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الملك الأمازيغي كسيلة أول من أسلم من المغاربة

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  • الملك الأمازيغي كسيلة أول من أسلم من المغاربة

    Le premier musulman du Maroc actuel est Kacila (Koceila chez les Arabes)roi des Awraba des Branès 117 ans avant l'arrivée du fuyard Idris :



  • #2
    Je n'ai jamais entendu parler de ce kacila roi des branes.
    Ce kacila.est le même que l'Aksal adversaire d'okba ?

    Ps :on ne peut parler encore de premier marocain à s'islamiser vu que ce peuple n'existe pas encore au moment des faits.
    Dernière modification par xenon, 30 avril 2022, 22h42.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Koussayla Marocain, Sidi Boumedien Marocain, Hay al magharibi marocain.

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      • #4
        Koussayla Marocain, Sidi Boumedien Marocain, Hay al magharibi marocain.
        La tribu Aouraba se trouvait au Maroc actuel dans la région entre Taza et Meknès.

        Leurs déscendants actuels sont les Ghiyata, les Tsouls ...autour de la ville de Taza.

        C'est la même confédération qui a accueilli un siècle après Idriss qui a épousé Kenza de cette tribu.

        Le qualificatif "Almaghariba" ne veut pas dire marocains.

        Ce qui est intéressant est la déconstruction de l'histoire officielle makhzénienne qui se base sur le mythe de la fondation du Maroc actuel par le fuyard Idriss qui est arabe.

        Ce dernier a trouvé une communauté musulmane déjà établie parmi laquelle il a essayé de prêcher le chiisme.

        Le Monsieur de la vidéo parle aussi de la première mosquée à Targha dans le pays Ghomara masmoudien chrétienne pas loin de la ville Achawen actuelle sous l'autorité de Yulyan le gouverneur de Septem (Sebta).

        Ni le ministère de la culture ni les incultes des élus n'ont donné suite au projet des fouilles à Targha proposé par cet historien.

        Ce n'est pas dans l'intérêt du Makhzen ni les descendants mauresques qui l'entourent.

        Nous avons besoin des historiens musulmans sans arrières pensées anti-arabe pour déconstruire les mensonges et les ténèbres dans lesquels baignent "Almaghariba" au sens premier du terme.
        Dernière modification par democracy, 01 mai 2022, 20h57.

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        • #5
          Le type sur la vidéo parle de maghrib a9ssa c'est a dire le Maroc.

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          • #6
            Oui , j'ai regardé quelques minutes de la vidéo ,c'est ce que je pensais , une tentative de falsification de l'histoire en essayant d'associer au Maroc le personnage historique Aksal ( Koceila) ,adversaire d'okba ibn nafi3 alors que les sources les plus anciennes le donnent proche des byzantins et régnant sur un vaste territoire couvrant l'Algérie actuelle et dont le cœur politique serait les Aurès et le constantinois .
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
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            • #7
              Je ne sais pas si il s'agit de falsification ou une des versions de l'histoire de cette figure historique:

              Koceila

              (Kusayla, Kasîla)

              Y. Moderan

              Encyclopédie berbère.


              L’origine, l’identité et l’action de ce personnage majeur de l’histoire de la résistance berbère face à la conquête arabe dans les années 670-680 ont fait l’objet de multiples controverses. On a situé son territoire initial tantôt dans l’Aurès, tantôt en Maurétanie Césarienne, et même récemment au Maroc septentrional ou central. Certains ont vu en lui un notable romain ou berbéro-romain dont l’histoire fut déformée par les Arabes ; d’autres l’ont reconnu, au contraire, comme le chef d’une résistance purement berbère, « dans la lignée de celle de Massinissa et de Jugurtha ».Tout ou presque prête à discussion dans sa carrière, avant tout en raison de difficiles problèmes heuristiques : il n’est explicitement évoqué que par les auteurs arabes, et dans des textes au minimum postérieurs de deux siècles aux événements, rédigés à une époque où les légendes déformaient déjà fortement tous les souvenirs de la marche de l’islam vers l’ouest.
              Maure ou Romain ?
              • 1 Il existe une racine lexicale berbère KSL, « enlever, emporter, ramasser… » (de Foucauld, Dictionn (...)

