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Le peuple juif n’existe pas

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  • #46
    Etre français ne signifie ni être blanc et catholique, ni être descendant de Clovis ou de Charlemagne. Ma définition de la Nation est subjective
    Qui parle d'être français?, ben tous les français et bien ils sont français oui:22: , mais qu'est ce être français à avoir avec le fait que les français ne constituent pas un peuple

    Ca n'a rien d'ethnique, de linguistique ou de religieux.
    t'as tout compris, et c pour cela qu'on dit population dans la majorité des cas et pour tous les pays plutôt que peuple. ainsi tu comprendras que peuple juifs, ça marche pas, car c une communauté religieuses uniquement, avec diversité culturelle, linguistiquement, territoriale, et même historique

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    • #47
      Etre français signifie faire partie du peuple français.
      Tel que le mot "peuple" ou "nation" est défini par Renan ou Rousseau, les juifs constituent bien une nation puisqu'ils se sentent liés les uns aux autres et qu'ils partagent un ensemble de mythes communs. Tout comme les français, les allemands, les algériens ou les indiens. Un peuple, ce n'est pas une ethnie ou une communauté religieuse, ce n'est parce qu'il existe une diversité linguistique ou ethnique au sein d'un groupe humain que ce groupe ne constitue pas une nation.

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      • #48
        @ Aanis
        Un communauté humaine constitue une nation si et seulement si ses membres se sentent liés les uns aux autres, et ont une vision commune du passé. Ca n'a rien d'ethnique, de linguistique ou de religieux.
        Si t'arrives, a faire accepter ça...
        Aller, soyant gentil et fou en même temps,(je suis joueur ce soir... ) à 50 % du forum.

        Je t'attend avec un magnum, quand tu veux...

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        • #49
          Ce n'est pas la définition courante du mot "peuple", je le sais. Mais c'est la définition officielle en France depuis la révolution. C'est la définition qu'on trouve sur les livres d'histoire.

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          • #50
            peuple" ou "nation
            toi pas comprendre
            nous parler de peuple pas nation
            Peuple --différent-- nation
            juifs non peuple car cultures plusieurs
            juif non nation car partout y a des juifs
            israel, pour faire plaisir à toi, plus possible être nation que pour juif

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            • #51
              Rica, ton ironie n'a pas lieu d'être. D'une part ce n'est pas gentil, d'autre part le peuple est une notion des plus compliquée qui soit.



              Les 3 sens classique de peuple :

              Peuple, c’est une banalité de la philosophie politique, s’entend de trois manières.

              1) « Peuple » renvoie d’abord au peuple ethnique (à l’ethnos des Grecs).

              2) « Peuple » renvoie aussi à l’ensemble des citoyens, organisés sous l’autorité d’un État, et que personnellement je n’appellerai pas peuple politique, mais que je préfère appeler peuple du droit ou juridique.

              3) Et « peuple » s’entend enfin au sens de plebs, de peuple social, disons pour aller vite à l’ensemble des dominés.
              Gérad Bras aborde ensuite des sens plus souterrains à "peuple" mais encore claire, le peuple comme "opposé à" quelque chose

              Chacune de ces trois acceptions de « peuple » peut être opposée à une autre.

              1) Le peuple ethnique est opposé à un autre ethnos, à une culture étrangère

              2) le peuple juridique est opposé aux autres peuples étrangers, dirigés par des États étrangers, avec lesquels – comme le dit la philosophie hobbesienne – il est dans l’état de nature, et par conséquent potentiellement en guerre.

              3) Le peuple social est opposé aux Grands (aux bourgeois, aux nobles, etc., la catégorie générique de « Grands » chez Machiavel me semblant tout à fait explicite).
              Dans chacun de ces cas, on distingue un peuple comme étant un groupe d’hommes assez clairement circonscrit, et qui s’oppose à un autre groupe qui lui est extérieur.
              Il explique comment ensuite comment ce 2ème sens en quelque sorte pré-conscient "d'opposé à", a une fonction de camouflage d'une représentation inconsciente mais très prégnante dans un 3ème sens.

