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Les tribus Kotama de jijel

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  • #16
    un lien sur Sijilmassa des Myknaça, Meknassa .....kharedjites eux aussi

    http://tiregwa-n-at-argane.*********...-23530381.html

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    • #17
      Bonsoir



      Source: Maurice LOMBRAD. L'islam dans sa première grandeur VIII - XI siècle.
      Editions Flammarion. Paris. 1ère édition: 1971. P 74.


      NB: Désolée c'est un peu lapidaire de ma part de mettre ces cartes sans le contenu et les explications qui s'imposent.



      L'oeuvre de Lombard est posthume, ce sont là ses cours qui furent réunis et publiés, ses thèses gagneraient à êtres connues, car elles éclairent et recontextualisent des faits historiques, et des évolutions chronologiques.....

      Au passage: Les Ibadites est l'appellation la plus appropriée pour ceux désignés habituellement comme "kharidjits" sans vouloir polémiquer, c'est juste plus neutre et bien plus impartial.


      .../...
      Dernière modification par l'imprevisible, 11 avril 2009, 22h33.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #18
        Les Ibadites est l'appellation la plus appropriée pour ceux désignés habituellement comme "kharidjits"

        Ibadites et Kharijites sont deux choses tout a fait differentes.
        Ibadite est une dynastie nord africaine alors que les kharijites designent la fraction des musulamns pro Ali qui l'ont desavoués lors de la bataille de Siffin contre Mouâwiya.

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        • #19
          Bonsoir Lezard_01

          Envoyé par Lezard_01
          Ibadites et Kharijites sont deux choses tout a fait differentes.

          Navrée de ne pas être d'accord avec toi, mais il se trouve que les Ibadites sont ceux-là même qui étaient "sortis" des rangs d'Ali suite à sa destitution.

          De manière très très Rapide :

          Ceux là même qui avec Abdullah Ibn-Ibad ( d'où le nom ) comme guide et chef spirituel, ont formé une Faction musulmane, dont le siège était à "Basra".

          Réfères toi à la chronique d'Abû Zakaryya par exemple, lui qui évoque les fameux "Cinq porteurs de la sciences"
          1. Abû Alkhatab Al-maâfari
          2. Abdu-Rahman Ben Roustum
          3. Abu Darar Al-ghadamsi
          4. Aâssem Assadrati
          5. Abû-Dawad Al-Qibli


          , en provenance de Basra et de la mise en place de l'Imamat de Tripolis ....etc.


          J'écrivais bien plus haut qu'il s'agissait d'une évolution chronologique, dans le temps ....

          C'est très rapide ...Demain, Inchallah, je te retrouve le passage et je te le met en ligne


          Bonne nuit ...



          ..../....
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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          • #20
            il se trouve que les Ibadites sont ceux-là même qui étaient "sortis" des rangs d'Ali suite à sa destitution.

            Pardon j'ai confondu Aghlabid et ibadites.

            En effet les Ibadites sont des kharijites eux aussi car il y a d'autres branches kharijites.
            Les kharijites ne sont pas tous Ibadites.

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            • #21
              Kotama ca vient du grec Koidamonsoi. Terme utilisé par Ptolémée pour décrire la plus grande tribu de la région se situant entre les Babors et Collo.
              Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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              • #22
                Mila. 2e colloque sur Kotama


                L’histoire revisitée


                Sous le thème « Fedj M’zala à travers les siècles et les civilisations », le deuxième colloque (27 et 28 juin) consacré au prestigieux parcours de Kotama, cette tribu révolutionnaire, qui a tenu la dragée haute à l’occupant français dans les régions de Constantine, Mila et Sétif, a été organisé à la maison de jeunes Tikoudène Mosbah de Ferdjioua en présence d’un panel d’historiens, chercheurs, professeurs d’universités et représentants des ministères de la culture et des PTIC.




