Interrogé par « Le Monde » sur le départ, prévu en 2014, des troupes occidentales d’Afghanistan, l’ambassadeur russe à Kaboul n’a pu s’empêcher d’évoquer l’expérience — et les erreurs — de l’Union soviétique dans les années 1980. Mais il y a trente ans, l’URSS s’appuyait sur un mouvement communiste autochtone. Lequel, indocile et divisé, a précipité l’engagement de Moscou dans un conflit meurtrier.
Devant les maisons de thé et les étals de Kaboul, on tombe parfois sur le portrait d’un homme sévère au visage rond, arborant moustache et cheveux noirs. C’est celui de Mohammed Najibullah, dernier président communiste du pays. Membre du Parti démocratique populaire d’Afghanistan (People’s Democratic Party of Afghanistan, PDPA) depuis la fin des années 1960, il a longtemps dirigé la police secrète, avant d’être porté à la tête de l’Etat en 1986. Après le retrait des forces soviétiques, en 1989, Najibullah s’accroche au pouvoir pendant trois ans. Il périt aux mains des talibans en 1996.
Quand on interroge les habitants de Kaboul sur ces affiches et cartes postales à la gloire de leur ancien dirigeant, les réponses se ressemblent. Pour certains, « c’était un président fort, on avait une armée puissante » ; pour d’autres, « à l’époque, tout fonctionnait bien, Kaboul était propre ». Le propriétaire d’une maison de thé explique simplement que « Najib a combattu le Pakistan ». Ainsi, on ne se souvient pas tant du « communiste » — un terme vague pour de nombreux Afghans — que du modernisateur et du patriote.
Pour comprendre les raisons qui ont fait de Najibullah un tel emblème, il faut se replonger dans l’histoire des relations de l’Union soviétique avec l’Afghanistan. L’intérêt de l’URSS pour cette région ne date pas de la guerre froide. Dès les années 1920, elle combattait les rebelles musulmans dans les zones limitrophes d’Asie centrale. La décennie suivante, elle écrasait ces basmaci (bandits) avec l’aide de l’armée royale afghane. La stabilité du pays était alors perçue comme un enjeu crucial pour la sécurité de l’Asie centrale soviétique. A partir du début des années 1950, l’Afghanistan compte parmi les quatre plus gros bénéficiaires de l’aide de Moscou, qui envoie des ingénieurs et invite des milliers d’étudiants, de techniciens et de militaires pour les former.
« Une affaire improvisée dans la hâte »
A la fin de la décennie, les Etats-Unis s’intéressent eux aussi à l’Afghanistan. Une concurrence s’instaure entre les deux superpuissances, qui rivalisent de générosité pour « aider » la population locale (1). Les Américains dressent un barrage sur le fleuve Helmand afin d’irriguer et d’alimenter en électricité les régions désertiques du Sud ; les Russes construisent le tunnel de Salang — l’un des plus hauts du monde — pour relier les régions du Nord et du Sud. Les premiers fournissent l’électronique, les systèmes de communication et le radar de l’aéroport de Kaboul ; les seconds en conçoivent l’infrastructure.
De manière surprenante, les premiers chefs des moudjahidins (les partisans de la lutte contre les Soviétiques), dont M. Ismaïl Khan, qui a lancé la rébellion à Herat en 1979, étaient d’anciens militaires formés en URSS. Et, à l’inverse, une partie des intellectuels afghans, comme le premier ministre Hafizullah Amin, ont fait leurs études aux Etats-Unis avant de devenir militants communistes, puis membres du gouvernement.
Le coup d’Etat communiste d’avril 1978 apparaît comme la conséquence indirecte d’une précédente révolte. A partir de 1969, en effet, l’Afghanistan connaît plusieurs années de sécheresse et de famine. Quatre ans plus tard, le peuple meurt littéralement de faim dans la province de Ghor, au centre du pays. Le général Mohammed Daoud renverse son cousin, le roi Mohammed Zahir Chah, abolit la monarchie, puis établit un gouvernement républicain. Il devient, en 1973, le premier président de la République d’Afghanistan.
