L'amitié entre un homme et une femme
Une lectrice m'a contactée pour me demander de parler de l'amitié entre un homme et une femme?
• Ce genre d'amitié peut il exister vraiment?
• Est il possible d'imaginer une amitié sincère de ce genre dénuée de toute arrière pensée, de tout malentendu?
• Ensuite, une amitié de cette nature, si elle devait exister vraiment, ne risque t elle pas de basculer ou de dériver pour emprunter une voix confuse et débordante?
C'est dire combien le concept d'amitié en lui-même mérite d'être cerné et peut être même d'être défini pour pouvoir trancher dans un sens ou dans un autre.
Pour ma part, je me pose une question plus générale et plus révélatrice d'une situation vers laquelle l'humanité toute entière s'oriente et qui tend à remettre en cause l'existence de l'amitié dans son principe de base et non seulement entre un homme et une femme. La vie des gens a tellement été envahie par des considérations matérialistes et égoïstes qu'on n'accorde plus beaucoup d'importance aux vieux principes valeureux telle que l'amitié, la générosité, la tolérance et la simplicité. Les choses sont devenues telles que nous choisissons nos ami(e) s en fonction de nos propres intérêts ou au pire des cas, en fonction d'intérêts mutuels. Une fois ces mêmes intérêts disparus, l'amitié s'estompe et marque sa fin.
Ceci nous amène à conclure que le principe même de l'amitié sincère et désintéressée est remis en cause par la majorité des humains que nous sommes et que, de plus en plus, les liens d'amitié se fragilisent et ont tendance à épouser un cachet temporaire qui s'estompe dès que ce lien ne permet aucun intérêt pour l'une des deux parties. Plus grave encore, l'intérêt commun se définit généralement par des considérations purement matérialistes ou mercantilistes alors que l'intérêt mutuel aurait été largement admis et défendu s'agissant de valeurs morales communes et partagées, d'idéaux défendus ou de causes communes épousées. En religion musulmane, on appellerait cette forme d'amitié de la fraternité pour la cause de dieu et celle-là est dénuée d'intérêts mercantiles ou matérialistes.
Les valeurs morales entre humains ont tellement régressées qu'il est devenu difficile de croire qu'il puisse exister une amitié sincère entre un homme et une femme sans que celle-là ne déborde vers d'autres considérations cette fois d'ordre sexuel. Là aussi, on remarquera la prédominance de l'aspect physique, donc matérialiste d'un lien au dépend d'une autre forme de lien qui serait basée sur le partage de valeurs communes, le respect mutuel et la disponibilité de l'une des deux parties pour l'autre sans autres fausses considérations.
Il est vrai qu'une amitié entre un homme et une femme n'est pas dénuée de risque de dérapage. Tant qu'il existera cet aspect d'attirance entre un homme et une femme et tant que les limites d'une relation ne sont pas définies et tant que le respect de certaines considérations particulières à chacune des deux parties n'est pas observé, il planera toujours ce risque de dérapage.
A ce niveau, il devient aisé de comprendre que ce n'est pas le principe de l'amitié entre un homme et une femme qui doit être remis en cause mais plutôt la manière de la vivre, de la pratiquer ainsi que le sens qu'on doit lui accorder et les garde fou avec lesquels on doit l'entourer. Beaucoup, lorsqu'ils entendent le terme de garde fou réagissent allergiquement et prônent plutôt la liberté d'action et celle de donner libre cours a ses sensations alors que, humains que nous sommes, nous ne sommes pas à l'abri de tentations diaboliques, d'idées qui ne sont pas dénuées de déraison et d'écarts de conduite qui peuvent nous conduire vers l'irréparable sans pour autant réussir à réaliser nos vraies attentes, nos nobles désirs.
Il faut savoir, en fait, que nous ne devons pas donner libre cours à nos sensations parfois bestiales et parfois pleines de faiblesse et de fragilité. Que notre vie doit être guidée par la raison et qu'aucun sentiment aussi noble soit il (plutôt du domaine de la croyance qu'autre chose) ne doit justifier nos écarts de conduite qui peuvent nous conduire vers des situations irréparables, tragiques et préjudiciables pour toute relation.
Ainsi donc, si nous sommes capables d'observer ces bonnes règles, si nous sommes conscients du fait que l'amitié ne doit pas nous faire oublier nos multiples autres obligations telle que notre vie de famille, nous pourrions être amis même avec la gente féminine et vice versa sans que cela déborde vers ce qui va être défini d'une autre manière. Qu'on ne vienne surtout pas me dire que si une relation de cette nature déborde sur autre chose c'est qu'il y a absence d'amour dans le couple. L'amour ne protège pas contre les tentations et l'amour ne saurait justifier les dérapages dans ce domaine.
Je sais que beaucoup ne partageraient pas mon point de vue sur ce sujet mais moi je crois dur comme fer que si l'on arrive à cette forme de perception, il est possible d'envisager une amitié entre un homme et une femme basée sur le respect mutuel, des idéaux partagés, des causes communes défendues et une présence de l'une des deux parties à coté de l'autre en cas de besoin et de nécessité.
