Histoire d'Oran
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Oran

Vue prise avant 1930 au-dessus de la brèche avec le fort de Santa Cruz au premier plan. La baie Ste-Thérèse n'est pas comblée, et sur le plateau de Karguentah, les constructions n'atteignent pas encore les villages environnants. En arrière-plan, à gauche, la montagne des Lions.
Cet article présente les faits saillants de l'histoire d'Oran, une ville portuaire qui est la deuxième plus peuplée d'Algérie1.
Sommaire
Article connexe : Chronologie de la ville d'Oran.Période préhistorique[modifier | modifier le code]
Le site d'Oran fut un lieu d'activité humaine préhistorique comme l'ont révélées les fouilles archéologiques entreprises aux xixe et xxe siècles. Les vestiges de la présence humaine en Algérie remontent à 400 000 ans. Cette date correspond aux restes d’Atlanthropus découverts au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait dans les sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara), en Oranie.
Des traces humaines estimées à 100 000 ans ont été retrouvées. Des grottes du Paléolithique et du Néolithique ont été mises en évidence par les fouilles entreprises par François Doumergue et Paul Pallary en 1892 dans les grottes du Cuartel, de Kouchet El Djir et des carrières d'Eckmühl, dites abri Alain. De nombreuses pièces archéologiques ont été récoltées. Certaines sont déposées au musée Ahmed Zabana. C'est le cas d'un bloc stratigraphique et une multitude d'outils : lissoirs, haches en pierre polie, lamelles, couteaux…
Malheureusement, la plupart des stations archéologiques, pourtant classées, ont aujourd'hui disparu du fait de l'extension des carrières et de l'habitat précaire.
Vers 5000 av. J-C, de nouvelles populations du Proche-Orient cohabitent et se mêlent aux descendants des premiers habitants, Ces nouveaux venus sont les ascendants de la famille Berbères Touaregs (parfois appelés « hommes bleus2 »), élargie par des apports méditerranéens.
Judaïsation aux temps bibliques : légende[modifier | modifier le code]
Selon la légende certaines tribus de l’Afrique du Nord ont été judaïsées par un disciple et compagnon du prophète Moïse (Sidna Moussa), Josué (Sidna Youchaa) enterré à Tlemcen. À la suite des persécutions des pharaons à l’encontre du peuple d’Israël, Josué a pris la direction du Maghreb. Constatant que les populations de l'époque pratiquaient le paganisme, il leur enseigna le monothéisme et les lois hébraïques. Certaines de ces populations acceptèrent et en firent leur religion, mais sans prosélytisme, d'où l'effet limité de son expansion. La légende continue de nous dire que Sidna Youcha (Josué) est enterré sur une plage située à égale distance de Ghazaouet et Nédroma. Son mausolée a toujours fait l'objet, depuis des siècles, de pèlerinage à l'occasion des fêtes juives3.
Cette jolie légende est totalement démentie par la connaissance sur le judaïsme dans l'Afrique du Nord antique4.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Oran
Vue prise avant 1930 au-dessus de la brèche avec le fort de Santa Cruz au premier plan. La baie Ste-Thérèse n'est pas comblée, et sur le plateau de Karguentah, les constructions n'atteignent pas encore les villages environnants. En arrière-plan, à gauche, la montagne des Lions.
Cet article présente les faits saillants de l'histoire d'Oran, une ville portuaire qui est la deuxième plus peuplée d'Algérie1.
Sommaire
- 1Oran avant Oran
- 2Fondation d'Oran
- 3Période arabo-berbère
- 4Période espagnole
- 5Période ottomane
- 6La colonisation française
- 7Guerre d'Algérie
- 8Indépendance
- 9Notes et références
Article connexe : Chronologie de la ville d'Oran.Période préhistorique[modifier | modifier le code]
Le site d'Oran fut un lieu d'activité humaine préhistorique comme l'ont révélées les fouilles archéologiques entreprises aux xixe et xxe siècles. Les vestiges de la présence humaine en Algérie remontent à 400 000 ans. Cette date correspond aux restes d’Atlanthropus découverts au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait dans les sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara), en Oranie.
Des traces humaines estimées à 100 000 ans ont été retrouvées. Des grottes du Paléolithique et du Néolithique ont été mises en évidence par les fouilles entreprises par François Doumergue et Paul Pallary en 1892 dans les grottes du Cuartel, de Kouchet El Djir et des carrières d'Eckmühl, dites abri Alain. De nombreuses pièces archéologiques ont été récoltées. Certaines sont déposées au musée Ahmed Zabana. C'est le cas d'un bloc stratigraphique et une multitude d'outils : lissoirs, haches en pierre polie, lamelles, couteaux…
Malheureusement, la plupart des stations archéologiques, pourtant classées, ont aujourd'hui disparu du fait de l'extension des carrières et de l'habitat précaire.
Vers 5000 av. J-C, de nouvelles populations du Proche-Orient cohabitent et se mêlent aux descendants des premiers habitants, Ces nouveaux venus sont les ascendants de la famille Berbères Touaregs (parfois appelés « hommes bleus2 »), élargie par des apports méditerranéens.
Judaïsation aux temps bibliques : légende[modifier | modifier le code]
Selon la légende certaines tribus de l’Afrique du Nord ont été judaïsées par un disciple et compagnon du prophète Moïse (Sidna Moussa), Josué (Sidna Youchaa) enterré à Tlemcen. À la suite des persécutions des pharaons à l’encontre du peuple d’Israël, Josué a pris la direction du Maghreb. Constatant que les populations de l'époque pratiquaient le paganisme, il leur enseigna le monothéisme et les lois hébraïques. Certaines de ces populations acceptèrent et en firent leur religion, mais sans prosélytisme, d'où l'effet limité de son expansion. La légende continue de nous dire que Sidna Youcha (Josué) est enterré sur une plage située à égale distance de Ghazaouet et Nédroma. Son mausolée a toujours fait l'objet, depuis des siècles, de pèlerinage à l'occasion des fêtes juives3.
Cette jolie légende est totalement démentie par la connaissance sur le judaïsme dans l'Afrique du Nord antique4.
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