Une fois au pouvoir, Daoud perpétue ce qui était alors une politique économique assez répandue, recourant à la planification et à l’investissement public pour bâtir un secteur industriel privé et créer un marché intérieur. Le traitement de ses ennemis politiques — les islamistes et les communistes, eux-mêmes opposés les uns aux autres — mêle la répression et la cooptation. Mais l’hostilité grandissante à leur encontre conduit certains islamistes, tels le Tadjik Ahmed Chah Massoud et le Pachtoun Gulbuddin Hekmatyar, à s’exiler au Pakistan.
La violence du régime précipite également les événements de 1978, cette « affaire improvisée dans la hâte », selon les mots de Jonathan Steele (2). Le 17 avril, Mir Akbar Khyber, un membre influent et apprécié du PDPA, est assassiné en pleine rue. Les soupçons se portent d’emblée sur le gouvernement. Deux jours plus tard, le PDPA organise une manifestation de protestation qui rassemble près de quinze mille personnes et se termine par une rafle policière. Craignant que celle-ci ne soit qu’un prélude à leur extermination, les militaires communistes attaquent le palais présidentiel, tuent Daoud et prennent le pouvoir.
Les responsables soviétiques, notamment ceux du KGB en poste à Kaboul, sont pris de court. Selon eux, l’Afghanistan n’est pas plus mûr pour le socialisme que le PDPA n’est prêt à gouverner. Le parti est en effet déchiré entre deux factions. Le Khalq (« le Peuple »), le courant majoritaire et radical, a organisé le coup d’Etat. Il tire son soutien de la population parlant le pachtou qui s’est installée depuis peu dans les villes pour trouver du travail et pour accéder à l’éducation. Frange minoritaire et modérée, le Parcham (« l’Etendard ») est quant à lui ancré dans les classes moyennes urbaines qui parlent le dari.
Le début de règne du Khalq est sanglant. Quarante généraux et alliés politiques de Daoud, dont deux anciens premiers ministres, sont exécutés sommairement. Parmi les autres personnes emprisonnées ou assassinées, des islamistes, des maoïstes et même des membres du Parcham.
Cette violence suscite l’inquiétude des Soviétiques. Malgré diverses réformes progressistes — interdiction du mariage des enfants, réduction de la dot, annulation des emprunts immobiliers ruraux, campagne d’alphabétisation pour les hommes et les femmes (chaque groupe étant éduqué séparément), réforme agraire, etc. —, des erreurs de gestion suscitent la réaction brutale d’une partie de la population (3).
M. Saleh Mohammed Zeary, un vieux responsable communiste dont Steele a retrouvé la trace dans un immeuble modeste de Londres, explique la résistance en ces termes : « Au début, les paysans étaient heureux, mais quand ils ont su qu’on était communistes, ils ont changé d’attitude. Le monde entier était contre nous. Ils ont dit qu’on ne croyait pas en l’islam, et ils n’avaient pas tort. Ils voyaient bien qu’on ne priait pas. On a affranchi les femmes du poids de la dot et ils ont dit qu’on était partisans de l’amour libre. » Un autre ancien membre du PDPA, également installé dans la capitale britannique, se rappelle que les dirigeants du parti au pouvoir « voulaient éradiquer l’analphabétisme en cinq ans. C’était ridicule. La réforme agraire n’était pas populaire. Ils promulguaient des décrets prétendument révolutionnaires qu’ils voulaient appliquer par la force. La société n’était pas prête. Le peuple n’avait pas été consulté ».