C.B.
Une lectrice m'a contactée pour me demander de parler de l'amitié entre un homme et une femme?
• Ce genre d'amitié peut il exister vraiment?
• Est il possible d'imaginer une amitié sincère de ce genre dénuée de toute arrière pensée, de tout malentendu?
• Ensuite, une amitié de cette nature, si elle devait exister vraiment, ne risque t elle pas de basculer ou de dériver pour emprunter une voix confuse et débordante?
C'est dire combien le concept d'amitié en lui-même mérite d'être cerné et peut être même d'être défini pour pouvoir trancher dans un sens ou dans un autre.
Pour ma part, je me pose une question plus générale et plus révélatrice d'une situation vers laquelle l'humanité toute entière s'oriente et qui tend à remettre en cause l'existence de l'amitié dans son principe de base et non seulement entre un homme et une femme. La vie des gens a tellement été envahie par des considérations matérialistes et égoïstes qu'on n'accorde plus beaucoup d'importance aux vieux principes valeureux telle que l'amitié, la générosité, la tolérance et la simplicité. Les choses sont devenues telles que nous choisissons nos ami(e) s en fonction de nos propres intérêts ou au pire des cas, en fonction d'intérêts mutuels. Une fois ces mêmes intérêts disparus, l'amitié s'estompe et marque sa fin.
Ceci nous amène à conclure que le principe même de l'amitié sincère et désintéressée est remis en cause par la majorité des humains que nous sommes et que, de plus en plus, les liens d'amitié se fragilisent et ont tendance à épouser un cachet temporaire qui s'estompe dès que ce lien ne permet aucun intérêt pour l'une des deux parties. Plus grave encore, l'intérêt commun se définit généralement par des considérations purement matérialistes ou mercantilistes alors que l'intérêt mutuel aurait été largement admis et défendu s'agissant de valeurs morales communes et partagées, d'idéaux défendus ou de causes communes épousées. En religion musulmane, on appellerait cette forme d'amitié de la fraternité pour la cause de dieu et celle-là est dénuée d'intérêts mercantiles ou matérialistes.
Les valeurs morales entre humains ont tellement régressées qu'il est devenu difficile de croire qu'il puisse exister une amitié sincère entre un homme et une femme sans que celle-là ne déborde vers d'autres considérations cette fois d'ordre sexuel. Là aussi, on remarquera la prédominance de l'aspect physique, donc matérialiste d'un lien au dépend d'une autre forme de lien qui serait basée sur le partage de valeurs communes, le respect mutuel et la disponibilité de l'une des deux parties pour l'autre sans autres fausses considérations.
Il est vrai qu'une amitié entre un homme et une femme n'est pas dénuée de risque de dérapage. Tant qu'il existera cet aspect d'attirance entre un homme et une femme et tant que les limites d'une relation ne sont pas définies et tant que le respect de certaines considérations particulières à chacune des deux parties n'est pas observé, il planera toujours ce risque de dérapage.
A ce niveau, il devient aisé de comprendre que ce n'est pas le principe de l'amitié entre un homme et une femme qui doit être remis en cause mais plutôt la manière de la vivre, de la pratiquer ainsi que le sens qu'on doit lui accorder et les garde fou avec lesquels on doit l'entourer. Beaucoup, lorsqu'ils entendent le terme de garde fou réagissent allergiquement et prônent plutôt la liberté d'action et celle de donner libre cours a ses sensations alors que, humains que nous sommes, nous ne sommes pas à l'abri de tentations diaboliques, d'idées qui ne sont pas dénuées de déraison et d'écarts de conduite qui peuvent nous conduire vers l'irréparable sans pour autant réussir à réaliser nos vraies attentes, nos nobles désirs.
Il faut savoir, en fait, que nous ne devons pas donner libre cours à nos sensations parfois bestiales et parfois pleines de faiblesse et de fragilité. Que notre vie doit être guidée par la raison et qu'aucun sentiment aussi noble soit il (plutôt du domaine de la croyance qu'autre chose) ne doit justifier nos écarts de conduite qui peuvent nous conduire vers des situations irréparables, tragiques et préjudiciables pour toute relation.
Ainsi donc, si nous sommes capables d'observer ces bonnes règles, si nous sommes conscients du fait que l'amitié ne doit pas nous faire oublier nos multiples autres obligations telle que notre vie de famille, nous pourrions être amis même avec la gente féminine et vice versa sans que cela déborde vers ce qui va être défini d'une autre manière. Qu'on ne vienne surtout pas me dire que si une relation de cette nature déborde sur autre chose c'est qu'il y a absence d'amour dans le couple. L'amour ne protège pas contre les tentations et l'amour ne saurait justifier les dérapages dans ce domaine.
Je sais que beaucoup ne partageraient pas mon point de vue sur ce sujet mais moi je crois dur comme fer que si l'on arrive à cette forme de perception, il est possible d'envisager une amitié entre un homme et une femme basée sur le respect mutuel, des idéaux partagés, des causes communes défendues et une présence de l'une des deux parties à coté de l'autre en cas de besoin et de nécessité.
C.B.
Commentaire