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Qu'en pensez-vous de la poésie arabe classique ?

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  • #16
    Far, vision quelque peu exotique. Il y a surtout un travail d'orfèvre sur la langue, les sons ( consonnances et assonances), les prosodies et les ryhtmes...le jeu des césures, des coupures et rimes internes... rien à voir avec les étoiles...

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    • #17
      Ma petite contribution ,
      Pour ceux qui lisent, no souci!!!!
      Pour ceux qui ne s'en sortent pas, vous avez les hauts parleurs en haut , le lien met du temps à se charger mais il fonctionne ,vous pouvez écouter intégralement les textes écrits!

      http://zinedine07.free.fr/

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      • #18
        Merci pour les textes !!

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        • #19
          @Andaloussia

          ... Miracle de la métrique, plutôt.

          Ce n'est pas qu'une question de metrique, c'est aussi une affaire de vocabulaire riche et varie qui offre une liberte de choix et d'agencement en arabe classique que peu d'autres langues peuvent offrir.

          C'est ce que evoque HOUMAIZ car, selon toute logique, une telle richesse et un tel reservoire semantique est paradoxal quand on sait que la langue en question s'est formee parmi un peuple a la civilisation materielle tres pauvre au depart et dont l'environement offrait un paysage relativement monotone puisque desertique.

          C'esr comme imaginer un esquimau du Groenland chanter la beaute d ela vigne ou de l'olivier dans une prose egale ou superieure a un texte de Sheakspear ; ca laisse perplexe, au dela de toute metrique.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #20
            salam tlm

            j'adore la poésie de l'époque pré-islamique ( jahiliya), une caverne d'ali baba ,
            merci pour le lien Samer

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            • #21
              Harrachi , comment faire de la métrique sans lexique, je relevais plus loin tous les jeux prosodiques...

              je me cite :
              Il y a surtout un travail d'orfèvre sur la langue, les sons ( consonnances et assonances), les prosodies et les ryhtmes...le jeu des césures, des coupures et rimes internes... rien à voir avec les étoiles...
              Dernière modification par absente, 10 février 2008, 12h22.

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              • #22
                Les poete de la cours iront donc se plaindre aupres d'un malin parmi eux, Al-Asma'i,
                Ah cet Asma'i !! C'est quand même grâce à des gens comme lui qu'on est entrain de discuter poésie aujourd'hui sur FA, comme vous-le savez les arabes avant l'avènement de l'Islam et même un siècle plus tard n'avait pas une grande tradition de l'écrit, le canal principal de transmission était le bouche à oreille. Il fut (Al-Asma'i) sans doute le plus grand transmetteur et un fin connaisseur de la poésie arabe, à ce qu'il parait il mémorisa par cœur 12000 Orjouza أرجوزة (une sorte de poème dont la rime de chaque morceau du vers était la même), en voici un exemple : Abdel Moutalib chantait , en tournant sur la Ka'aba, à la naissance du Prophète, ceci :
                الحمد لله الدي أعطاني هدا الغلام الطيب الأردان
                قد ساد في المهد على الغلمان أعيده بالبيت دي الأركان

                12000 Orjouza, vous réalisez le nombre, alors que la pratique du Radjez ne représente que 5 à 10 % de ce que nous avons comme poème, et qu'une seule Orjouza peut aller de deux vers jusqu'à mille (comme celle d'Abou Al-Attahia).
                Parmi les poèmes que j'adore, hormis les fameuses suspendues, c'est Lamiatou Al-3arab لامية العرب qu'on attribut à tort ou à raison au Shanfara, que vous connaissez certainement puisque sa biographie a fait l'objet d'une adaptation cinématographique, et qui commence ainsi :
                أقيموا بني أمي صدور مطيكم فاني الى قوم سواكم لأميل
                فقد حمت الحاجات والليل مقمر وشدت لطيات مطايا و أرحل
                Ainsi va le monde

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                • #23
                  Harrachi

                  C'est la ou la tentation d'y voire un miracle devient facile a envisager ... lol
                  Je prends mais avec beaucoup de réserves
                  Ainsi va le monde

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                  • #24
                    Comme la Qassida qu'a rapporté Harrachi, très difficile à mémoriser si ce n'est impossible, voici un vers tiré de l'une des Suspendues et qui est très difficile à mémoriser : (juste le second morceau)
                    وقد غدوت الى الحانوت يتبعني شاو مشل شلول شلشل شول
                    Ce vers ma beaucoup servi, à chaque fois que je voulais lancer un défi à quelqu'un en discutant poésie, j'y recourais en le récitant trois fois devant mon interlocuteur et aussi lentement qu'il exige mais personne n'a réussi à me le répété correctement, évidemment moi j'ai pris tout mon temps pour l'apprendre .
                    Ainsi va le monde

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                    • #25
                      Encore une jeu prosodique par ce vers cité par Houmaiz, Assonances et consonnances en [ l] et [ch] ou [o]

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                      • #26
                        Bonjour Houmaiz,
                        je commence par te remercier de nous avoir proposé un si beau sujet de discussion.
                        je te trouve un peu trop sévère quand tu dis que la belle poésie s'arrête avec la fin de la période abbasside ... il y a eu beaucoup de poètes aussi bien talentueux que raffinés bien après ... et pour s'en convaincre il suffit de lire Ahmed Chawqi, Ilya Abou Madhi, Khalil joubran...et plein d'autres...
                        Dernière modification par gsouri, 10 février 2008, 14h11.
                        وتقدِّرون فتضحك الأقدار

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                        • #27
                          Rebonjour tout le monde ,
                          voici un site consacré à la métrique de la poésie arabe
                          http://www.awzan.com/index.htm

                          à bientôt
                          وتقدِّرون فتضحك الأقدار

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                          • #28
                            je te trouve un peu trop sévère quand tu dis que la belle poésie s'arrête avec la fin de la période abbasside ...
                            Bonsoir l'ami (e)
                            DSL mais j'ai pas dis ça, j'ai dis seulement que mon gout portait plus sur l'époque qui s'étend d'avant l'avènement de l'Islam jusqu'à l'époque Abbasside, un peu normal puisque les grands noms de la poésie arabe classique se situaient dans cet interval, non ?
                            Ceux qui les ont succédés, ont une poésie un peu trop maquillée, j'exprime là un simple avis.
                            et pour s'en convaincre il suffit de lire Ahmed Chawqi, Ilya Abou Madhi, Khalil joubran...et plein d'autres...
                            Ceux-là sont de grands poètes, mais je dois dire que mon penchant est ailleurs loin dans le passé.
                            Ainsi va le monde

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                            • #29
                              @Andaloussia

                              La metrique est l'oeuvre de l'homme, le poete, il depand donc grandementd e son talent et de son art. Le lexique ets ce qu'offre la langue qu'il pratique, son art n'y est pas pour grand chose.

                              Si la metrique est de l'orfevrerie comme tu le dis, le lexique qu'offre la langue est le materiau, la base, et il va de soit qu'aucun orfevre au monde ne pourra te faire un joyeau en or si tu lui offrait du bronze en lingots.

                              C'est plus qu'une simple question mathematique ; c'est de la poesie que nous parlons.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                              • #30
                                Age classique

                                pour ma part je rejoint amplement l'avis de HOUMAIZ sur la question, la bonne poesie arabe (au sens de classique) s'arrete bel et bien au premieres generations de l'ere Abbasside ... Tout comme la bonne musique d enotre epoque s'arrete aux annees 80 ...
                                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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