte fr. en 1916 (MACK t. 1, p. 135); cf. BECKER,Sportanglizismen im modernen Französisch, Meisenheim, 1970, p. 316 et 328; v. aussi avant-centre.
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                    • Tous les mots contenant "CENTRE"

                      recentrerai
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                      recentre
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                      décentrerai
                      décentrer
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                      concentre
                      centreur
                      centrerai
                      centrer
                      centre
                      Centre
                      barycentre
                      avants-centres
                      avant-centre
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                      • La langue arabe, son importance et ses mérites

                        "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                        • Couronne = de l'arabe Qarone قارون

                          Étymol. et Hist. A. 1. Fin Xes. part. passé coronat « tonsuré » (St-Léger, éd. J. Linskill, 125) − fin XIIIes. (Blancandin,3208 ds T.-L.); 2. ca 1393 part. passé adj. genoulx couronnés « (d'un cheval) qui a une plaie circulaire au genou » (Ménagier, II, 74, ibid.); 1678 cheval couronné (G. GUILLET, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 1repart.); 3. hortic. a)1690 arbre couronné « arbre qui dépérit » (FUR.); 1740 se couronner « dépérir (d'un arbre) » (Ac.); b) 1845couronner un arbre « le tailler en couronne » (BESCH.). B. 1. Mil. XIIes. fig. coruner « honorer » (Psautier Cambridge,éd. Fr. Michel, § 141, 8, p. 252); 2. [1130-40 coronee (WACE, Conception ND, éd. W. R. Ashford, 1516)]; 1155coroner « proclamer souverain; ceindre d'une couronne la tête d'un souverain » (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 3362); 1661 tête couronnée (CORN. Toison d'or, Prol. ds LITTRE); 3. ca 1150 coronner « orner quelqu'un ou quelque chose d'une couronne » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 2744); spéc. ca 1560 teste couronnee (d'un cerf) (J. DU FOUILLOUX, Vénerie, éd. G. Tilander, chap. 21, 16, p. 53); 4. av. 1203 couronee « déclarée supérieure » (CHASTELAIN DE COUCI, Chansons, éd. A. Lerond, V, 33); fin XIIIes. part. passé adj. coroné « récompensé par un prix, une distinction honorifique » (Complainte douteuse ds Nouv. rec. de contes, éd. A. Jubinal, t. 2, p. 244); 1680 couronner « décerner un prix, une récompense à quelqu'un » (RICH.); 5. 1361 coronner « ceindre d'une couronne en signe de distinction honorifique » (ORESME, Eth., 18 ds LITTRE); 6. 1549 se couronner « se parfaire » (CORROZ., Fab., LXX ds GDF. Compl.); 1578 coronner « parfaire » (J. GREVIN, César, p. 42); 1663 couronner ses vœux (MOL., L'Étourd., v, 16 ds LITTRE); 7. av. 1566 « entourer, environner » (L. LABE, Sonnet 19 ds HUG.); 8. 1605 part. passé adj. « dominé, surplombé » (BERTAUT,Œuv., p. 59 ds GDF. Compl.); 1680 couronner « surplomber » (RICH.). Prob. dér. de couronne* d'apr. le lat. class.coronare « mettre une couronne sur quelque chose ou sur quelqu'un pour orner », « entourer quelque chose ou quelqu'un », puis en lat. impérial « mettre une couronne en signe de victoire sportive » et au fig. « donner une récompense » − sens repris par les aut. chrét. au sens de « honorer » − en b. lat. « imposer une couronne comme « insigne de pouvoir », en lat. médiév. « tonsurer » (893 ds LATHAM) déjà attesté comme subst. masc. en 407 (Code Théodosien, 16, 2, 38 ds TLL s.v., 992, 63).
                          "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                          • Littérature française, ou littérature arabe ?!!!



                            De IBN-AL-MUQAFFA à JEAN DE LA FONTAINE: Une fable deux auteurs.

                            La tortue et les deux canards: On raconte que deux canards et une tortue vivaient près d’un étang où poussait une herbe abondante. Les deux canards et la tortue étaient liés d’amitié et d’affection. Il advint que l’eau de l’étang tarit ; alors les deux canards vinrent faire leurs adieux à la tortue et lui dirent : -« Reste en paix, amie ; nous quittons cet endroit car l’eau commence à manquer ». -« Le manque d’eau, leur dit la tortue, m’affecte plus que toute autre créature, car je suis comme la barque : je ne peux vivre que là où l’onde abonde. Tandis que vous deux, vous pouvez survivre partout ; emmenez-moi donc avec vous. » Ils acceptèrent. - « Comment ferez-vous pour me porter ? » demanda-t-elle. - « Nous prendrons chacun le bout d’une branche, dirent-ils, et tu te suspendras, avec ta bouche, par le milieu alors que nous volerons avec toi dans les airs. Mais garde-toi, si tu entends les gens parler, de prononcer un mot. » Puis ils la portèrent et volèrent dans les airs. - « C’est incroyable, dirent les gens lorsqu’ils les virent,... Une tortue entre deux canards qui la portent. » - « Ô gens de mauvaise foi, que Dieu vous fasse crever les yeux ! » pensa la tortue, lorsqu’elle les entendit. Mais dès qu’elle ouvrit la bouche pour parler, elle tomba sur la terre ferme et creva. (IBN-AL-MUQAFFA‘ 724-759, VIII° Siècle. Du livre de Kalila Wa Dimna)

                            La tortue et les deux canards: Une tortue était, à la tête légère, Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays. Volontiers on fait cas d’une terre étrangère ; Volontiers gens boiteux haïssent le logis. Deux canards, à qui la commère Communiqua ce beau dessein, Lui dirent qu’ils avaient de quoi la satisfaire. « Voyez-vous ce large chemin ? Nous vous voiturerons, par l’air, en Amérique : Vous verrez mainte république, Maint royaume, maint peuple : et vous profiterez Des différentes mœurs que vous remarquerez. Ulysse en fit autant. » On ne s’attendait guère De voir Ulysse dans cette affaire. La tortue écouta la proposition. Marché fait, les oiseaux forgent une machine Pour transporter la pèlerine. Dans la gueule, en travers, on lui passe un bâton. « Serrez bien, dirent-ils, gardez de lâcher prise. » Puis chaque canard prend ce bâton par un bout. La tortue enlevée, on s’étonne partout De voir aller en cette guise L’animal lent et sa maison, Justement au milieu de l’un et l’autre oison. « Miracle ! criait-on : venez voir dans les nues Passer la reine des tortues. -La reine ! vraiment oui : je la suis en effet ; Ne vous en moquez point. » Elle eût beaucoup mieux fait De passer son chemin sans dire aucune chose ; Car, lâchant le bâton en desserrant les dents, Elle tombe, elle crève aux pieds des regardants. Son indiscrétion de sa perte fut cause. Imprudence, babil, et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage. Ce sont enfants tous d’un lignage. (Jean de La Fontaine 1621-1695)
                            "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                            • et même la cuisine dite française, l'est elle vraiment ?!!!

                              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=396284
                              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=397138
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                              Dernière modification par abderahmane1, 08 juin 2017, 01h15.
                              "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                              • Exempt = issu de l’arabe Aqsa أقْصَى

                                Étymol. et Hist. 1260 (Menestrel de Reims, 478 ds T.-L.). Empr. au lat. exemptus, part. passé du verbe eximere « retirer, enlever »; cf. lat. médiév. exemptus adj. « exempt de l'autorité épiscopale » (1171-72 ds NIERM.)
                                "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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