              2Son nom a d’abord suscité les hypothèses les plus diverses. Les auteurs arabes l’ont transcrit de différentes manières, ce qui a conduit les historiens modernes aussi aux lectures les plus variées : Koceila, Kusayla, ou Kasila. C.-E. Dufourcq avait proposé naguère de retrouver derrière ce nom une déformation du genti­lice latin Caecilius, très répandu en Afrique, et notamment à Volubilis. L’hypothèse a été souvent reprise, notamment par G. Camps (1984), qui estimait que le nom Koceila n’était, dans tous les cas, pas berbère. Pourtant, on retrouve dans cet anthroponyme une structure consonantique KSL parfaitement admissible en libyque et en berbère1. Des noms proches sont d’ailleurs attestés dans l’histoire berbère antique : on connaît ainsi une inscription de Thuburbo Maius (ILT 732) qui mentionne un individu nommé Cuzolé ; et on ne peut s’empêcher non plus d’évoquer ici Cusina, chef suprême des Maures de Numidie à partir de 548. L’hypothèse de Dufourcq est donc fragile.

              3Mais elle s’est surtout révélée dangereuse par ses conséquences, puisque certains historiens, après lui, ont voulu voir simplement en Koceila un Romain d’Afrique. Or, le contexte même dans lequel les auteurs arabes rapportent l’aventure du héros ne permet guère d’envisager cette hypothèse. Dès leur arrivée, en effet, les conquérants distinguèrent nettement trois communautés au sein de la population africaine : les Rûm, soit les Byzantins, soldats et fonc­tionnaires grecs de l’empereur ; les Afâriq, c’est-à-dire les Africains (Afri ou Africi) latinisés et romanisés ; et les « Berbères », nom qu’ils donnèrent à ceux que les deux premiers groupes appelaient Barbari ou Mauri. Cette division était ancienne et antérieure à la conquête, puisqu’elle se retrouve en fait au VIe siècle chez le Grec Procope, qui séparait Romains, Libyens, et Maures, et chez le Latin Corippus, pour qui s’opposèrent dans les années 530-550, Romani, Afri, et Mauri. Il n’y a donc pas à mettre en cause sa réalité, ni à supposer derrière sa présence dans les textes arabes l’effet d’une déformation tardive des traditions originelles sur la conquête. Or, ces textes, dès le IXe siècle, donnent Koceila comme un Berbère et jamais comme un Afâriq. Il se peut, certes, que le personnage ait été un Berbère à nom romain, comme l’avait été jadis Firmus, issu d’une famille où certains enfants pouvaient porter en même temps un nom purement indigène, tel Gildon. Mais il paraît difficile de lui donner une identité purement romaine : c’était manifestement aux yeux des contemporains un Maure, ce qui, on le verra plus loin, n’impliquait d’ailleurs nullement qu’il ne pouvait être romanisé.
              Numide ou Maurétanien ?


              4Son anthroponyme a cependant beaucoup moins passionné les historiens que la localisation de sa famille et de ses hommes. Deux thèses s’opposent ici, essentiellement en fonction de la valeur accordée ou non au témoignage d’Ibn Khaldûn. Selon cet historien du XIVe siècle, au temps où Abû-l-Muhâdjir devint gouverneur de la nouvelle province arabe d’Ifrîqiyya (675 ?), Koceila dirigeait la tribu des Awraba, elle-même alors à la tête de la très vaste confédération des Baranis qui détenaient la suprématie sur les Berbères. D’abord chrétien, Koceila s’était converti au début de la conquête, mais il renia sa foi à l’arrivée d’Abû-l-Muhadjir, en entraînant tous les Baranis. L’historien ajoute alors : Abû-l-Muhadjir vint les attaquer jusqu’à Tlemcen et les défit, ce qui entraîna un retour des Berbères à l’Islam. Puis vint le nouveau gouverneur cUqba ibn Nâfic qui, méprisant le ralliement de Koceila, l’emmena avec lui dans une grande expédition vers l’ouest, en le maltraitant. Au retour, Koceila se révolta, tua cUqba (683 ?), puis gouverna durant cinq années l’Ifrîqiyya, avant d’être vaincu et de disparaître près de Kairouan (688 ?). La mention dans ce récit de Tlemcen (qui figure aussi chez un autre auteur du XIVe siècle, Ibn Idhârî), et surtout l’évocation des Awraba (ou Awarba), célèbres à la fin du VIIIe siècle pour avoir soutenu Idris Ier dans sa conquête du Maroc, ont surtout retenu l’attention de plusieurs historiens récents (G. Camps avec prudence, A. Siraj, M. Lenoir, et A. Bouzid de manière plus radicale), et les ont conduits à affirmer que Koceila était originaire de l’ancienne Maurétanie Tingitane. Du Maroc, tous avancent qu’il aurait ensuite réussi à construire, dans les années 680, un immense royaume s’étendant jusqu’à Kairouan et Gabès.

