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La raison d’être de la danse se retrouve dans les origines du mot qui a subi la même dérivation dans toutes les langues du monde, « Danse » vient du sanskrit « tanka » qui veut dire
« Joie de Vivre »,
tandis que raks en arabe et « rakkase » en turc viennent tous deux de l’assyrien « rakadu » qui veut dire
« Célébrer ».
La danse est une tradition dont la signification est aussi vivante aujourd’hui qu’elle l’était il y a des millions d’années, une tradition venue du fond des âges.
Dans une série d’arabesques, on ne perçoit les détails complexes dont est composé une danse qu’en les examinant minutieusement.
**********Sharki********************* Balladi
Voici les principaux styles de danse orientale :
LE SHARQUI :
Style classique, danse de l’Orient.
Ce style se caractérise par des gestes amples, de gracieuses arabesques des bras et du corps. Par la beauté de sa ligne élancée, le SHARQUI rappelle le ballet et prend sa source dans le rythme. il se danse sur la pointe des pieds. La musique qui l’accompagne, concerne une grande partie de la musique égyptienne, mélange d’influences diverses : perses, indiennes et turques. Une composition typique de SHARQUI consiste en une ouverture à la mesure accentuée, et une série de mélodies enchaînées par de Taksim (improvisation d’instruments comme le Naï, l’Oud, le Kanoon ou le Violon).
LE BALADI :
Danse populaire.
Le style BALADI se situe à mi-chemin entre la tradition et la modernité et reflète avec une profonde sensibilité l’âme égyptienne. Il se danse généralement les pieds à plat avec une prédominance de mouvements coulés, ondulants et frémissants. La musique qui l’accompagne est dominée par l’accordéon ou l’orgue électrique avec fonds de percussions. C’est un rythme urbanisé avec comme origine les rythmes anciens et les chansons de la campagne.
LE SÂADI :
Folklore égyptien de Port Saïd.
Dansé dans toute l'Égypte. L'instrument dominant est le Mismar et le rythme utilisé porte le même nom que le style : le Sâadi. Il se danse souvent avec un accessoire comme la canne ou le bâton.
LA MELAYA :
Folklore d'Alexandrie, utilisant la Melaya, grand voile noir épais décoré de sequin. Danse très féminine et théâtrale dans son interprétation.
LE GHAWAZI :
Folkore qui prend sa source en Haute Egypte, dont l'instrument principal est la RABAÏBA (instrument à corde).
Ce style est très proche dans les pas de nombreux folklores du Maghreb, plus tribal, il est dansé essentiellement les pieds à plat avec de forts accents au niveau des hanches et du bassin. Peu de gestuel, mais toujours beaucoup de mimiques et d'interprétation avec le visage surtout au niveau des yeux.
On trouve souvent les danseuses Ghawazi accompagnées de sagattes au bout des doigts (cymbalettes).
***********Sâadi********************* Melaya
Ghawazi
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La raison d’être de la danse se retrouve dans les origines du mot qui a subi la même dérivation dans toutes les langues du monde, « Danse » vient du sanskrit « tanka » qui veut dire
« Joie de Vivre »,
tandis que raks en arabe et « rakkase » en turc viennent tous deux de l’assyrien « rakadu » qui veut dire
« Célébrer ».
La danse est une tradition dont la signification est aussi vivante aujourd’hui qu’elle l’était il y a des millions d’années, une tradition venue du fond des âges.
Dans une série d’arabesques, on ne perçoit les détails complexes dont est composé une danse qu’en les examinant minutieusement.
**********Sharki********************* Balladi
Voici les principaux styles de danse orientale :
LE SHARQUI :
Style classique, danse de l’Orient.
Ce style se caractérise par des gestes amples, de gracieuses arabesques des bras et du corps. Par la beauté de sa ligne élancée, le SHARQUI rappelle le ballet et prend sa source dans le rythme. il se danse sur la pointe des pieds. La musique qui l’accompagne, concerne une grande partie de la musique égyptienne, mélange d’influences diverses : perses, indiennes et turques. Une composition typique de SHARQUI consiste en une ouverture à la mesure accentuée, et une série de mélodies enchaînées par de Taksim (improvisation d’instruments comme le Naï, l’Oud, le Kanoon ou le Violon).
LE BALADI :
Danse populaire.
Le style BALADI se situe à mi-chemin entre la tradition et la modernité et reflète avec une profonde sensibilité l’âme égyptienne. Il se danse généralement les pieds à plat avec une prédominance de mouvements coulés, ondulants et frémissants. La musique qui l’accompagne est dominée par l’accordéon ou l’orgue électrique avec fonds de percussions. C’est un rythme urbanisé avec comme origine les rythmes anciens et les chansons de la campagne.
LE SÂADI :
Folklore égyptien de Port Saïd.
Dansé dans toute l'Égypte. L'instrument dominant est le Mismar et le rythme utilisé porte le même nom que le style : le Sâadi. Il se danse souvent avec un accessoire comme la canne ou le bâton.
LA MELAYA :
Folklore d'Alexandrie, utilisant la Melaya, grand voile noir épais décoré de sequin. Danse très féminine et théâtrale dans son interprétation.
LE GHAWAZI :
Folkore qui prend sa source en Haute Egypte, dont l'instrument principal est la RABAÏBA (instrument à corde).
Ce style est très proche dans les pas de nombreux folklores du Maghreb, plus tribal, il est dansé essentiellement les pieds à plat avec de forts accents au niveau des hanches et du bassin. Peu de gestuel, mais toujours beaucoup de mimiques et d'interprétation avec le visage surtout au niveau des yeux.
On trouve souvent les danseuses Ghawazi accompagnées de sagattes au bout des doigts (cymbalettes).
***********Sâadi********************* Melaya
Ghawazi
Source: farida-danse.com
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