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Plus jamais contre la Russie!

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    «Mère-Patrie» au cimetière mémorial de Piskarevskoïe de Saint-Pétersbourg. Environ un demi-million de victimes du siège de Leningrad par la Wehrmacht allemande y reposent.(Photo gk)

    Par Michael Felten

    Arrêt sur info — 22 juillet 2021

    Par Michael Felten, Cologne
    Paru le 22 juin sur Nachdenkseiten.de sous le titre Nie wieder gegen Russland!
    Un point de vue personnel sur les relations germano-russes, à l’occasion du 80e anniversaire de l’offensive allemande contre l’Union soviétique – inspiré par une visite à Saint-Pétersbourg. Face au bellicisme antirusse actuel des médias et du monde politique, ce sont notamment les nombreuses initiatives de paix lancées par des citoyens qui peuvent sauver l’entente entre les peuples.
    Avec un groupe d’amis, nous sommes allés pour 10 jours à Saint-Pétersbourg, la deuxième plus grande ville de Russie. En raison de ses nombreuses voies navigables, la ville est également appelée la «Venise du Nord». Elle est appréciée des touristes pour ses trésors artistiques, son magnifique métro et son atmosphère citadine. Nous avons tout vu, mais maintenant, dans un quartier périphérique, je me trouve dans un grand parc, devant une immense statue féminine qui écarte les bras, «Mère Patrie» – et je lutte contre les larmes.

    Je ne suis pas totalement ignorant de l’histoire, mais je n’avais tout simplement pas réalisé jusqu’à présent les terribles ravages que la Wehrmacht allemande a causés dans cette région pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L’une des illusions d’Hitler était de coloniser la partie européenne de la Russie pour en faire une zone de ravitaillement pour la race aryenne. Il considérait les Russes comme des «sous-hommes», qu’il ne voulait pas vaincre, mais plutôt exterminer. D’où le projet de ne pas tenter de conquérir Leningrad (et en fait aussi Moscou), mais de laisser la population mourir de faim par un blocus total. Ainsi, rien qu’ici – pendant 900 jours, dont trois hivers glacials – plus d’un million de civils ont perdu misérablement la vie. Si l’on devait penser à chaque individu pendant une seule minute, on serait occupé pendant deux ans. En tant que visiteur venu de Cologne, j’ai du mal à comprendre à quel point les gens d’ici sont gentils avec nous aujourd’hui.

    Entre-temps, même les historiens occidentaux le disent: le blocus de Leningrad a été l’un des crimes de guerre les plus flagrants commis par la Wehrmacht allemande. Mais ce n’était qu’une partie de l’horreur que l’Allemagne a déchaînée sur sa voie vers l’Est il y a 80 ans. Toute la guerre d’agression d’Hitler contre l’Union soviétique a coûté la vie à au moins 24 millions de citoyens soviétiques; ce sont ces personnes qui ont le plus saigné pour notre libération de l’ère nazie. Donc, pour nous, Allemands, on ne devrait pas seulement dire: Plus jamais Auschwitz! mais aussi: Plus jamais contre la Russie!

    Or, depuis une bonne décennie, on évoque un nouveau danger russe – parce que l’ours russe n’a pas voulu se plier aux prétentions occidentales au leadership? Le chef d’Etat Poutine a déjà annexé la Crimée, et maintenant les Etats baltes doivent craindre pour leur existence. Pourtant, c’est l’OTAN qui s’est étendue loin à l’Est, en violation des promesses faites à M. Gorbatchev, et qui a installé aux portes de Moscou des systèmes d’armes capables de neutraliser la défense antimissile de la Russie. Mais l’unisson néo-agressif des grands médias ne permet pas vraiment aux voix pondérées de faire la part des choses. Le quasi-dictateur doit recevoir un carton rouge à un stade précoce – et on doit également être prêt à entreprendre une action militaire. Une sorte de pré-mobilisation qui devrait nous faire peur.

    Cependant, en dehors de cette politique risquée, il existe des mouvements et des forces qui pourraient donner de l’espoir. Il existe par exemple de nombreuses sociétés d’amitié germano-russes – des associations regroupant des citoyens jeunes et moins jeunes s’intéressant à la culture russe, appréciant la chaleur du peuple russe et visitant régulièrement l’immense empire de l’Est. La Russie n’est manifestement pas seulement attrayante «d’en haut» (selon un récent documentaire de la chaîne de télévision allemande ZDF), on y rencontre une grande cordialité de la part des gens de toutes les classes, et on nous offre souvent des cadeaux.