              Cette opposition massive, visible, évidente masque en fait l’opposition interne qui est beaucoup plus profonde et constitue un schème de représentations beaucoup plus vivace, beaucoup plus prégnant, et qui est en quelque sorte dérobé ou/et dénié par la première opposition.

              Si je reprends la liste, je dirai que

              1) le peuple ethnique est opposé en un sens moderne du terme aux barbares (pas au sens grec du terme évidemment), si vous préférez aux sauvages ou aux « sauvageons ». On a là la figure du non-civilisé, dont on est prêt à reconnaître qu’on en provient, mais qu’on l’a quittée, pour être effectivement un peuple. Non-civilisé qui menace de l’intérieur, danger contre lequel le « vrai peuple » doit se prémunir, par exemple en développant un système d’éducation.

              2) Le peuple juridique est opposé à son autre comme étant la multitude. La multitude, c’est l’état du peuple avant le peuple, avant le pacte social, mais le pacte étant un artifice, c’est un état contre lequel là aussi il faut toujours se prémunir. […]. La figure biologique et médicale du cancer serait assez pertinente pour rendre compte de cette opposition, et l’usage actuel du mot « populisme » me semble assez clairement renvoyer à cette thématique.

              3) Quant au peuple social, on retrouve exactement la même chose, y compris chez un théoricien comme Marx, sous la notion de Lumpenprolétariat, et plus clairement chez Hegel quand il évoque le Pöbel (la populace). Il y aurait en quelque sorte un peuple sous le peuple, un peuple en état de décomposition, plus miséreux que le peuple. Pour Hegel, il s’agit d’une masse informe sans cesse en train de contester la légitimité même de l’État, dont on ne sait pas quoi faire, que Hegel propose d’envoyer dans des colonies !
              Si l’on généralise, on peut donc soutenir que « peuple » est une notion qui ne prend sens que par ce double jeu d’opposition, 1) explicite et externe, 2) implicite et interne. C’est la seconde qui me paraît la plus importante, et qui explique pourquoi l’ambiguïté est constitutive du concept, en même temps qu’elle permet de percevoir l’articulation entre les usages théoriques, en philosophie politique, de ce concept, et sa fonction dans les discours politiques.
              Politiquement maintenant : le "Peuple" à pris encore un autre sens dans l'histoire moderne, ceux qui s'en reconnaissent par leur actes et non par un attribut X ou Y.

              […] Pour résumer, je dirai que, pour les trois concepts initiaux, juridique, social et ethnique, ce qui fait un peuple, c’est une propriété commune à tous les éléments qui appartiennent au peuple ainsi défini. Les frontières sont, en principe, clairement délimitées. C’est en ce sens qu’on parle de « peuple français », de « peuple juif », de « peuple aborigène », voire du « peuple de gauche » ou « des gens du peuple ». Le peuple est alors conçu comme une substance, ce qui permet aussi de le présenter éventuellement comme une entité transhistorique.

              = > Politiquement, au contraire, le peuple n’existe que dans l’acte par lequel un groupe d’hommes s’affirme et se fait reconnaître comme valant pour tous, c’est-à-dire comme ayant une portée universelle. « Acte par lequel un peuple est un peuple » dit Rousseau : c’est par un acte que le peuple se détermine politiquement, pas par un comptage.
              Enfin comment le colonisé a réuni en un seul toutes les oppositions du 2ème sens de peuple (supra).

              Un philosophe algérien, Sidi Mohammed Barkat10, qui a travaillé sur le statut juridique des Algériens et des indigènes algériens […]. Au regard des principes de 1789, le dispositif du sénatus consulte, de juillet 1865, est éminemment problématique : il fait que le colonisé est véritablement inclus comme national non citoyen, comme national de seconde zone, en raison de sa nature.

