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L’Algérie est en mesure d’organiser un festival arabe

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  • L’Algérie est en mesure d’organiser un festival arabe

    Selon M’hamed Benguettaf, le directeur du Théâtre national algérien.
    "Alger capitale de la culture Arabe", etait belle une reussite, alors pourquoi pas un festival ?

    C’est une figure marquante du théâtre algérien. Il est comédien et auteur de plusieurs pièces théâtrales. Il a travaillé à la radio et a passé une grande partie de sa carrière au Théâtre national algérien. Il a contribué avec d’autres figures théâtrales à fonder la compagnie Masrah el-qalaâ (théâtre de la citadelle).

    M’hamed Benguettaf est depuis 2003 directeur du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi (TNA) et commissaire depuis 2006 du festival national du théâtre professionnel. Le Jeune Indépendant : Entre l’édition précédente et celle de cette année, quelle est votre évaluation ? M’hamed Benguettaf : je pense qu’il y a eu une amélioration.

    En 2006, il y avait seulement la participation de sept troupes algériennes et un colloque. Cette année, c’est une édition arabe, étant donné qu’elle a reçu neuf pays de tradition théâtrale qui y ont contribué en off. Il y a eu aussi un colloque d’une dimension universelle, puisque son thème est «Le théâtre arabe, depuis sa naissance jusqu’à son occidentalisation», qui est un thème très important.

    Il est à signaler la participation conséquente de la jeunesse dans cette édition 2007 et la qualité des pièces théâtrales présentées avec un côté esthétique et artistique qui a atteint un très bon niveau. Cela, grâce aux moyens qu’avait mis le ministère de la Culture à la disposition des troupes participant au concours.

    D’ailleurs, cette année aucun prix n’a été supprimé. Bien au contraire, deux autres prix ont été ajoutés pour récompenser les meilleurs espoirs féminins et masculins. La différence, par rapport à l’année dernière, est la présence de plusieurs personnalités arabes.

    Nous avons accueilli une trentaine de sommités du monde du cinéma et du théâtre. Nous avons prouvé que l’Algérie est capable d’organiser un festival arabe, à condition d’avoir plus d’espaces. Ce sont surtout les structures de spectacle qui manquent.

    Autrement, en matière d’organisation, de travail d’artiste et d’esthétique, nous avons largement les capacités. Durant ce festival, nous avons découvert plusieurs artistes talentueux Que pensez-vous de cette relève ? Depuis ma venue en 2003 à la tête de la direction du théâtre, mon discours n’a pas changé.

    Notre rôle consiste à ouvrir les portes de nos théâtres à cette jeune relève, qui a une formation académique. Depuis cette date, le Théâtre national algérien a de tout temps ouvert ses portes aux jeunes talents, au niveau de l’écriture, au niveau de la mise en scène, au niveau de l’interprétation et même de la scénographie.

    De manière à éclairer ces jeunes talents pour travailler dans la sérénité en leur donnant les moyens que possède le TNA. Je suis heureux que mon but se concrétise. J’avais déjà dit que la survie du théâtre est liée à la multiplication des associations théâtrales et que cette relève doit participer à cette dynamique culturelle.

    Je ne peux qu’être heureux et optimiste pour l’avenir du théâtre. Ce qui se joue sur scène le prouve largement. Après cette édition arabe du festival national du théâtre professionnel, quel sera l’avenir de cette manifestation l’année prochaine ? Après cette édition 2007, qui s’est déroulée sous les couleurs d’une édition arabe dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», nous espérons la participation de huit théâtres professionnels et de deux festivals institutionnalisés et locaux, l’un à Sidi Bel Abbès et l’autre à Annaba.

    Nous sommes donc dix troupes de théâtre en compétion. Nous inviterons certainement quelques troupes indépendantes ou quelques coopératives pour animer les sites que nous aurons choisis et qui seront situés essentiellement à Alger et dans les environs, jusqu’à 200 ou 300 kilomètre de la capitale.

    Ils animeront ainsi les scènes de théâtre, ce que nous appelons communément le off. Les intervenants au colloque ont émis des points et des recommandations. Resteront-ils de simples avis ou y aura-t-il une vraie volonté pour leur mise en application ? Il est vrai que les intervenants ont émis quelques recommandations, mais nous, nous sommes sur le terrain.

    Nous allons prendre en considération ces conseils et examiner ce qui est en premier lieu nécessaire et vital. Voir aussi ce qu’on peut réaliser et mettre en pratique. D’autant plus que les actes du colloque vont être publiés, car c’est un document d’une très grande importance pour nos étudiants qui pourrait constituer la base de plusieurs recherches dans le théâtre.

    - Le Jeune Independant

  • #2
    Thirga.ounevdhou

    ALGER , capitale de la culture arabe !!! une enieme mascarade !!!! on ne voit rien !! pas l'ombre d'une manifestation populaire !!! ce sont juste quelques banderoles hideuses qui nous rappellent cette manif . faussement grandiose !
    Le pouvoir omet l'essentiel : Alger n'est pas arabe !!!
    Moi j'ai un orgue de barbarie
    Et je vais pourrir leur pays !! Raphaël

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