Tant que la femme sera emprisonnée, nous ne serons pas libres. Il ne s’agit pas de défendre le droit de la femme par féminisme. C’est autre chose. J’ai compris depuis quelques années que je ne pourrais pas me sentir libre et lié au monde par un livre saint là où il y a un rapport morbide à la femme, à la sexualité, au corps, au désir. Et ma défense de la femme participe de la défense de ma propre liberté.
Le livre saint n'a rien à voir, les traditions ont pris le dessus à travers des interprétations sur-mesures. Coté charnel le porteur de ce même livre vivait pleinement sa sexualité et ses phantasmes et profitait des avantages de la vie, dans un cadre bien sur.
Le cercle vicieux de la peur du jugement de l'autre, de l'entourage, de la qualité médiocre du mâle a résulté sur des femmes effacées, cloitrées derrière les portes closes de maisons.

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