              5La très grande majorité des autres sources arabes, souvent bien antérieures à Ibn Khaldûn, donnent cependant une tout autre image des débuts du chef berbère. N’évoquant pas les Baranis ni même les Awraba, elles font apparaître Koceila bien plus à l’est, en Byzacène ou en Numidie, et situent à proximité du pays byzantin toute son action. Ainsi Ibn cAbd al-Hakam, mort en 871 : dans son récit principal, le gouvernement de Abû-l-Muhâdjir semble clairement limité à la seule Ifrîqiyya, et Koceila, cité pour la première fois vers 683, à Tahûda (antique Thabudeos), au sud de l’Aurès, est donné comme le chef d’une armée de Byzantins et de Berbères, qui piégea dans ce secteur cUqba, de retour d’un long raid vers le Maroc, et lui infligea une déroute fatale. Koceila prit ensuite Kairouan, avant d’être vaincu plus tard dans la même région par un autre général arabe, Zuhayr ibn Kays. Au XIe siècle, Al-Mâlikî, qui a l’originalité fort précieuse de juxtaposer les traditions parfois les plus contradictoires sans prendre parti, avance de quelques années l’émergence de Koceila : dans le principal et le plus long de ses récits, il apparaît, au milieu ou à la fin des années 670, comme un des chefs des Berbères d’Ifrîqiyya qui pactisèrent avec Abû-l-Muhâdjir installé dans la nouvelle Kairouan. Plus tard celui-ci entreprit un raid vers l’ouest (le « Maghreb », ici bien distingué de l’Ifrîqiyya), auquel Koceila ne fut pas mêlé ; en revanche, quelques années encore après, le même Koceila réapparut dans la région de Thabudeos/Tahûda, à la tête d’une coalition de Berbères et de Byzantins manifestement issue de l’Ifrîqiyya, qui défit le successeur d’Abû-l-Muhâdjir, cUqba ibn Nâfic. Cette tradition fut plusieurs fois reprise ensuite, notamment par deux des historiens les plus prolixes de la conquête, le Syrien Ibn al-Athîr au XIIIe siècle et l’Égyptien Al-Nuwayrî au début du XIVe siècle, qui ajoutèrent alors de nouveaux détails : Koceila aurait été, depuis Kairouan, contraint, tel un otage, à suivre dans ses pérégrinations cUqba, qui l’aurait constamment humilié avant de subir sa trahison et sa vengeance à Tahûda.


              suite :
              https://journals.openedition.org/enc...dieberbere/101
              Dernière modification par democracy, 03 mai 2022, 21h35.

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              • #8
                Je ne sais pas si il s'agit de falsification ou une des versions de l'histoire de cette figure historique:
                Lorsque les sources disponibles ne sont pas précises sur un personnage, ou qu'il existe plus d'une version sur un même sujet sans possibilité de trancher, l'honnête homme (et a plus forte raison si il se prétend historien ou vulgarisateur) reste dans cette limite et évite dans tous les cas d'etre catégorique.

                Or, au-delà des possibilité de son "origine" ça ou là, toute l'action politique et militaire du concerné se déroule entre Tlemcen (là où il apparait pour la première fois) à l'O. et al-Qayrawān à l'E. (là où il disparaît), ce qui est le plus important in fine. Cela n'exclue pas catégoriquement l'hypothèse que le type soit issu d'une peuplade de Maurétanie Tingitane (donc du N. du Maroc actuel), mais rien ne l'atteste clairement dans les sources et beaucoup d'éléments rapportés par elles indiquent d'autres hypothèses. Pourtant, le 3allāma auteur de la vidéo fait fi de tout en présentant à ses auditeurs un "marocain", comme s'il s'agissait d'une vérité évidente ou admise.

                C'est bien de mystification qu'il s'agit là.
                Dernière modification par Harrachi78, 03 mai 2022, 22h09.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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