Art et culture

[Absent]

c'est derniere année notre art se bat contre les attaques des envahiseurs venu de toute part ,leur nombres est important souvent joue le facteur externe d'exctinction de notre art et par conscequant notre culture ,mais ce n'est qu'un bilan previsonnel pour les années a venire !!

ca a etait souvent demontré que notre art se lie etroitement avec notre culture et l'un ne marche pas sans l'autre ,et pour aprecié l'art faut connaitre sa culture et pour connaitre sa culture faut gouté son art et patrimoine !!

la on arrive a un point noir ,la culture !! es que l'algerien n'est pas assez cultivé pour s'interessé a l'art ou bien l'art est devenu pour l'elite ? pourtant l'art est sans frontiere et sans limite ,ou encore la culture est devenu un petit luxe qu'on peut parfaitement laisser de coté et pensé a ce qu'on va manger demain ? vous me direz que la vie est devenu dure et bcp son pauvre et ne peuvent se permete d'etre cultivé et pourtant les artistes et cultivé sont souvent pauvre

quesque vous en pensez ?

[absente]

L'Art n'interesse plus personne, pas uniquement l'Algérien. Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est cher ou élitiste!!!!
L'Art , on te dira à quoi ça sert!

[Absent]

t'as pas tord andaloussia la preuve ya que nous deux sur ce topic

[Faïrouze]

quesque vous en pensez ?

Y'a plusieurs facteurs en jeu...
Et l'environnement joue également il ne faut pas le nier non plus...

Prenons un exemple l'accès aux livres dans certains villages reculés qui n'ont pas de bibliothèque municipale ou de librairie est un problème à régler...
Quelles solutions seraient à mettre en place...

Bref.

[absente]

comme l'appétit vient en mangeant, l'art c pareil il faut y donner le goût et le mettre à disposition de tous
Mais avant, il faudrais le valorisé ou le revalorisé dans les consciences, à l'école par des cours artistiques, déjà, aider les créateurs à exposer, à en vivre, ouvrir des écoles et des facultés spécifiquement d'art, théatre, cinéma, musique, dessin,.. ou les introduire comme filière dans les universités au même titre que la socio, philo, langue, math

[Adhrhar]

L'Absent bonjour

la on arrive a un point noir ,la culture !! es que l'algerien n'est pas assez cultivé pour s'interessé a l'art ou bien l'art est devenu pour l'elite ?

On peut au moins dire que la culture "cultivée" n'est pas facilement accessible lorsque les besoins primaires ne sont pas satisfaits ou résolus.

[mmis_ttaq-vaylit]

Il existe des peuples qui ont su harmoniser leur art et leurculture. Ils en ont fait des entites indissociables... c est ce que j appelle de l art fonctionel ou pratique... faire en sorte que tout objet de creation serve a vivre sa culture... meme la cuillere peut devenir une expression d art..
Des peuples aussi vieux que l humanite et qui existent encore ont garde' cette expression... jusqu a quand?

l art n est point sans un ventre plein?
Un ventre plein, sans art, et une panse a vent (pour ne pas dire autre chose :-)).
il est vrai que l ame pense a l art quand tout autour de soi est symbiose de beaute et de paix...
et pourtant, on ne cree pour la plupart du temps que dans des temps de detresse.
quand au peuple algerien, il vit une alienation profonde dans son identite'... pour creer, il faudra deja qu il se guerisse de cette alienation.

Mmis.

[absente]

quand au peuple algerien, il vit une alienation profonde dans son identite'... pour creer, il faudra deja qu il se guerisse de cette alienation.

tu ne perd pas une occasion pour continuer ta propagande, c lassant à la fin y a pourtant pleins topics en rapport et sans rapport avec ce sujet où on en parle,et, où tu peux continuer tes revendications identitaire à ta guise et tes accusations, etc etc
c un matraquage mon vieux, que tu imposes partout et à tous
Ici c culture et l'art , la culture c l'ouverture, l'expression et c un langage qui n'a pas de frontière alors de grâce ne le pollue pas avec ça
accuser le peuple algérien (encore une fois tout le peuple ) d'aliénation c un comble, le seul aliéné ici par cette histoire d'identité c toi alors arrête de projeter ta propre pathologie sur l'ensemble, même si ça te soulage, essaye les anxiolétiques

[mmis_ttaq-vaylit]

Rica,
Tu es hors sujet.
J ai parle de l art pratique.
j ai ensuite fait un constat pourquoi le peuple algerien manque de la soif de l art: etat que j explique par son alienation vis a vis sa culture premiere.

daya kan.
J ai fait de la therapie, meme plusieurs fois, mais je n ai jamais usite' des hallucinogenes :-)

parle nous de ton art... en plus de celui que tu accordes a tt ce que j ecris :-) (je ne suis pas du tout interessant, je t assure).