                Le comité de wilaya, chargé de l’organisation de la manifestation, a concocté à l’occasion un programme assez substantiel portant sur une série de communications retraçant la symbolique révolutionnaire et le rôle prépondérant de Ferdjioua (ex-Fedj M’zala) dans la résistance au colonialisme (1830 -1962), sous l’emprise romaine et durant l’insurrection de cheïkh El Mokrani (1871). Des thèmes, ayant trait aux origines de Kotama et le sursaut révolutionnaire marquant les événements sanglants du 8 mai 1945 et du 8 mai 1956, tels que vécus dans cette région de l’Algérie profonde et dont des pans de l’histoire demeurent très peu connus des générations intermédiaires et contemporaines, ont été développés par les conférenciers. L’histoire retiendra que la tribu doyenne de Kotama eut le mérite de repousser les Abbasides aux confins est du pays avant de conquérir Kaïrouan où elle contribua à la fondation de l’Etat fatimide et s’y établit pendant 66 ans. Conquérant convaincu et bâtisseur inlassable, Kotama transposera son influence et son élan édificateur jusqu’en terre d’Egypte où il fut rejoint par de nombreux résistants de la région de Ferdjioua qui participèrent à ses côtés à la construction de la mosquée El Azhar en l’an 358 de l’hégire.




                Par M. Boumelih

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                • #23
                  La tribu Kotama
                  18-02-2007
                  la direction de la culture de Jijel
                  La tribu Kotama

                  APERCU HISTORIQUE
                  Selon Ibn Kheldoun "بن خلدون", la tribu de Kotama "كتامة" est l’une des plus importantes branches des baranis « Issues des tribus Amazighs ou berbères, historiquement connues au Maghreb arabe, et qui, selon les généalogistes berbères elles descendent toutes de leur ancestral: Kotem Ben Bornes كتام بن برنس
                  Cependant que les généalogistes arabes disent que cette tribu est l’une des sous-branches de la grande tribu arabe « Himieur "قبيلة حمير"» en provenance du sud de la presqu’île arabe, c’est ce que rapportent les deux historiens arabes El- Kalbi et Tabari ("الكلبي والطبري").
                  Selon cette version, le premier roi de cette dernière, le dénommé « Frikeche ben Saifi "فريقش بن صيفي "», dont leur territoire fut baptisé par son nom qui devint ensuite le nom de toute l’Afrique, (Continent), est l’un des rois de Yémen des antiquités et serait alors le premier qui occupa l’Afrique et tua son roi Djerdjer "جرجير". La tribu de Kotama suivant la première version, aurait donc généré deux branches principales qui sont: « Ghersen et yassouda غرسن ويسودة”, d’où proviennent toutes les sous branches de Kotama citées par les historiens, et ses éléments devaient être, selon cette hypothèse, des éléments locaux originalement attachés à cette terre dés l’aube de l’histoire, et qu’ils ne sont nullement pas le fait des vagues d’immigration provoquées par les centres d’influence des antiquités dont le nord de l’Afrique aura été leurs théâtres, quoi que les kotamas, comme tout les habitants du Maghreb, n’étaient pas à l’abri de l’infiltration des éléments étranges qui se sont intégrés par le biais de mariage, de ralliement ou de coexistence à travers le long voisinage. Quelles que soient les hypothèses et arguments sur lesquels se sont basées les deux versions, il est à noter que les généalogistes arabes et berbères ne semblent pas êtres divergents que les Baranis (les Abranis "البرانس") sont les enfants de Bornos ben Borre ben Mazigh ben Canaan ben hem, Fils de Noé برنس بن بر بن مازيغ بن كنعان بن حام
                  On conclue donc, et toujours selon Ibn khaldoune, que les Baranis et les Palestiniens ont les mêmes liens de parentés et appartiennent aux mêmes origines. Enfin, quelles que soient les origines de cette tribu il y à lieu de souligner que la tribu de Kotama, était la plus importante des tribus berbères au Maghreb central au moyen âge de par son nombre et sa renommée.

