Un tiers des besoins européens en gaz naturel est aujourd'hui couvert par la Russie. Baptisé "Nord Stream 2", le projet de deuxième gazoduc sous-marin, piloté par le géant russe Gazprom, risque d'accroître la dépendance de l'Europe vis-à-vis de son voisin. Reliant Saint-Pétersbourg à la ville allemande de Lubmin, ce pipeline de 1 250 kilomètres devrait permettre d'importer jusqu'à 110 milliards de mètres cube de gaz naturel par an.
Les États-Unis s'agacent de cette menace hégémonique germano-russe. Car Washington souhaiterait augmenter l'exportation de son gaz naturel liquéfié vers le Vieux Continent.
De leur côté, plusieurs pays de l'Est s'opposent rigoureusement à ce chantier, l'Ukraine en tête. Kiev craint notamment de perdre les ressources financières qu'elle tire du transit de ce précieux combustible sur son territoire.
Face à cette nouvelle donne, les détracteurs de Nord Stream 2 continuent de se mobiliser. En 2012, la Commission européenne a ainsi lancé une politique énergétique commune (l'Union de l'énergie).
Les États-Unis s'agacent de cette menace hégémonique germano-russe. Car Washington souhaiterait augmenter l'exportation de son gaz naturel liquéfié vers le Vieux Continent.
De leur côté, plusieurs pays de l'Est s'opposent rigoureusement à ce chantier, l'Ukraine en tête. Kiev craint notamment de perdre les ressources financières qu'elle tire du transit de ce précieux combustible sur son territoire.
Face à cette nouvelle donne, les détracteurs de Nord Stream 2 continuent de se mobiliser. En 2012, la Commission européenne a ainsi lancé une politique énergétique commune (l'Union de l'énergie).
