Tweet
samedi 9 octobre 2021
par Alger republicain
Paule BOLO a fait partie du réseau Janson, comme Hélène Cuenat qui était une de ses grandes amies. Les membres du réseau Janson, des progressistes et anticolonialistes français, s’étaient courageusement dressés contre la répression de la lutte du peuple algérien pour son indépendance. Combattant la politique colonialiste sanglante menée par le gouvernement de leur propre pays, ils s’étaient organisés pour apporter leur soutien au FLN en France.
Ayant fini par être repérée, Paule BOLO dut se réfugier au Maroc où elle y travailla à l’Office de l’agriculture en zone non irriguée, s’investissant notamment dans le programme du développement de la culture de la betterave à sucre.
A l’indépendance de l’Algérie, en juillet 1962, elle rejoint Alger pour continuer à contribuer au combat du peuple algérien dans le contexte de l’édification pacifique de sa nation. Durant son séjour elle mit ses compétences au servir de l’Algerie et de son peuple, notamment en mettant sur pied le programme de formation professionnelle des travailleurs de l’usine de textile de Draa El Mizan, premier grand fleuron de l’industrialisation du pays.
Comme beaucoup de Français sincèrement dévoués à la cause algérienne, elle a dû quitter le pays après le 19 juin 1965 quand des fractions du nouveau pouvoir s’étaient mises à intimider et à expulser les progressistes français qualifiés de façon insultante de « pieds rouges ».
Les obsèques de Paule se dérouleront le mercredi 13 octobre à Paris.
La levée du corps se tiendra à 10h30, à la chambre mortuaire de l’hôpital de la Pitié Salpétrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013, Paris.
La cérémonie d’adieu se déroulera au crématorium du Cimetière du Père Lachaise, à 11h30, suivie de son inhumation au Père Lachaise.
Une collation sera donnée à sa mémoire au Plateau, à Montreuil.
C.P.
par Alger republicain
Paule BOLO a fait partie du réseau Janson, comme Hélène Cuenat qui était une de ses grandes amies. Les membres du réseau Janson, des progressistes et anticolonialistes français, s’étaient courageusement dressés contre la répression de la lutte du peuple algérien pour son indépendance. Combattant la politique colonialiste sanglante menée par le gouvernement de leur propre pays, ils s’étaient organisés pour apporter leur soutien au FLN en France.
Ayant fini par être repérée, Paule BOLO dut se réfugier au Maroc où elle y travailla à l’Office de l’agriculture en zone non irriguée, s’investissant notamment dans le programme du développement de la culture de la betterave à sucre.
A l’indépendance de l’Algérie, en juillet 1962, elle rejoint Alger pour continuer à contribuer au combat du peuple algérien dans le contexte de l’édification pacifique de sa nation. Durant son séjour elle mit ses compétences au servir de l’Algerie et de son peuple, notamment en mettant sur pied le programme de formation professionnelle des travailleurs de l’usine de textile de Draa El Mizan, premier grand fleuron de l’industrialisation du pays.
Comme beaucoup de Français sincèrement dévoués à la cause algérienne, elle a dû quitter le pays après le 19 juin 1965 quand des fractions du nouveau pouvoir s’étaient mises à intimider et à expulser les progressistes français qualifiés de façon insultante de « pieds rouges ».
Les obsèques de Paule se dérouleront le mercredi 13 octobre à Paris.
La levée du corps se tiendra à 10h30, à la chambre mortuaire de l’hôpital de la Pitié Salpétrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013, Paris.
La cérémonie d’adieu se déroulera au crématorium du Cimetière du Père Lachaise, à 11h30, suivie de son inhumation au Père Lachaise.
Une collation sera donnée à sa mémoire au Plateau, à Montreuil.
C.P.
Commentaire