Je propose ici un petit exercice pratique concernant le sens variable que revêtait le terme "al-Maghrib" dans le langage des géographes musulmans aux époques anciennes. A cet effet, je prends un seul ouvrage en exemple, tirant de lui tous les contextes où l'auteur fait usage du terme en question.
L'ouvrage témoin est purement géographique : al-Rawdh al-Mi3tār fī khabar al-aqtār. C'est une sorte de dictionnaire, plutôt abrégé, descriptif des villes et régions du Monde Musulman de manière générale. L'auteur, un certain Abū-Abdallah Muhammad b. Abd-al-Mūn3im al-Himyarī, est un notable de Ceuta, mort en 1327 dans la région de Taza, dans l'actuel Maroc.
La littérature arabe est abondante dans ce genre, et cet ouvrage n'est ni le plus volumineux ni le plus fameux. Son choix fut motivé par trois choses :
a) La simplicité relative de sa rédaction et la brièveté de sa composition ;
b) Le fait que l'auteur soit lui-même maghrébin et donc, en toute logique, certainement familier de la géographie de la région.
c) ll s'agit enfin d'un auteur relativement tardif (14e siècle), qui vécut à une époque où la division politique du Maghreb en trois entités était une réalité depuis un bout de temps. Sa perception du territoire est donc la plus intéressante pour notre sujet, puisqu'il est le plus susceptible de faire apparaître les nuances qui auraient pu affecter le sens du terme qui nous intéresse aux basses époques.
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L'ouvrage témoin est purement géographique : al-Rawdh al-Mi3tār fī khabar al-aqtār. C'est une sorte de dictionnaire, plutôt abrégé, descriptif des villes et régions du Monde Musulman de manière générale. L'auteur, un certain Abū-Abdallah Muhammad b. Abd-al-Mūn3im al-Himyarī, est un notable de Ceuta, mort en 1327 dans la région de Taza, dans l'actuel Maroc.
La littérature arabe est abondante dans ce genre, et cet ouvrage n'est ni le plus volumineux ni le plus fameux. Son choix fut motivé par trois choses :
a) La simplicité relative de sa rédaction et la brièveté de sa composition ;
b) Le fait que l'auteur soit lui-même maghrébin et donc, en toute logique, certainement familier de la géographie de la région.
c) ll s'agit enfin d'un auteur relativement tardif (14e siècle), qui vécut à une époque où la division politique du Maghreb en trois entités était une réalité depuis un bout de temps. Sa perception du territoire est donc la plus intéressante pour notre sujet, puisqu'il est le plus susceptible de faire apparaître les nuances qui auraient pu affecter le sens du terme qui nous intéresse aux basses époques.
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ces deux là de leur vivant étaient des ennemis et se disputaient le pouvoir (el khilafa) .
de la pure logique de l’istihmare..
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