Ecriture, agriculture… Nous devons tant à la civilisation mésopotamienne. Zoom sur les Sumériens, les Akkadiens, les Assyriens et autres Babyloniens.
7 000 av. J.-C. : La révolution agraire
Dans le Croissant fertile, région située entre l’Egypte et le golfe Persique et où se trouve la Mésopotamie, les chasseurs-cueilleurs sédentarisés deviennent agriculteurs et éleveurs. Ils travaillent la céramique et le cuivre, façonnent des briques en argile crue, inventent des outils comme la faucille et le joug. Ils creusent aussi des canaux d’irrigation, qui permettent l’émergence de villes à proximité des marais du S. de l’actuel Irak.
4100 - 2334 av. J.-C. : Le début des échanges commerciaux
Grâce à l’irrigation et aux nouveaux outils, l’agriculture dégage des excédents et libère de la main-d’œuvre. Ce sont les débuts du commerce. Après les sceaux cylindres, utilisés pour indiquer la provenance des marchandises, vient l’invention de l’écriture qui servira à administrer les premières grandes cités-Etats sumériennes d’Uruk, d’Ur et de Nippour, cette dernière marquant la limite N. du pays de Sumer.
2334 - 2200 av. J.-C. : L’unification akkadienne
Sargon d’Akkad, un des plus grands rois de Mésopotamie, soumet progressivement les cités-Etats sumériennes. Son règne permet l’unification de la Mésopotamie et son extension par des conquêtes militaires jusque dans l’actuel O. syrien.
2200 - 2004 av. J.-C. : La renaissance sumérienne
Les Sumériens reprennent le pouvoir avec la 2e dynastie de Lagash et la 3e dynastie d’Ur, dont le premier roi, Ur-Nammu, fait ériger la ziggourat d’Ur, comme l’attestent les nombreuses briques marquées de son nom sur le site. Les premières lois écrites font leur apparition. Cet empire, dit d’Ur III, est régi par un système administratif si complexe que certains assyriologues pensent qu’il a causé sa perte.
2004 - 1155 av. J.-C. : L’émergence de Babylone
Les Goutis, venus des montagnes du Zagros en Iran, mettent fin à la domination d’Ur. Babylone devient la capitale de la Mésopotamie et connaît un âge d’or sous le règne du roi Hammourabi. A Ugarit (Syrie), l’invention d’un alphabet révolutionne les systèmes d'idéogrammes utilisés jusque-là et permet l’écriture de textes littéraires et de lois, bases des codes qu’Hammourabi fait appliquer dans son royaume, et dont un exemplaire est conservé au Louvre.
1155 - 911 av. J.-C. : Le temps des invasions
Au début du 12e siècle av. J.-C., des peuples venus de l’O. ravagent le Proche-Orient. Puis ce sont les Araméens qui mettent fin à l’unité de la Mésopotamie. Très peu de documents subsistent de cette période.
884 - 650 av. J.-C. : La domination assyrienne
Héritiers des Akkadiens, les Assyriens s’emparent du pouvoir à partir de 884, avec le règne d’Assournasirpal II, qui se lance à la conquête des terres de ses ancêtres. Des expéditions militaires permettent l’annexion des actuels territoires de Syrie en 732, d’Israël en 720 et d’Egypte en 669 av. JC.
650 - 539 av. J.-C. : Le dernier empire babylonien
En 650, les Mèdes, alliés aux Babyloniens, reprennent le N. de la Mésopotamie et détruisent l’empire assyrien. En 612, Babylone restaure son emprise sur la Mésopotamie. Sous Nabuchodonosor II, monuments et palais sortent de terre, telle la porte d’Ishtar.
539 av. J.-C.- 224 apr. J.-C. : Des Perses aux Grecs
Babylone, conquise par le roi perse Cyrus en 539, s’effondre. L’empire achéménide règne jusqu’en 331. Puis c’est au tour d’Alexandre le Grand. A sa mort, la Mésopotamie reste sous influence grecque pendant le règne des Séleucides et connaît une période de prospérité. A partir de 140 av. JC, sous la domination parthe, l’héritage mésopotamien disparaît peu à peu au profit des influences perse et hellénique.
