L’exposition «Aux origines des pharaons noirs» (3 septembre 2014 - 17 mai 2015) au Laténium retrace au travers de véritables joyaux archéologiques la trajectoire des sociétés préhistoriques et antiques de la Nubie au cours des dix derniers millénaires. Elle présente également l’actualité de la recherche, en plongeant par le biais de vidéos les visiteurs dans l’ambiance des fouilles conduites depuis des décennies par la Mission archéologique suisse et dirigée actuellement par Matthieu Honegger, professeur à l’Université de Neuchâtel, qui emmène avec lui chaque année des étudiants suisses à Kerma, dans le nord du Soudan.
Dans le pays le plus étendue d’Afrique appelé le Soudan coincé, entre l’Egypte au nord et, la mère rouge l’Erythrée et, l’Éthiopie à l’est, de grands rois et reines ont érigés des tombeaux en forme de pyramide qui ressemblent énormément aux pyramides d’Egypte ce royaume appelé Nubie fut au deuxième millénaire avant JC l’un des plus puissants du monde, à un moment de son existence elle fut plus puissante que sa voisine l’Égypte. Depuis son extension ce royaume restait un mystère pour la plupart d’entre nous, jusqu’à ce qu’une équipe de chercheurs s’en occupent cependant ils sont confrontés à un gros problème. En effet, ils n’ont toujours pas réussis à déchiffrer la langue parler dans ce royaume.

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