                  II- LE TERRITOIRE DE LA TRIBU KOTAMA ET SES CENTRES URBAINS IMPORTANTS.
                  Les Kotamas se sont établis en Afrique du Nord depuis les antiquités, dans les mêmes circonstances que leurs frères de la tribu « El-Bitre » قبيلة البتر . Dans l’histoire ancienne la région de Kotama faisait partie des territoires de Numidie, et durant l’occupation romaine elle fut rattachée en Mauritanie Sétifienne dont le centre était Sétif, le territoire de la tribu Kotama s’étend au nord sur la région comprise entre Bejaia et Dellys à l’ouest et Annaba à l’est jusqu’aux limites de la Hodna et les Aurès du côté sud et sud-est jusqu’à Guelma et Souk-Ahras à l’est , ils ont des bastions connus dans l’espace de cette région, citant entre autre, les grands centre urbains connus aujourd’hui comme : Guelma , Souk-Ahras , El-Kala , Annaba , Skikda , Collo, Jijel ,Constantine, Mila, et Sétif. En outre des petits centres urbains situés dans la région des Aurès nonobstant leurs anciennes cités mentionnées par les ouvrages d’histoire tels que Ikjen "إكجان", aux environs de Beni-aziz dans la wilaya de Sétif, Bellazma, Baghaya et autres.

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                  • #24
                    III-LE ROLE HISTORIQUE DE LA TRIBU KOTAMA
                    Les historiens notent que la tribu kotama est la plus farouche et irrésistible en défendant leur territoire, elle a toujours résisté aux tentatives d’invasions des envahisseurs et d’occupations étrangères, notamment romaines, vandales et byzantines. L’effondrement progressif de l’empire romain au début du 5e siècle eu un impact positif et facilita l’émancipation des paysans de la domination romaine dont l’invasion byzantine l’on en a facilité aussi, bien que cette dernière eue été plus pire que sa précédente à causes des destructions et ravages qu’avaient subi les populations et leurs biens. Cependant, les Kotamas continuèrent à résister jusqu’à l’avènement de l’islam au début du 8e siècle (710), et depuis, les Kotamas KOTAMAS eurent leurs propres états et leurs propres chefs durant cette époque. Les Kotamas embrassèrent l’islam malgré les troubles et événements qui eurent lieu à cause de la « Ridda الردة (L’apostasie des berbères), cet acte déclencha alors des affrontements entres eux et les troupes arabes , mais la situation se rétablie enfin de compte, bien entendu après que les objectifs non matérialistes et les principes nom complexes des nouveaux venus puissent êtres bien assimilés par les Amazighes, dés là, les Arabes et les berbères œuvrèrent ensemble pour chasser définitivement les Byzantins et romains de leur pays , cette intégration émergea donc, une nouvelle société fondée sur de nouveaux principes permettant la mise en places de plusieurs Etats successifs, historiquement connus et alors les territoires des Kotama passèrent sous l’autorité successive des Aghlabides "الأغالبـة", des Zirides الزيريين, des Hammadides الحماديين puis des Almohades الموحدين . Au début du 10e siècle, Kotama était la plus puissante des tribus berbères du Maghreb de l’époque, elle constitua avec les Fatimides الفاطميين une coalition contre les abbassides (الخلافة العباسية) en sympathisant les ismaélites partisans de la famille du prophète (دعـاة الإسماعيليـة), pour finir enfin, par abriter et soutenir cette nouvelle doctrine et puisse renverser le pouvoir des Aghlabides en Tunisie, leurs rôle était donc déterminant à la fondation de l’Etat Fatimide auquel ils devinrent son protecteur et son armée fidèle, et que bon nombre d’entre eux furent engagés dans les troupes de Jawhare le Sicilien "جوهر الصقلي" commandant de l’expédition Fatimide en Egypte, qui, après plusieurs tentatives entra à El-Fostate الفسطـاط le 17 chaâbane 358 h., 1069. Et ils y construisirent le Caire, les Kotamas prirent prés du Caire un camp pour y demeurer une force militaire redoutable au service du khalifat Fatimide et conduisirent ensuite des expéditions contre les abbassides jusqu’à Damas; Au Caire comme à Damas on y trouve respectivement, le quartier des kotamas (Hai el-Kotamyines حي الكتاميين) et la places des maghrébins (Harat el Maghariba حارة المغاربة). Â cause des attitudes de cette tribu, ses éléments furent, dans différentes périodes et dans plusieurs régions, objet de répression, et représailles des abbassides et de leurs alliés.