[absente]

parle nous de ton art... en plus de celui que tu accordes a tt ce que j ecris :-) (je ne suis pas du tout interessant, je t assure).

si si t intéressant, tu rigoles, en tant que sujet d'étude bien sûr
tes écris sont tellement du rabâchage et du réchauffé qu'on ne peut te louper

J ai fait de la therapie, meme plusieurs fois

pas besoin de thérapie, dans ton cas,si tu ne parles à ton psy que des arabes et kabyles à longueur de temps ça sert à rien, il faut de la médication
les anxiolétiques ne sont pas hallucinogène: ça décoince, ça libère, ça fait prendre de l'air à ceux qui en manquent, et ceux qui ont des idées fixes et qui voient des ennemis partout, surtout ceux qui surgissent du passé avec une épée et à tout instant
et si en plus tu évites le café c bon, je sais que tu évites le 100% arabica mais le robusta tu sais c pas mieux

[Jallal-a-bad]

Un missile...


La théorie de l'art


Quelles furent les conceptions artistiques du chercheur anglo-indien, si importantes dans la genèse de sa pensée ? Selon l'excellente définition de Grazia Marchianò, Coomaraswamy "a indiqué (...) une manière religieuse de pénétrer le mystère de la Forme, un yoga de la connaissance dans lequel le connaissant et le connu s'unissent dans une interrogation créatrice unique du mystère de l'Etre". Selon Coomaraswamy, le domaine artistique est aujourd'hui grevé d'un exhibitionnisme narcissique et d'un esthétisme frénétique qui ne sont pas sans évoquer le comportement de la pie voleuse, soucieuse de collectionner indistinctement tous les objets qui brillent. "Tandis que presque tous les autres peuples ont appelé rhétorique leur théorie sur l'art ou sur l'expression, et ont considéré l'art comme une forme de connaissance, nous avons inventé une "esthétique" (...) Le mot grec d'où dérive ce terme signifie "perception à travers les sens", en particulier à travers les sensations tactiles. L'expérience esthétique est donc une faculté que nous avons en commun avec les animaux et les végétaux, sans aucune référence aux dimensions contemplative et active de "l'Etre". Une telle déviation rend l'art moderne littéralement insignifiant aux yeux de Coomaraswamy (à de rares exceptions près, comme la production des Shakers ou celle de William Morris, par exemple). Réduit à l'expression paroxystique du moi de l'artiste dans sa dimension purement profane (quand elle n'est pas résolument... commerciale !), l'art n'exprime plus la présence de cette réalité supérieure, non humaine, qui jaillissait autrefois dans l'oeuvre.

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L'art traditionnel est cathartique, "anagogique" (Dante), répète souvent Coomaraswamy. "Le lecteur ou le spectateur de l'imitation d'un mythe doit être enlevé, arraché à sa personnalité habituelle, et doit, comme pour chaque rite sacrificiel, devenir un dieu le temps du rite, et revenir à soi seulement lorsque le rite est achevé, lorsque l'épiphanie tend à sa fin et que le rideau se baisse. Nous devons rappeler qu'à l'origine de toutes les manifestations artistiques étaient des rites, et que le but du rite (...) est de sacrifier l'homme déclinant pour en faire renaître un autre, plus parfait"

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Aujourd'hui, l'art occidental ne s'adresse qu'à cette sphère sensible de l'homme et demeure muet au regard de l'Etre. L'éphémère et le profane du sensualisme ont pris le pas sur la "forme intelligible", qui constitue l'essence de toute réalité éternelle. L'émotion incontrôlée, si caractéristique de l'homme dénué de centre, se libère sans retenue, jetant le masque de la cérébralité.

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Selon Coomaraswamy, "un art naturaliste purement visuel (c'est-à-dire provoquant des sensations identiques à celles produites par son modèle visible), uniquement destiné à l'expérience des sens, est non seulement irréligieux et idolâtre (l'idolâtrie désignant l'amour des créatures en elles-mêmes), mais aussi irrationnel et vague".

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"Notre civilisation contemporaine peut légitimement être qualifiée d'inhumaine et ne peut qu'être dépréciée si on la compare aux cultures primitives dans lesquelles, comme les anthropologues nous l'assurent, les exigences du corps et de l'âme sont satisfaites en même temps. La production vouée à la seule satisfaction des besoins corporels est la malédiction de la civilisation moderne"

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Un jugement tranché qui l'isola de nombreux milieux académiques. Mais pouvait-il en être autrement pour cet admirateur de l'art paléolithique et "des dessins exécutés avec du sable par les Indiens d'Amérique, qui sont, du point de vue intellectuel, de qualité supérieure à n'importe quelle peinture produite en Occident durant les deux derniers siècles"




Ananda K.Coomaraswamy