Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Egypte :la parade des momies

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Egypte :la parade des momies

    Samedi 3 avril, le Musée national de la civilisation égyptienne organise un défilé de momies royales. ©Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités Demain, samedi 3 avril, le Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC) organise un défilé de 22 momies royales au Caire. Accompagné de performances musicales et retransmis à la télévision nationale, l'événement marquera l'ouverture du nouveau musée égyptien.

    Faute de pouvoir contempler la parade de printemps à Disneyland Paris, et si vous vous rendiez au Caire pour assister à la Pharaohs’ golden parade (la parade dorée des pharaons en français) ? Samedi 3 avril à partir de 18 heures, un jour avant son ouverture, le Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC) transforme le transfert des 22 momies royales, de l’ancien Musée du Caire vers son nouveau site, en un défilé événement accompagné de performances musicales et retransmis à la télévision nationale. Pendant une quarantaine de minutes et sous haute surveillance policière, le cortège parcourra sept kilomètres de la place Tahrir, au centre de la capitale égyptienne, pour arriver au site archéologique d’El Fustat, dans la partie ancienne du Caire, surplombant le lac Ain El-Seera.


    De Seqenere Taa à Ramsès IX
    Les 18 rois et 4 reines d’Égypte défileront chacun dans un char décoré qui leur est dédié, par ordre chronologique. Pour leur voyage, les momies seront placées dans une enveloppe contenant de l’azote, dans des conditions similaires à celles de leurs caissons d’exposition, dans des chars aux mécanismes d’absorption des chocs. Parmi les 22 momies du cortège macabre, ce sera donc le pharaon Seqenere Taa (XVIe siècle avant J.-C.) de la XVIIe dynastie qui ouvrira le bal tandis que Ramsès IX (XIIe siècle avant J.-C.) de la XXe dynastie fermera la marche. Entre les chars des deux momies, les spectateurs amateurs de corps antiques embaumés pourront également apercevoir Ahmès-Néfertary, grande épouse royale d’Ahmôsis Ier, fondateur de la XVIIIᵉ dynastie (XVIe-XIIIe siècles avant J.-C.), son fils Amenhotep Ier, Hatshepsout, 5e souveraine de la XVIIIᵉ dynastie, Thoutmôsis IV, 8e pharaon de la XVIIIe dynastie qui a notamment érigé la stèle du rêve entre les pattes du Sphinx à Gizeh ou encore Séthi Ier, 2e pharaon de la XIXᵉ dynastie (XIIIe-XIIe siècle avant J.-C.)., qui a l’une des plus belles tombes de la Vallée des rois, et son célèbre fils, Ramsès II, 3e pharaon de la XIXᵉ dynastie.

    La momie de la reine Hatshepsout fera partie du défilé événement. ©Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités
    La momie de la reine Hatshepsout fera partie du défilé événement. ©Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités

    La plupart des momies du cortèges ont été principalement retrouvées dans deux sites différents : au complexe funéraire de Deir el-Bahari, au cœur d’une montagne située à l’ouest de Louxor en 1881 et dans la Vallée des rois en 1898. Après avoir reposé pendant plus de cent ans au musée du Caire (inauguré en 1902) et été exposées dans une même salle depuis 1950, elles rejoignent la nouvelle institution cairote pour être présentée dans une scénographie plus moderne et pédagogique. Les momies seront exposées dans des caissons dernier cri « pour un contrôle de la température et de l’humidité meilleur qu’au vieux musée », explique à l’AFP Salima Ikram, professeure d’Égyptologie à l’Université américaine du Caire, spécialiste de la momification. Les corps embaumés seront montrés près de leurs sarcophages dans un décor rappelant les tombes souterraines des souverains et seront accompagnées de biographies (absentes dans leur précédent lieu de conservation) et de scanners.

    Le premier musée entièrement consacré à la civilisation égyptienne
    Conçu par l’architecte égyptien El Ghazzali Kosseiba et l’architecte japonais Arata Isozaki, le NMEC est le premier musée entièrement consacré à la civilisation égyptienne, de la préhistoire à nos jours « par une approche multidisciplinaire mettant en avant le patrimoine matériel et immatériel du pays », précise le site de l’Unesco. L’intérieur de l’édifice est organisé en six galeries thématiques : l’aube de la civilisation, le Nil, l’écriture, l’État et la société, la culture matérielle, les croyances et la pensée et la galerie des momies royales, destination finale de l’exceptionnel cortège, accessible au public dès le 18 avril. « Les momies seront présentées pour la première fois d’une belle façon, à des fins éducatives. Pas pour le sensationnalisme », confie l’égyptologue Zahi Hawass à l’AFP. On peut ainsi espérer une présentation muséale moins bling-bling que ce défilé façon parc d’attractions.

    Depuis plusieurs jours, le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités met en avant sur ses réseaux sociaux une grande campagne de communication autour de l’arrivée des momies superstars au NMEC. Avec l’ouverture ce 4 avril du musée et l’inauguration prochaine du Grand Egyptian Museum, à proximité des pyramides de Gizeh, le pays espère redynamiser son tourisme qui a fortement chuté depuis la révolution du Printemps arabe en 2011 et qui est toujours menacé par la pandémie de Covid-19.



    Le Caire à l’aube d’une nouvelle malédiction ?
    Depuis l’annonce du défilé de momies, de nombreux internautes ont lancé le hashtag en arabe #MalédictionDesPharaons. En effet, plusieurs personnes ont associé les récentes catastrophes survenues en Égypte (telles que le blocage du canal de Suez ou encore l’effondrement mortel d’un immeuble au Caire) à une potentielle malédiction ​qui aurait été provoquée par l’annonce du déplacement des pharaons. Une malédiction pharaonique qui rappelle celle relayée dans la presse des années 1920 après la découverte de la tombe de Toutankhamon, où la mystérieuse mort de certains membres de l’équipe d’archéologues avait été interprétée comme conséquence du déplacement de la momie du pharaon.

    Howard Carter examinant le troisième cercueil de Toutankhâmon en or massif, photographié par Harry Burton en octobre 1925. Domaine public/Wikimedia Commons
    Howard Carter examinant le troisième cercueil de Toutankhâmon en or massif, photographié par Harry Burton en octobre 1925. Domaine public/Wikimedia Commons


    dz(0000/1111)dz

  • #2
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      un vrai péplum .. !
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

      Commentaire

      Chargement...
      X