                    IV-LES CARACTERISTIQUES SOCIALES DE CETTE TRIBU ET SON APPORT CULTUREL
                    Cette tribu s'est distinguée par son courage, sa volonté de vouloir protéger les réfugiés, le respect des homes de science, l’hospitalité et l’attachement aux principes, se sont là les caractéristiques les plus anciennement connus des populations de la tribu de Kotama. Il est bien certain que ces caractéristiques et ses bonnes habitudes, contredisent les mauvaises habitudes, qui ne sont d’ailleurs que des mensonges, attribués par certains historiens aux populations de cette tribu, sachant bien que les Kotamas aient appris les enseignements de la religion musulmane, qui est seule en mesure de les faire éloigner de tout mauvais comportement et mauvaise moralité du genre que rapportent certains historiens, et que leur contribution à la propagation de l’islam et la promotion des sciences dans tous les domaines émergea de très grand savants que nous ne pouvants les cités tous dans ce passage. Sur le plan linguistique, toutes les branches de la tribu Kotama seraient totalement arabisées à l’exception de « Zouaoua زواوة» dont le taux d’arabisation est resté très faible à l’époque.

                    V-LES BRANCHES DE LA TRIBU KOTAMA ET LEUR IMPLANTAION
                    Les historiens pensent que toutes les branches de Kotama remontent aux deux principales branches : Ghersen et Yassouda ben kotam, et de Ghersen descendent toutes les tribus implantées aujourd’hui à travers le territoire de la wilaya de Jijel et quelques wilayas limitrophes ;
                    Plus précisément des deux sous branches Beni-Yannaoua بني يناوة et Beni- Yentasen بني ينطاسن. Parmi les plus importantes tribus des Beni-yannaoua on cite entre autres :
                    1/- Djimla جيملة, cette grande tribu se trouve actuellement dans la région dite Djimla (commune) jusqu’à Tassala dans la wilaya de Mila et les limites d’El-Eulma dans la wilaya de Sétif (il existe encore les Beni Yenni en Kabylie).
                    2/- Tribu des M’salta مسالته (tala-ifassen تالا إيفاسن) entre Sétif et Akbou ainsi que d’autres localités dans le territoire de Kotama . C’est également: de Beni-Yontasen بني ينطاسن descend la tribu Idjana إجانة (actuellement Ouadjana) qui se trouve dans l"espace situé entre Taher et El-milia où on y trouve la tribu de Beni-Mouaâde بني معاذ, commue jusqu’aujourd’hui par ce nom dans la région d’El-Milia. Et de Beni-Yassouda يسودة, la tribu de «Mettoussa متوسة» dont une sous- branche se trouve parmi ceux de Djimla, c’est « Mettoussine متوسين », citant aussi le village de Metoussa dans la wilaya de Bejaia (Bougie).

                    LA CONCLUSION
                    Aujourd’hui, il parait difficile, voir impossible d’identifier les différentes tribus et branches de Kotama, compte tenu des circonstances historiques que connu notre pays depuis déjà des siècles au cours desquelles un mouvement migratoire vers l’Afrique du Nord et vis-versa, où un brassage s’est accomplie dont le dernier épisode est bien le résultat du régime d’état civil français qui a aboli d’une manière radicale le système tribal à des fins colonialistes, qui en contre partie, malgré ses effets positifs, il a mis en cause une rupture avec les origines sociales de la majorité du peuple algérien. De ce fait, il est impossible aujourd’hui de recourir au système tribal, mais plutôt il nous faudra l’étudier pour mieux connaître les origines profondes de cette nation, tout en admettant la réalité confirmée qu’est la fusion de différentes races immigrantes vers cette région, produisant une société multiraciale où prédominent les deux races amazigh et arabe.

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                    • #25
                      http://el-milia.over- blog.c om/ar ticle-2947 1979.html

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