Les troupes du Niger et de la Guinée “Konakry” ont créé l’événement à Larbaâ Nath Irathen, en amenant avec elles une véritable tempête de sons et de couleurs. Toute la ville a été agréablement secouée par les rythmes venus du fin fond de la brousse africaine. Les gens quittaient les cafés, les maisons pour profiter du spectacle.
La troupe de Guinée “Konakry” a été l’objet de toutes les curiosités, de par les accoutrements, la variété des instruments et les danses endiablées des femmes. Le doundou, qui est un grand tam tam et le bolon, tambour sphérique en peau de chèvre battaient une cadence effrénée tandis que les danseuses s’adonnaient à une chorégraphie endiablée atteignant par moments des rythmes de transe.
On devinait chez elles de grandes capacités physiques et une grande maîtrise gestuelle collective, le balafon est un large instrument traditionnel suspendu au cou et dont la dextérité du joueur tirait une sarabande de notes douces, le spectacle est un régal pour les yeux. Un des musiciens arrivait à jouer en même temps du tamtam d’une main tandis que de l’autre il maniait une sorte de clochette d’où sortaient des sons métalliques, le tout dans cette harmonie parfaite que seule permet la magie africaine.
La troupe folklorique nigérienne a surpris par l’aspect physique de ses grands danseurs élancés à l’allure androgyne. Ces danseurs ont de longues chevelures retombant en longues tresses noires sur les épaules et des traits d’une finesse inattendue, leur accoutrement et les peintures faciales rendent difficile de distinguer les filles des garçons, Doro Rouadda affirme : “La danse est chez nous une tradition de tous les jours, nous dansons et chantons lors de tous les travaux agraires. Toutes les filles et les garçons apprennent à danser et chanter dès le jeune âge. Ça ne s’apprend pas à l’école, ça fait partie de nous”. Cinq danses différentes ont été exécutées.
La grande danse est le Guerewol, suivie du Roum accompagné de rapides battements de mains, l’Oumala, le Yanbli et le Noro. Ils ont été agréablement surpris de l’accueil enthousiaste de la population sevrée de spectacles. A Taourirt Mokrane, les deux troupes se sont produites sur la place “Aâfir” au grand bonheur des habitants, femmes et hommes, ravis de cette agréable incursion africaine. Les enfants particulièrement enthousiastes leur ont fait la fête et se sont montrés très chaleureux à leur égard, à tel point qu’ils suivirent jusqu’à leur départ ces grands artistes africains détenteurs des rythmes de la mère de l’humanité.
Par la Dépêche de Kabylie
La troupe de Guinée “Konakry” a été l’objet de toutes les curiosités, de par les accoutrements, la variété des instruments et les danses endiablées des femmes. Le doundou, qui est un grand tam tam et le bolon, tambour sphérique en peau de chèvre battaient une cadence effrénée tandis que les danseuses s’adonnaient à une chorégraphie endiablée atteignant par moments des rythmes de transe.
On devinait chez elles de grandes capacités physiques et une grande maîtrise gestuelle collective, le balafon est un large instrument traditionnel suspendu au cou et dont la dextérité du joueur tirait une sarabande de notes douces, le spectacle est un régal pour les yeux. Un des musiciens arrivait à jouer en même temps du tamtam d’une main tandis que de l’autre il maniait une sorte de clochette d’où sortaient des sons métalliques, le tout dans cette harmonie parfaite que seule permet la magie africaine.
La troupe folklorique nigérienne a surpris par l’aspect physique de ses grands danseurs élancés à l’allure androgyne. Ces danseurs ont de longues chevelures retombant en longues tresses noires sur les épaules et des traits d’une finesse inattendue, leur accoutrement et les peintures faciales rendent difficile de distinguer les filles des garçons, Doro Rouadda affirme : “La danse est chez nous une tradition de tous les jours, nous dansons et chantons lors de tous les travaux agraires. Toutes les filles et les garçons apprennent à danser et chanter dès le jeune âge. Ça ne s’apprend pas à l’école, ça fait partie de nous”. Cinq danses différentes ont été exécutées.
La grande danse est le Guerewol, suivie du Roum accompagné de rapides battements de mains, l’Oumala, le Yanbli et le Noro. Ils ont été agréablement surpris de l’accueil enthousiaste de la population sevrée de spectacles. A Taourirt Mokrane, les deux troupes se sont produites sur la place “Aâfir” au grand bonheur des habitants, femmes et hommes, ravis de cette agréable incursion africaine. Les enfants particulièrement enthousiastes leur ont fait la fête et se sont montrés très chaleureux à leur égard, à tel point qu’ils suivirent jusqu’à leur départ ces grands artistes africains détenteurs des rythmes de la mère de l’humanité.
Par la Dépêche de Kabylie
