Bonjour à tous, Salam Alékum,
Je vous raconte l'histoire de mon arrière grand-père, brâve homme et bon père de famille, jugé en conseil de guerre en 1916, déporté à Bougie pour y travailler à l'atelier de travaux publiques (entendez par là travaux forcés), mort à l'hôpital de Kenchéla arrondissement de Batna, le 6 août 1916.
Albert Sagot, né en région parisienne en 1881, après avoir participé aux terribles affrontement de la Marne en 1916, fut jugé déserteur, après avoir quitté son bataillon sans permission lors d'une relève, pour aller embrasser ses trois enfants et sa femme qu'il n'avait pas revu depuis 2 ans.
Dénoncé par sa belle-mère, (hé oui !), il fut arrêté par les gendarmes, jugé, le 10 janvier 1916 et déporté en Algérie. Ce qui s'appelait à l'époque, en des termes moins choisis, envoyé au bagne.
Il écrit à sa femme, le jour même de son jugement : "chère âme, je ne compte pas avoir de tes nouvelles avant longtemps, car je vais être trimbalé, mais compte sur moi, je t'écrirai souvent".
Mon père a écrit à son sujet :
"J'ai un profond sentiment de tendresse pour cet homme d'avoir eu une si noble pensée pour sa femme, malgré les tourments de la guerre et dans les affres de l'attente de son passage en conseil de guerre - chère âme ! - Quel diamant dans cette époque de violence"
En mémoire de ce brâve homme et pour soulager mon père qui, à 71 ans aimerait en savoir plus sur la fin de vie de son grand-père maternelle, dont la disparition a été un énorme préjudice pour ses enfants et ses petits enfants, je recherche tous documents d'archives ou photos qui pourraient me permettre de reconstituer ses derniers jours.
Si vous pouvez m'aider dans mes recherches, ne serait-ce qu'en m'indiquant, l'adresse de l'hôpital de Khenchéla et l'endroit où se trouve les archives de cette institution et celles des ateliers de travaux publiques de Bougie, vous me rendriez un grand service.
J'ai vu quelques photos de Bougie et des Aurès, j'espère que la beauté de ces régions auront adoucit sa peine.
Si vous avez des photos de ces endroits à l'époque où c'est passé l'évènement, ce serait gentil à vous de me les communiquer.
Bonne journée à tous, la paix avec vous.
Je vous raconte l'histoire de mon arrière grand-père, brâve homme et bon père de famille, jugé en conseil de guerre en 1916, déporté à Bougie pour y travailler à l'atelier de travaux publiques (entendez par là travaux forcés), mort à l'hôpital de Kenchéla arrondissement de Batna, le 6 août 1916.
Albert Sagot, né en région parisienne en 1881, après avoir participé aux terribles affrontement de la Marne en 1916, fut jugé déserteur, après avoir quitté son bataillon sans permission lors d'une relève, pour aller embrasser ses trois enfants et sa femme qu'il n'avait pas revu depuis 2 ans.
Dénoncé par sa belle-mère, (hé oui !), il fut arrêté par les gendarmes, jugé, le 10 janvier 1916 et déporté en Algérie. Ce qui s'appelait à l'époque, en des termes moins choisis, envoyé au bagne.
Il écrit à sa femme, le jour même de son jugement : "chère âme, je ne compte pas avoir de tes nouvelles avant longtemps, car je vais être trimbalé, mais compte sur moi, je t'écrirai souvent".
Mon père a écrit à son sujet :
"J'ai un profond sentiment de tendresse pour cet homme d'avoir eu une si noble pensée pour sa femme, malgré les tourments de la guerre et dans les affres de l'attente de son passage en conseil de guerre - chère âme ! - Quel diamant dans cette époque de violence"
En mémoire de ce brâve homme et pour soulager mon père qui, à 71 ans aimerait en savoir plus sur la fin de vie de son grand-père maternelle, dont la disparition a été un énorme préjudice pour ses enfants et ses petits enfants, je recherche tous documents d'archives ou photos qui pourraient me permettre de reconstituer ses derniers jours.
Si vous pouvez m'aider dans mes recherches, ne serait-ce qu'en m'indiquant, l'adresse de l'hôpital de Khenchéla et l'endroit où se trouve les archives de cette institution et celles des ateliers de travaux publiques de Bougie, vous me rendriez un grand service.
J'ai vu quelques photos de Bougie et des Aurès, j'espère que la beauté de ces régions auront adoucit sa peine.
Si vous avez des photos de ces endroits à l'époque où c'est passé l'évènement, ce serait gentil à vous de me les communiquer.
Bonne journée à tous, la paix avec vous.

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