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Lalla Fadhma N’soumeur à l'honneur

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  • Lalla Fadhma N’soumeur à l'honneur

    Lalla Fadhma N’soumeur revient cette semaine. La mémoire de la Jeanne d’Arc du Djurdjura sera honorée à l’occasion du cent cinquantième anniversaire de la résistance populaire de 1887. La rencontre avec l’histoire et l’épopée de Lalla Fadhma débutera le 15 août et se déroulera jusqu’au 18 août.

    La population d’Aït Aggouacha, une commune de la daïra de Larbaâ Nath Irathen sise à 30 km au sud-est du chef-lieu de wilaya. Tizi Ouzou rendra un vibrant hommage que mérite cette résistante, un temps oubliée par l’histoire officielle du pays.

    Un riche programme de festivités est ainsi préparé, de concert avec les autorités locales, par le comité d’organisation. Des conférences, des rencontres littéraires, des débats de haute facture, des ventes dédicaces auront lieu au niveau du Centre familial de la Sonelgaz à Aït Aggouacha.

    Le passé de la région sera convoqué avec la Tariqa Rahmania, la maison des Aït Kaci ainsi que la force et les limites du commandement de la résistance de 1857 sans oublier la personnalité de Fathma N’soumeur seront autant de thèmes que les invités aborderont et à ce propos.

    On aura également à découvrir le rôle du cheikh Seddik Ou Arab lors de la résistance de 1857 et la prise d’Icherridène avec l’avancée du corps expéditionnaire français vers le Djurdjura, le Mont Ferratus qui a vu les Romains s’y casser les dents. Lalla Fadhma dont les cendres n’ont été transférées à El Alia que durant les années 1980, fut une légende vivante et son nom a scintillé dans les cieux au-delà de la Kabylie durant le laps de temps qu’elle eut à combattre l’armée de Yusuf.

    Elle fut à l’origine de la formation du premier groupe de la résistance dans le hameau de Takhlidjt N’ath Yetsou près de Tirourda, elle eut à soutenir de par son courage et sa bravoure, une bataille de près de deux mois et a apporté aux combattants le soutien moral qui leur a fait supporter le poids du nombre et aussi les affres de la guerre. A la tête d’un groupe de femmes, Lalla Fadhma stimulait ces dernières par ses youyous et par son courage.

    Le 28 juin 1857 fut une journée glorieuse. Liant les combattants les uns aux autres par le mollet afin de leur éviter le déshonneur de la fuite, Lalla Fadhma assista au combat livré par les combattants jusqu’à leur extermination à la baïonnette par l’armé d’occupation plus nombreuse, mieux armée et surtout plus aguerrie.

    Lalla Fadhma a réussi à s’échapper avec ses compagnes, mais sur ordre de Yusuf, elle sera arrêtée chez elle en compagnie de nombreuses femmes réfugiées chez elle. Elle sera ensuite conduite au camp du maréchal Randon à Timezguida puis transférée à la zaouïa de Beni Slimane avant d’être emprisonnée à Tablat où elle mourut en septembre 1863 d’une longue maladie.

    Par l'Expression

  • #2
    Merci Morjane de consacrer ce post à une héroine de la revolution algerienne.

    Lalla fadhma n’Soumer est née en 1830 à Werja. Un petit village proche de Aïn El-Hammam, en Kabylie. De son vrai nom, Fadhma Sid-Ahmed, elle était la descendante de Sid-Ahmed Ameziane, fondateur du village de Werja. Son père, Sid-Ahmed, était Cheikh de la zaouïa locale .
    Son nom reste associé à celui de Mohand Al-Amjad Ben Abdelmalek, appelé « Boubeghla » venu de la Kabylie des Babors pour combattre durant plus de quatre ans les troupes du général Randon.
    La legende raconte que lors d'une bataille, BouBaghla fut atteint d’une balle et passa tout sanglant à côté de Fadhma qui lui a dit : Chérif, ta barbe ne deviendra jamais du foin…

    Lorsque que Randon s'est adressé à ceux d'Azazga pour leur demander de l’aider à trouver la cachette de Fatma N’Soumer "pour en finir avec sa légende et ses méfaits" (pour la France elle était une terroriste) . La réponse faite à son émissaire fut : "Allez près de celui qui vous envoie et dites lui que nos oreilles n’entendent pas ce langage qui nous demande de trahir". A cette réponse, le Général Randon dit : "Puisqu’ils sont restés sourds à nos appels, je vais leur faire entendre le son des cannons".
    Dernière modification par zwina, 18 août 2007, 17h03.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Zwina

      Le prénom de Zwina est normalement celui d'une femme. Je doute fort que Zwina du forum soit une femme. Bref, le problème n'est pas là. J'ai une proposition à faire à Zwina, c'est de changer son prénom et de s'appeler à l'avenir "Encyclopédie Universalis".
      Zwina sait tout et a réponse à tout. C'est vraiment fabuleux. Sincèrement Zwina je te félicite. Chapeau bas. Ce n'est pas de la lèche, entendons-nous bien.
      Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.

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      • #4
        Aguelid

        Je suis une femme kabyle et tous ceux qui m'ont rencontré te le confirmeront (j'ai parfois même fait exprès pour arrêter cette rumeur) et même ceux de mon village qui parfois viennent me lire et que je fais souvent rire Comme de nombreuses femmes kabyles j'ai reçu en héritage les récits de mes grands mères, mères, pères, tantes, oncles, cousins, cousines, amis, copines ou connaissances et j'essaie chaque fois que cela est possible de vous transmettre ce qui chez nous est un tresor : la mémoire.......

        Mes grands pères je ne peux l'un est mort en 1942 et l'autre en 1958 mais les deux sont morts en criant Vive L'Algérie !!!!!!!! malheureusement ni pour l'un ni pour l'autre ce ne fut une mort naturelle.......Merci madame la France.........
        Dernière modification par zwina, 19 août 2007, 02h16.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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