              Même quand on va arriver au statut de droit personnel, la citoyenneté – bien compliquée à obtenir pour un indigène algérien – va être acquise par la personne sans pouvoir être transmise à sa descendance. Le système juridique constitue et se fonde sur une représentation du colonisé, en tout cas du colonisé algérien, comme celui qui ne pourra jamais véritablement être éduqué et civilisé et pour cela est assigné à un statut juridique inférieur. Il se trouve donc posé comme la figure de l’inassimilable, de l’inintégrable, confortant de façon imaginaire l’identité ethnique du Français.

              Il y a là une contradiction entre d’une part l’ambition idéologique affichée de coloniser pour civiliser, et d’autre part une population de jure et non seulement de facto jugée inéducable, et ce par filiation, ascendante et descendante. D’où la conservation du droit musulman pour la communauté des colonisés, des indigènes, alors même qu’ils sont intégrés à l’ensemble national, mais avec un statut juridique inégalitaire.

              Cette contradiction ne peut s’expliquer que parce que la notion de peuple est ambiguë, que l’État, l’État républicain comme tout autre, fonctionne à l’oubli du peuple politique au profit du peuple juridique, et faisant fond sur l’imaginaire ethnique.

              C’est toujours la même chose dès qu’on veut traiter le « peuple » comme une réalité substantielle. Je crois que la colonisation a contribué à créer et à renforcer ce schème de l’inclus / exclu, le colonisé ayant cette caractéristique un peu rare d’être à la fois 1) d’une autre ethnie, 2) d’une autre nation juridique (d’un autre peuple, juridiquement parlant), 3) d’être considéré comme multitude, et en plus d’être pauvre.

              Le colonisé concentre sur sa tête les trois principes d’opposition et d’exclusion interne : c’est le barbare qui se comporte comme une turba et a le statut de la populace, en tout cas majoritairement. Un tel schème de représentations a la vie dure, et j’ai trouvé le film Indigènes assez fin de ce point de vue.

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              • #52
                alain

                Rica, ton ironie n'a pas lieu d'être. D'une part ce n'est pas gentil,
                Mais dis donc
                c peut être pas gentille mais c surement pas méchant, à moins qu'on soit entre gamins de 6 ans, et c pas de l'ironie c du 2²²ème degré qu'aanis comprend

                Tu es sérieux là : je te laisse apprécier l la possibilité que ce soit par rapport à ces 2 définition:2) et 3)
                2) « Peuple » renvoie aussi à l’ensemble des citoyens, organisés sous l’autorité d’un État, et que personnellement je n’appellerai pas peuple politique, mais que je préfère appeler peuple du droit ou juridique.: ça colle pas puisque quand on parle de peuple on inclus et on sous entend tous les juifs du monde, donc des juifs vivant sous plusieurs autres autorités et dans plusieurs état

                3) Et « peuple » s’entend enfin au sens de plebs, de peuple social, disons pour aller vite à l’ensemble des dominés.: pareil c surement pas relativement à cette définition qu'on fait référence au peuple juifs: , puisqu'en israel y a pas que des juifs, même si c le but depuis 48, idem et en plus il y a les juifs dans le monde entier, donc ils ne constituent point "un peuple social", d'ailleurs sinon on parlerais et on parle bien de peuple social israélien au sens société, et encore moins au sens des dominés:22: .

                1) « Peuple » renvoie d’abord au peuple ethnique (à l’ethnos des Grecs).
                Enfin c bien de celle ci dont il est question, puisqu'elle reprend la vieille notion du peuple hébreux dont le patriarche est Abaraham et dont les descendants, furent libérés par moise..: le peuple élu et dont tous les juifs y seraient "affiliés" d'où la volonté de marquer "la judaïté" par la transmission héréditaire par la mère( plus prudent par la mère, on est jamais sûr pour le père )
                Dernière modification par Invité, 20 mars 2008, 23h04.

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