Conçues dans l’urgence, les réformes du PDPA souffrent de la vieille division de la société afghane entre villes et campagnes. Les jeunes citadins idéalistes et éduqués ne comprennent pas le monde rural et souhaitent le remodeler, tandis que les habitants de villages aux murs de terre séchée ne montrent aucune sympathie pour la bureaucratie urbaine. Que les dimensions sociales et culturelles des réformes aient été mal accueillies car elles menaçaient les privilèges des mollahs, des maliks (chefs de village) et des grands propriétaires n’a rien de surprenant ; mais, plus troublant, les aspects économiques progressistes du programme se sont également vus rejetés par une paysannerie dévote.
Bien que pauvre et inégalitaire, l’Afghanistan des années 1970 ne souffre pas de la concentration agraire qui caractérisait, par exemple, la Chine et le Mexique prérévolutionnaires. Comme l’explique Steele, les paysans avaient souvent « des liens religieux, claniques et familiaux avec leurs propriétaires et n’étaient pas prêts à outrepasser leur autorité ». La société rurale, qui a toujours joui d’une certaine autonomie par rapport à Kaboul, se sent menacée. Elle se tourne progressivement vers la résistance armée, rejoignant les partis islamistes qui ont fui au Pakistan durant la répression orchestrée par Daoud.
Certaines erreurs techniques enveniment encore la situation pour le PDPA. Dans leur hâte, les communistes de Kaboul redistribuent la terre, mais pas l’eau : une faute qui révèle leur ignorance de l’agriculture locale. Ils abolissent le système de prêts financiers iniques des bazars, mais n’établissent pas de programme de crédit de substitution pour aider les paysans démunis. De leur côté, les Soviétiques ne cessent d’inviter Kaboul à abandonner ou à différer les réformes les plus radicales.
Les communistes ne sont pas les premiers modernisateurs afghans à connaître des déconvenues. Le « prince rouge », Amanullah Khan, qui avait expulsé les Britanniques en 1919, fut détrôné dix ans plus tard par une rébellion tribale qui s’opposait à sa politique de modernisation d’inspiration kémaliste. Il avait imposé une réforme agraire minimale, donné le droit de vote aux femmes et commencé à éduquer les filles. Les élites rurales ont apprécié les belles routes, mais pas les impôts pour les financer ; le peuple des campagnes a accepté les améliorations agricoles et l’éducation, mais pas l’assaut contre le patriarcat.
Devant les maisons de thé et les étals de Kaboul, on tombe parfois sur le portrait d’un homme sévère au visage rond, arborant moustache et cheveux noirs. C’est celui de Mohammed Najibullah, dernier président communiste du pays. Membre du Parti démocratique populaire d’Afghanistan (People’s Democratic Party of Afghanistan, PDPA) depuis la fin des années 1960, il a longtemps dirigé la police secrète, avant d’être porté à la tête de l’Etat en 1986. Après le retrait des forces soviétiques, en 1989, Najibullah s’accroche au pouvoir pendant trois ans. Il périt aux mains des talibans en 1996.
Quand on interroge les habitants de Kaboul sur ces affiches et cartes postales à la gloire de leur ancien dirigeant, les réponses se ressemblent. Pour certains, « c’était un président fort, on avait une armée puissante » ; pour d’autres, « à l’époque, tout fonctionnait bien, Kaboul était propre ». Le propriétaire d’une maison de thé explique simplement que « Najib a combattu le Pakistan ». Ainsi, on ne se souvient pas tant du « communiste » — un terme vague pour de nombreux Afghans — que du modernisateur et du patriote.
Pour comprendre les raisons qui ont fait de Najibullah un tel emblème, il faut se replonger dans l’histoire des relations de l’Union soviétique avec l’Afghanistan. L’intérêt de l’URSS pour cette région ne date pas de la guerre froide. Dès les années 1920, elle combattait les rebelles musulmans dans les zones limitrophes d’Asie centrale. La décennie suivante, elle écrasait ces basmaci (bandits) avec l’aide de l’armée royale afghane. La stabilité du pays était alors perçue comme un enjeu crucial pour la sécurité de l’Asie centrale soviétique. A partir du début des années 1950, l’Afghanistan compte parmi les quatre plus gros bénéficiaires de l’aide de Moscou, qui envoie des ingénieurs et invite des milliers d’étudiants, de techniciens et de militaires pour les former.
