Le scoutisme (de l'anglais scout, lui même issu du vieux Français "Escoute" signifiant éclaireur) est un mouvement de jeunesse créé par Lord Robert Baden-Powell.
Les membres sont appelés des scouts (suivant le terme anglais international d'origine) et parfois éclaireurs (sa traduction) en pays francophones (mais ce terme désigne alors plus particulièrement les scouts de 12 à 17 ans environ).
Le guidisme est le correspondant féminin du scoutisme.
Aujourd'hui, depuis quelques années, le scoutisme est coéduqué (les filles et les garçons font des activités en commun) dans certains mouvements tel que les Scouts et Guides de France mais le guidisme existe toujours malgré tout.
Origines
Les prémices d'une idée de scoutisme datent du siège de Mafeking en Afrique du Sud au cours de la seconde guerre des Boers (1899-1902) au cours de laquelle Baden-Powell sert comme officier de commandement. Avec beaucoup d'astuce et de courage communicatif, il réussit à sauver la ville de Mafeking qui était assiégée depuis 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. Baden-Powell utilisa les jeunes de la ville appelés les cadets comme messagers pour transmettre des messages à pied et à vélo, comme observateurs, sentinelles et éclaireurs.
À la libération de la ville, le 16 mai 1900, Baden-Powell est acclamé comme un héros et est nommé major-général par la reine elle-même. Il prouva que des jeunes étaient tout à fait capables de réussir une mission, pourvu qu'on leur fasse confiance. Il publie ses observations sous le nom de « scouting » (l’art des éclaireurs) dans un petit fascicule destiné aux militaires appelé : « Aids to scouting ».
À son retour en Angleterre, Baden-Powell fut accueilli triomphalement. Il constate que « Aids to scouting » a un immense succès auprès des garçons britanniques et est utilisé par des éducateurs. Il reçoit même beaucoup de courriers de garçons lui demandant des conseils. Marqué par la jeunesse britannique des quartiers désœuvrés par la drogue et le tabac, souvent en mauvaise santé et délinquants, il décide de mettre en pratique toutes les tactiques qu’il a observées à la guerre au service de jeunes garçons et dans une optique de paix."Sa carrière lui a permis de connaître les hommes pour leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes avec bienveillance et patience", commente Michel Seyrat, spécialiste de la pensée du fondateur du scoutisme.
« À la fin de ma carrière militaire », dit Baden-Powell, « je me mis à l'œuvre pour transformer ce qui était un art d'apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d'apprendre aux jeunes à faire la paix ; le scoutisme n'a rien de commun avec les principes militaires. »
En 1907, alors âgé de 50 ans, il organise un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons de différentes classes sociales sur l'île de Brownsea, qui débute le 29 juillet. Il y teste ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance.
À la suite de ce camp, Sir William Smith (fondateur des « boy’s brigade ») lui demande d’écrire un ouvrage sur la manière dont le « Scouting » pouvait être adapté à la jeunesse qu’il appelle : Scouting for boys (Éclaireurs).
Baden-Powell pensait alors que ce livre pourrait donner des idées aux jeunes pour se regrouper en organisations. En effet, les premières patrouilles de scouts furent créées et Baden-Powell reçut de nombreuses demandes d'aide. Il les encouragea et le développement du mouvement scout commença au Royaume-Uni avec la création des scouts marins, des scouts de l'air et d'autres unités spécialisées.
Baden-Powell ne pouvant plus conseiller personnellement chaque jeune qui lui demandait de l'aide, il décida de mettre en place une formation des adultes pour l'encadrement. Le Wood Badge course est alors créé à ce propos. En 1919, Gilwell Park près de Londres est acheté afin d'être utilisé comme camp et site d'entraînement pour les adultes.(*)

Baden Powell savait-il, lorsqu’il emmena avec lui les premiers garçons du scoutisme sur l’île de Brownsea qu’il allait fonder un mouvement de jeune qui allait marquer le monde ? Peut-être pas… mais il avait la certitude qu’il fallait proposer aux jeunes une méthode nouvelle d’éducation et il a osé ! Il a osé car il était un homme d’action qui ne croyait pas beaucoup aux grands discours s’ils ne sont pas accompagnés de l’action.
A ce moment là, pour lui, tout était à construire : il n’avait pas encore pensé le scoutisme avec sa promesse et sa progression. Mais il avait 2 certitudes :
Partant de ces 2 certitudes acquises de sa propre expérience, il a osé démarrer une grande et belle aventure sans savoir où cela le mènerait. Il a fait preuve d’audace. Cette audace qui, parfois, manque aujourd’hui au scoutisme et à l’Église, qui fait qu’on réfléchis parfois trop longtemps pour savoir s’il faut faire ou non au lieu d’agir.(**)