    Enfin et surtout, il y a probablement aussi la conviction que les contacts transfrontaliers sont peut-être la seule chose que les gens ordinaires peuvent faire pour contrer les «jeux» risqués du complexe militaro-industriel.
    D’ailleurs, on rencontre souvent de telles associations en Allemagne de l’Est – fondées à l’époque de la RDA, mais qui poursuivent leurs activités aujourd’hui en toute liberté. Bien que les Russes en Saxe ou dans le Brandebourg soient initialement apparus comme une force d’occupation rigoureuse, au fil du temps, des amitiés se sont nouées, des familles ont été fondées, des personnes sont allées en Union soviétique pour étudier ou pour passer des vacances. Aujourd’hui, on trouve une grande variété de jumelages dans toute l’Allemagne (par exemple Cologne – Volgograd ou Düsseldorf – Moscou), il y a les «Amis des peuples de Russie» (à Berlin), un «Parlement des jeunes Bonn – Kaliningrad» se réunissant à Bonn. Le «Volksbund Kriegsgräberfürsorge» est actif en Russie, un cercle d’amitié «droujba-global» entreprend des voyages annuels pour la paix, l’écrivain Wolfgang Büscher a marché seul de Berlin à Moscou.

    Dans notre seul intérêt, nous, Allemands, devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’aucun nouveau climat d’inimitié Est-Ouest ne s’installe. Si les Etats-Unis et leurs alliés devaient provoquer la Russie à l’extrême, c’est l’Allemagne qui deviendrait un champ de bataille nucléaire.

    La compréhension internationale, cependant, aurait besoin de sang neuf. Des jeunes gens qui ne s’enlisent pas dans des questions d’identité, mais qui veulent se consacrer à des problèmes concrets. Le regard humain porté sur l’Est ne se traduit pas en premier lieu par la visite de sites commémoratifs, mais plutôt par la recherche et la découverte de choses intéressantes, passionnantes et attrayantes.
    L’écrivain Bert Brecht était d’avis que 100 personnes engagées peuvent lancer une révolution. Peut-être que 1000 personnes engagées peuvent empêcher la prochaine guerre contre la Russie – ou du moins la rendre plus difficile? Aux élections de cet automne, on pourrait au moins ne pas voter pour un parti qui veut «armer l’Ukraine» et «augmenter la pression sur Moscou».
    Michael Felten

    Source: https://www.nachdenkseiten.de/?p=73580 du 22 juin 2021
    (Traduction «Point de vue Suisse»)

  • #2
    J'ai toujours aimé la Russie et les peuples de Russie car pour moi la Russie actuelle représente l'URSS !!

    D'ailleurs, le régime (capitaliste) de Poutine respecte l'histoire et le passé glorieux de l'URSS !!

    Ce régime de Poutine refuse de se plier au régime des USA, voilà pour moi, son deuxième point positif !!

    Son 3ème point positif : le régime de Poutine a aidé puissamment la Syrie militairement et il collabore avec le Hezbollah.

    L'un de ses points sombres est : ses relations de sympathie avec "Israël". Il va comprendre surement bientôt que l'entité sioniste est un danger pour la Russie et le régime de Poutine.

    Je laisse les critiques du régime de Poutine aux communistes de Russie et non pas aux anticommunistes et aux anti-socialistes !!

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    • #3
      J'ai toujours aimé la Russie et les peuples de Russie car pour moi la Russie actuelle représente l'URSS !!

      Un choix des plus respectables Elghifari, la réciprocité à ceux qui éprouvent de l'admiration à l’État Hébreux est tout aussi recevable. N'es ce pas ?
      Dernière modification par infinite1, 05 août 2021, 18h44.

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      • #4
        Envoyé par Elghifari Voir le message

        Son 3ème point positif : le régime de Poutine a aidé puissamment la Syrie militairement et il collabore avec le Hezbollah.

        L'un de ses points sombres est : ses relations de sympathie avec "Israël". Il va comprendre surement bientôt que l'entité sioniste est un danger pour la Russie et le régime de Poutine.

        Je laisse les critiques du régime de Poutine aux communistes de Russie et non pas aux anticommunistes et aux anti-socialistes !!
        komrad,
        Va falloir que tu nous expliques comment le hezbollah se fait bombarder par zzahal avec un cours des champs élysée dans la bulle de défense anti aérienne de Ivan.
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          L'un de ses points sombres est : ses relations de sympathie avec "Israël". Il va comprendre surement bientôt que l'entité sioniste est un danger pour la Russie et le régime de Poutine.
          Tu es dans le déni ou pire, tu le fais exprès..

          La communauté des colons russophone d'israel, représente près de 20 % de la population du pays. soit plus d'1 million de colons !

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