Géo Magazine
7 000 av. J.-C. : La révolution agraire
Dans le Croissant fertile, région située entre l’Egypte et le golfe Persique et où se trouve la Mésopotamie, les chasseurs-cueilleurs sédentarisés deviennent agriculteurs et éleveurs. Ils travaillent la céramique et le cuivre, façonnent des briques en argile crue, inventent des outils comme la faucille et le joug. Ils creusent aussi des canaux d’irrigation, qui permettent l’émergence de villes à proximité des marais du S. de l’actuel Irak.
4100 - 2334 av. J.-C. : Le début des échanges commerciaux
Grâce à l’irrigation et aux nouveaux outils, l’agriculture dégage des excédents et libère de la main-d’œuvre. Ce sont les débuts du commerce. Après les sceaux cylindres, utilisés pour indiquer la provenance des marchandises, vient l’invention de l’écriture qui servira à administrer les premières grandes cités-Etats sumériennes d’Uruk, d’Ur et de Nippour, cette dernière marquant la limite N. du pays de Sumer.
2334 - 2200 av. J.-C. : L’unification akkadienne
Sargon d’Akkad, un des plus grands rois de Mésopotamie, soumet progressivement les cités-Etats sumériennes. Son règne permet l’unification de la Mésopotamie et son extension par des conquêtes militaires jusque dans l’actuel O. syrien.
2200 - 2004 av. J.-C. : La renaissance sumérienne
Les Sumériens reprennent le pouvoir avec la 2e dynastie de Lagash et la 3e dynastie d’Ur, dont le premier roi, Ur-Nammu, fait ériger la ziggourat d’Ur, comme l’attestent les nombreuses briques marquées de son nom sur le site. Les premières lois écrites font leur apparition. Cet empire, dit d’Ur III, est régi par un système administratif si complexe que certains assyriologues pensent qu’il a causé sa perte.
2004 - 1155 av. J.-C. : L’émergence de Babylone
Les Goutis, venus des montagnes du Zagros en Iran, mettent fin à la domination d’Ur. Babylone devient la capitale de la Mésopotamie et connaît un âge d’or sous le règne du roi Hammourabi. A Ugarit (Syrie), l’invention d’un alphabet révolutionne les systèmes d'idéogrammes utilisés jusque-là et permet l’écriture de textes littéraires et de lois, bases des codes qu’Hammourabi fait appliquer dans son royaume, et dont un exemplaire est conservé au Louvre.
1155 - 911 av. J.-C. : Le temps des invasions
Au début du 12e siècle av. J.-C., des peuples venus de l’O. ravagent le Proche-Orient. Puis ce sont les Araméens qui mettent fin à l’unité de la Mésopotamie. Très peu de documents subsistent de cette période.
884 - 650 av. J.-C. : La domination assyrienne
Héritiers des Akkadiens, les Assyriens s’emparent du pouvoir à partir de 884, avec le règne d’Assournasirpal II, qui se lance à la conquête des terres de ses ancêtres. Des expéditions militaires permettent l’annexion des actuels territoires de Syrie en 732, d’Israël en 720 et d’Egypte en 669 av. JC.
650 - 539 av. J.-C. : Le dernier empire babylonien
En 650, les Mèdes, alliés aux Babyloniens, reprennent le N. de la Mésopotamie et détruisent l’empire assyrien. En 612, Babylone restaure son emprise sur la Mésopotamie. Sous Nabuchodonosor II, monuments et palais sortent de terre, telle la porte d’Ishtar.
539 av. J.-C.- 224 apr. J.-C. : Des Perses aux Grecs
Babylone, conquise par le roi perse Cyrus en 539, s’effondre. L’empire achéménide règne jusqu’en 331. Puis c’est au tour d’Alexandre le Grand. A sa mort, la Mésopotamie reste sous influence grecque pendant le règne des Séleucides et connaît une période de prospérité. A partir de 140 av. JC, sous la domination parthe, l’héritage mésopotamien disparaît peu à peu au profit des influences perse et hellénique.
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