« Une affaire improvisée dans la hâte »
A la fin de la décennie, les Etats-Unis s’intéressent eux aussi à l’Afghanistan. Une concurrence s’instaure entre les deux superpuissances, qui rivalisent de générosité pour « aider » la population locale (1). Les Américains dressent un barrage sur le fleuve Helmand afin d’irriguer et d’alimenter en électricité les régions désertiques du Sud ; les Russes construisent le tunnel de Salang — l’un des plus hauts du monde — pour relier les régions du Nord et du Sud. Les premiers fournissent l’électronique, les systèmes de communication et le radar de l’aéroport de Kaboul ; les seconds en conçoivent l’infrastructure.
De manière surprenante, les premiers chefs des moudjahidins (les partisans de la lutte contre les Soviétiques), dont M. Ismaïl Khan, qui a lancé la rébellion à Herat en 1979, étaient d’anciens militaires formés en URSS. Et, à l’inverse, une partie des intellectuels afghans, comme le premier ministre Hafizullah Amin, ont fait leurs études aux Etats-Unis avant de devenir militants communistes, puis membres du gouvernement.
Le coup d’Etat communiste d’avril 1978 apparaît comme la conséquence indirecte d’une précédente révolte. A partir de 1969, en effet, l’Afghanistan connaît plusieurs années de sécheresse et de famine. Quatre ans plus tard, le peuple meurt littéralement de faim dans la province de Ghor, au centre du pays. Le général Mohammed Daoud renverse son cousin, le roi Mohammed Zahir Chah, abolit la monarchie, puis établit un gouvernement républicain. Il devient, en 1973, le premier président de la République d’Afghanistan.
Une fois au pouvoir, Daoud perpétue ce qui était alors une politique économique assez répandue, recourant à la planification et à l’investissement public pour bâtir un secteur industriel privé et créer un marché intérieur. Le traitement de ses ennemis politiques — les islamistes et les communistes, eux-mêmes opposés les uns aux autres — mêle la répression et la cooptation. Mais l’hostilité grandissante à leur encontre conduit certains islamistes, tels le Tadjik Ahmed Chah Massoud et le Pachtoun Gulbuddin Hekmatyar, à s’exiler au Pakistan.
La violence du régime précipite également les événements de 1978, cette « affaire improvisée dans la hâte », selon les mots de Jonathan Steele (2). Le 17 avril, Mir Akbar Khyber, un membre influent et apprécié du PDPA, est assassiné en pleine rue. Les soupçons se portent d’emblée sur le gouvernement. Deux jours plus tard, le PDPA organise une manifestation de protestation qui rassemble près de quinze mille personnes et se termine par une rafle policière. Craignant que celle-ci ne soit qu’un prélude à leur extermination, les militaires communistes attaquent le palais présidentiel, tuent Daoud et prennent le pouvoir.
Les responsables soviétiques, notamment ceux du KGB en poste à Kaboul, sont pris de court. Selon eux, l’Afghanistan n’est pas plus mûr pour le socialisme que le PDPA n’est prêt à gouverner. Le parti est en effet déchiré entre deux factions. Le Khalq (« le Peuple »), le courant majoritaire et radical, a organisé le coup d’Etat. Il tire son soutien de la population parlant le pachtou qui s’est installée depuis peu dans les villes pour trouver du travail et pour accéder à l’éducation. Frange minoritaire et modérée, le Parcham (« l’Etendard ») est quant à lui ancré dans les classes moyennes urbaines qui parlent le dari.
Le début de règne du Khalq est sanglant. Quarante généraux et alliés politiques de Daoud, dont deux anciens premiers ministres, sont exécutés sommairement. Parmi les autres personnes emprisonnées ou assassinées, des islamistes, des maoïstes et même des membres du Parcham.
