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De Montagnac : « Anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. » (Algérie, 1843)

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  • De Montagnac : « Anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. » (Algérie, 1843)

    Officier durant la conquête de l'Algérie, le lieutenant-colonel de Montagnac écrit à Philippeville le 15 mars 1843 :

    « Toutes les populations qui n'acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d'âge ni de sexe: l'herbe ne doit plus pousser où l'armée française a mis le pied. Qui veut la fin veut les moyens, quoiqu'en disent nos philanthropes. Tous les bons militaires que j'ai l'honneur de commander sont prévenus par moi-même que s'il leur arrive de m'amener un Arabe vivant, ils recevront une volée de coups de plat de sabre. [...] Voilà, mon brave ami, comment il faut faire la guerre aux Arabes : tuer tous les hommes jusqu'à l'âge de quinze ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. »

    Ce Lieutenant-colonel français finira décapité par l’Emir Abdelkader



    Sources :

    Lieutenant-colonel de Montagnac, Lettres d'un soldat,
    Dernière modification par sako, 12 avril 2021, 15h08.

  • #2
    Bataille de Sidi-Brahim


    Le 21 septembre 1845, Montagnac était commandant supérieur du poste de Nemours, (province d'Oran) aujourd'hui Ghazaouet. Répondant à l'appel des tribus voisines qui craignaient une razzia menée par Abd el-Kader, le lieutenant-colonel Montagnac avec 450 hommes du 15e Léger se porte à leur secours (390 du 8e Bataillon de Chasseurs d'Orléans et 60 du 2e Régiment de Hussards). Entraîné dans une embuscade, il est attaqué par cinq à six mille cavaliers menés par Abd-el-Kader. La colonne est presque entièrement détruite et une centaine d'hommes sont faits prisonniers7. Montagnac, qui marchait en tête de l'avant-garde, est tué dans le combat.

    Son cadavre est réduit en lambeaux et sa tête coupée par les troupes d'Abd-el-Kader, de même que toutes les têtes des soldats français tués au combat, soit deux cent cinquante en tout. Les prisonniers sont forcés à transporter les têtes enduites de miel (pour les conserver) jusqu'au camp des vainqueurs, puis de les disposer en cercle. Une fête se tient autour des têtes ; Abd-el-Kader les expédie au roi du Maroc, pour signaler sa force8.

    La compagnie de carabiniers restée au bivouac était parvenue à gagner le marabout de Sidi Brahim où elle résista courageusement aux attaques des assaillants. Les hommes n'avaient pour eux qu'une bouteille d'absinthe, ils durent boire leur urine pour apaiser leur soif; privés de munitions, ils coupèrent en quatre leurs dernières balles. Abd-el-Kader, qui dirigeait lui-même cette attaque, bien qu'il ordonna de mettre à mort plusieurs prisonniers français, adressa plusieurs lettres écrites en français aux 80 carabiniers pour leur promettre la vie sauve, s'ils consentaient à se rendre ; ils refusèrent.

    L'émir Abd El Kader fit couper la tête du capitaine Dutertre, fait prisonnier et amené devant le marabout pour exiger la reddition des chasseurs. Malgré tout, Dutertre, eut le temps d'exhorter les survivants à se battre jusqu'à la mort .

    Vers le soir du 2e jour, le capitaine Géreaux, seul officier qui n'eût pas été tué avec le lieutenant Chappedelaine, sortit avec ses soldats pour se diriger sur Djemaâ Ghazaouet. À quelques kilomètres du camp, cette petite troupe ne put résister à l'affrontement contre des combattants berbères. Les chasseurs se frayèrent un passage à travers les centaines d'ennemis rassemblés. Le capitaine Géreaux fut tué et de ses 82 hommes, 11 seulement survécurent, dont un hussard.

    Wiki
    Dernière modification par sako, 12 avril 2021, 15h23.

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    • #3

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      • #4
        Son cadavre est réduit en lambeaux et sa tête coupée par les troupes d'Abd-el-Kader, de même que toutes les têtes des soldats français tués au combat, soit deux cent cinquante en tout. Les prisonniers sont forcés à transporter les têtes enduites de miel (pour les conserver) jusqu'au camp des vainqueurs, puis de les disposer en cercle. Une fête se tient autour des têtes ; Abd-el-Kader les expédie au roi du Maroc, pour signaler sa force8.
        Au sultan plutôt, pour montrer comment on résiste à un vaincu qui a signé un traité de capitulation et qui collabore avec l'ennemi pour venir à bout de l'émir.

        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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