(*) wikipédia
(**)La fraternité du scoutisme .
Les membres sont appelés des scouts (suivant le terme anglais international d'origine) et parfois éclaireurs (sa traduction) en pays francophones (mais ce terme désigne alors plus particulièrement les scouts de 12 à 17 ans environ).
Le guidisme est le correspondant féminin du scoutisme.
Aujourd'hui, depuis quelques années, le scoutisme est coéduqué (les filles et les garçons font des activités en commun) dans certains mouvements tel que les Scouts et Guides de France mais le guidisme existe toujours malgré tout.
Origines
Les prémices d'une idée de scoutisme datent du siège de Mafeking en Afrique du Sud au cours de la seconde guerre des Boers (1899-1902) au cours de laquelle Baden-Powell sert comme officier de commandement. Avec beaucoup d'astuce et de courage communicatif, il réussit à sauver la ville de Mafeking qui était assiégée depuis 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. Baden-Powell utilisa les jeunes de la ville appelés les cadets comme messagers pour transmettre des messages à pied et à vélo, comme observateurs, sentinelles et éclaireurs.
À la libération de la ville, le 16 mai 1900, Baden-Powell est acclamé comme un héros et est nommé major-général par la reine elle-même. Il prouva que des jeunes étaient tout à fait capables de réussir une mission, pourvu qu'on leur fasse confiance. Il publie ses observations sous le nom de « scouting » (l’art des éclaireurs) dans un petit fascicule destiné aux militaires appelé : « Aids to scouting ».
À son retour en Angleterre, Baden-Powell fut accueilli triomphalement. Il constate que « Aids to scouting » a un immense succès auprès des garçons britanniques et est utilisé par des éducateurs. Il reçoit même beaucoup de courriers de garçons lui demandant des conseils. Marqué par la jeunesse britannique des quartiers désœuvrés par la drogue et le tabac, souvent en mauvaise santé et délinquants, il décide de mettre en pratique toutes les tactiques qu’il a observées à la guerre au service de jeunes garçons et dans une optique de paix."Sa carrière lui a permis de connaître les hommes pour leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes avec bienveillance et patience", commente Michel Seyrat, spécialiste de la pensée du fondateur du scoutisme.
« À la fin de ma carrière militaire », dit Baden-Powell, « je me mis à l'œuvre pour transformer ce qui était un art d'apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d'apprendre aux jeunes à faire la paix ; le scoutisme n'a rien de commun avec les principes militaires. »
En 1907, alors âgé de 50 ans, il organise un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons de différentes classes sociales sur l'île de Brownsea, qui débute le 29 juillet. Il y teste ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance.
À la suite de ce camp, Sir William Smith (fondateur des « boy’s brigade ») lui demande d’écrire un ouvrage sur la manière dont le « Scouting » pouvait être adapté à la jeunesse qu’il appelle : Scouting for boys (Éclaireurs).
Baden-Powell pensait alors que ce livre pourrait donner des idées aux jeunes pour se regrouper en organisations. En effet, les premières patrouilles de scouts furent créées et Baden-Powell reçut de nombreuses demandes d'aide. Il les encouragea et le développement du mouvement scout commença au Royaume-Uni avec la création des scouts marins, des scouts de l'air et d'autres unités spécialisées.
Baden-Powell ne pouvant plus conseiller personnellement chaque jeune qui lui demandait de l'aide, il décida de mettre en place une formation des adultes pour l'encadrement. Le Wood Badge course est alors créé à ce propos. En 1919, Gilwell Park près de Londres est acheté afin d'être utilisé comme camp et site d'entraînement pour les adultes.(*)

Baden Powell savait-il, lorsqu’il emmena avec lui les premiers garçons du scoutisme sur l’île de Brownsea qu’il allait fonder un mouvement de jeune qui allait marquer le monde ? Peut-être pas… mais il avait la certitude qu’il fallait proposer aux jeunes une méthode nouvelle d’éducation et il a osé ! Il a osé car il était un homme d’action qui ne croyait pas beaucoup aux grands discours s’ils ne sont pas accompagnés de l’action.
A ce moment là, pour lui, tout était à construire : il n’avait pas encore pensé le scoutisme avec sa promesse et sa progression. Mais il avait 2 certitudes :
- Les jeunes sont capables de tout dès lors qu’on leur fait confiance. Le scoutisme doit donc se fonder sur la confiance qui est donné au jeune.
- L’éducation des jeunes doit passer par l’action et par le jeu. Le scoutisme doit avant tout être synonyme d’action dans la nature.
Partant de ces 2 certitudes acquises de sa propre expérience, il a osé démarrer une grande et belle aventure sans savoir où cela le mènerait. Il a fait preuve d’audace. Cette audace qui, parfois, manque aujourd’hui au scoutisme et à l’Église, qui fait qu’on réfléchis parfois trop longtemps pour savoir s’il faut faire ou non au lieu d’agir.(**)

(*) wikipédia
(**)La fraternité du scoutisme .