Cette violence suscite l’inquiétude des Soviétiques. Malgré diverses réformes progressistes — interdiction du mariage des enfants, réduction de la dot, annulation des emprunts immobiliers ruraux, campagne d’alphabétisation pour les hommes et les femmes (chaque groupe étant éduqué séparément), réforme agraire, etc. —, des erreurs de gestion suscitent la réaction brutale d’une partie de la population (3).
M. Saleh Mohammed Zeary, un vieux responsable communiste dont Steele a retrouvé la trace dans un immeuble modeste de Londres, explique la résistance en ces termes : « Au début, les paysans étaient heureux, mais quand ils ont su qu’on était communistes, ils ont changé d’attitude. Le monde entier était contre nous. Ils ont dit qu’on ne croyait pas en l’islam, et ils n’avaient pas tort. Ils voyaient bien qu’on ne priait pas. On a affranchi les femmes du poids de la dot et ils ont dit qu’on était partisans de l’amour libre. » Un autre ancien membre du PDPA, également installé dans la capitale britannique, se rappelle que les dirigeants du parti au pouvoir « voulaient éradiquer l’analphabétisme en cinq ans. C’était ridicule. La réforme agraire n’était pas populaire. Ils promulguaient des décrets prétendument révolutionnaires qu’ils voulaient appliquer par la force. La société n’était pas prête. Le peuple n’avait pas été consulté ».
Conçues dans l’urgence, les réformes du PDPA souffrent de la vieille division de la société afghane entre villes et campagnes. Les jeunes citadins idéalistes et éduqués ne comprennent pas le monde rural et souhaitent le remodeler, tandis que les habitants de villages aux murs de terre séchée ne montrent aucune sympathie pour la bureaucratie urbaine. Que les dimensions sociales et culturelles des réformes aient été mal accueillies car elles menaçaient les privilèges des mollahs, des maliks (chefs de village) et des grands propriétaires n’a rien de surprenant ; mais, plus troublant, les aspects économiques progressistes du programme se sont également vus rejetés par une paysannerie dévote.
Bien que pauvre et inégalitaire, l’Afghanistan des années 1970 ne souffre pas de la concentration agraire qui caractérisait, par exemple, la Chine et le Mexique prérévolutionnaires. Comme l’explique Steele, les paysans avaient souvent « des liens religieux, claniques et familiaux avec leurs propriétaires et n’étaient pas prêts à outrepasser leur autorité ». La société rurale, qui a toujours joui d’une certaine autonomie par rapport à Kaboul, se sent menacée. Elle se tourne progressivement vers la résistance armée, rejoignant les partis islamistes qui ont fui au Pakistan durant la répression orchestrée par Daoud.
Certaines erreurs techniques enveniment encore la situation pour le PDPA. Dans leur hâte, les communistes de Kaboul redistribuent la terre, mais pas l’eau : une faute qui révèle leur ignorance de l’agriculture locale. Ils abolissent le système de prêts financiers iniques des bazars, mais n’établissent pas de programme de crédit de substitution pour aider les paysans démunis. De leur côté, les Soviétiques ne cessent d’inviter Kaboul à abandonner ou à différer les réformes les plus radicales.
Les communistes ne sont pas les premiers modernisateurs afghans à connaître des déconvenues. Le « prince rouge », Amanullah Khan, qui avait expulsé les Britanniques en 1919, fut détrôné dix ans plus tard par une rébellion tribale qui s’opposait à sa politique de modernisation d’inspiration kémaliste. Il avait imposé une réforme agraire minimale, donné le droit de vote aux femmes et commencé à éduquer les filles. Les élites rurales ont apprécié les belles routes, mais pas les impôts pour les financer ; le peuple des campagnes a accepté les améliorations agricoles et l’éducation, mais pas l’assaut contre le patriarcat.
Commentaire