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Espagne : découverte « sans précédent » d'une nécropole phénicienne

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  • Espagne : découverte « sans précédent » d'une nécropole phénicienne

    Une nécropole exceptionnelle découverte par des ouvriers travaillant sur des systèmes d'approvisionnement d'eau dans le sud de l'Espagne. Voilà ce qui, depuis quelques jours, occupe les archéologues de la région de Séville, selon nos confrères du Guardian. Non loin des ruines romaines d'Osuna, une nécropole souterraine a été découverte dans un état de conservation exceptionnel et témoigne de la présence des Phéniciens dans la péninsule ibérique il y a 2500 ans.

    Ce cimetière date précisément, selon les archéologues, du 5e ou du 4e siècle av. J.-C. La découverte est surprenante, car on trouve généralement ce type de nécropole le long des côtes, pas dans les terres comme c'est le cas ici. Si la zone est connue pour les ruines de la cité romaine d'Urso, la présence de cette importante nécropole phénicienne est une véritable surprise pour les archéologues.


    « Une valeur historique incontestable »

    Jusqu'ici, des nécropoles phéniciennes de ce type n'avaient été découvertes qu'aux abords de Cadix, ville fondée par les Phéniciens et toujours habitée depuis, ce qui fait d'elle l'une des plus anciennes d'Europe. L'autorité chargée de la culture et du patrimoine au sein de la région d'Andalousie estime qu'il s'agit « d'une série de vestiges d'une valeur historique incontestable » et que la découverte est « sans précédent dans la région. »

    tiques, avec huit tombeaux, des atriums et des escaliers, il faut normalement chercher en Sardaigne ou même directement à Carthage (en Tunisie actuelle) ». Si cette nouvelle preuve de la présence des Phéniciens dans la région ne change pas le cours de l'histoire, elle pourrait constituer « un tournant majeur » dans notre connaissance de l'histoire de la ville d'Osuna, selon la maire Rosario Andujar.

    Le Point
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

  • #2
    Qui a pu croire que les Phéniciens sont arrivés jusqu'au l'Espagne.

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    • #3
      Issabrahimi

      On le sais depuis toujours voyons ... lol
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4

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        • #5

          Une nécropole phénicienne vieille de 2500 ans mise au jour dans le sud de l'Espagne

          C'est une découverte "sans précédent" qui vient d'émerger des terres andalouses. Dans la commune d'Osuna au sud de l'Espagne, une nécropole phénicienne vieille de 2500 ans vient de ressortir de l'oubli. Les vestiges ont été mis au jour par des ouvriers réalisant des travaux à proximité du réservoir d'eau municipal.

          La ville située à une cinquantaine de kilomètres de Sèville est connue pour avoir abrité il y a quelque deux millénaires une cité romaine appelée Colonia Iulia Genetiva. Les restes de plusieurs bâtiments dont un théâtre romain avaient ainsi déjà été exhumés dans les environs. Mais aucune trace de culture phénicienne n'y était apparue jusqu'ici.

          Les Phéniciens ont commencé à s'épanouir autour de 1200 av. J.-C dans ce qui constitue aujourd'hui le Liban. Ils ont ensuite étendu leur territoire le long des côtes méditerranéennes et fondé plusieurs cités y compris sur la péninsule ibérique. Une présence confirmée par des découvertes de vestiges réalisées notamment dans la région de Cadix. Toutefois, les sites de ce type apparaissent généralement à proximité des zones côtières et non aussi loin à l'intérieur des terres. De quoi bousculer les connaissances sur l'histoire de la région.

          Huit voûtes funéraires bien préservées

          Les archéologues envoyés sur place ont découvert, pour le moment, huit voûtes funéraires - ou hypogées - creusées dans la roche et très bien conservées au sein de la nécropole. Selon un communiqué de la municipalité, l'une des plus importantes structures présente un escalier d'accès conduisant à un espace rectangulaire qui pouvait constituer un atrium. Des opérations sont en cours pour atteindre les niveaux de sol correspondant mais les observations suggèrent que l'ensemble daterait du 4e ou 5e siècle av. J.-C.

          "Nous pensions pouvoir trouver des restes de l'ère romaine impériale, ce qui serait davantage conforme avec les environs, donc nous avons été surpris quand nous avons trouvé ces structures creusées dans la roche parfaitement préservées en dessous des niveaux romains", a expliqué dans le communiqué Mario Delgado qui dirige les fouilles archéologiques. La trouvaille est d'autant plus précieuse que les espaces témoignent d'une certaine richesse et d'un certain luxe. Pour trouver une nécropole similaire avec de telles caractéristiques, il faudrait se trouver en Sardaigne ou à Carthage, d'autres régions connues pour avoir abrité des cités phéniciennes, a-t-il précisé.

          Une occupation plus ancienne qu'on ne pensait

          Rosario Andújar, maire d'Osuna qui a rendu visite au chantier lundi, a déclaré que la découverte appuyait déjà une révision du passé de la région. Cela "ne change pas l'histoire mais cela change ce que nous savions jusqu'à maintenant de l'histoire d'Osuna et cela pourrait constituer un tournant", a-t-il souligné.

          Des hypothèses suggéraient déjà que le passé de la commune pouvait "s'étendre au-delà du IIIe siècle avant J.-C et remonter jusqu'au VIIIe siècle avant J.-C, sans que nous en ayons des preuves convaincantes jusqu'à aujourd'hui", a-t-il ajouté. Les vestiges de cette nécropole "confirment que nous pouvons aller plus loin".

          D'après le maire, cet ensemble funéraire pourrait avoir été construit pour des défunts d'un niveau social élevé. "L'équipe a déjà trouvé des informations fiables attestant de l'importance historique de [cet ensemble]. Les tombes en elles-mêmes et les espaces rituels examinés suggèrent qu'il ne s'agissait pas d'un ancien site funéraire quelconque", a-t-il appuyé. D'autres trouvailles pourraient néanmoins permettent d'en savoir plus alors que les fouilles se poursuivent sur le site. "Les opérations ne sont pas encore terminées et il y a encore beaucoup de choses à découvrir", a-t-il conclu.

          Géo
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Les analyses génétiques de la nécropole de Kerkouane en Tunisie (sur les individus carthaginois) montre que l'élite carthaginoise était un mélange populations européennes et phéniciennes. (un seul individu sur 10 a une signature génétique berbere, tous les autres sont un mélange de 40% européens, 40% phéniciens, 20% berberes).

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