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D'ecouverte d'inscriptions en tifinagh datant de 15000 ans......

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  • #16
    Youba01

    En gros, si j'ai bien compris le truc, tu te ballades par-ci par là sur le net et tu balance toutes les vidéos que tu croises en chemin, ou du moins celles qui te paraissent "sympa", sans autre éffort que celui de trous clicks ?

    15 000 ans yā bū Rabb ! Un chiffre dont l'absurdité en Histoire devrait faire grimacer n'importe quel babouin, mais que nos cultivés de YouTube n'ont aucun problème à traiter en "découvete" des plus sérieuses !
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #17
      Harrachi78 :

      "15 000 ans yā bū Rabb ! "

      peut etre que le chiffre est exagèrer je ne suis pas specialiste en la matière mais il s'agit de l'existance d'un site archeologique anterieure a la presence romaine dans la region.

      Découverte d’une inscription libyque au site Guergour à Seriana (wilaya de Batna)

      Une inscription libyque ancienne a été découverte récemment au site archéologique Guergour de la commune de Seriana dans la wilaya de Batna, a indiqué vendredi à l’APS, le directeur local de la culture et des arts, Omar Kabour.

      Le même responsable, également chercheur universitaire et spécialiste en archéologie, a expliqué que l'importance de cette inscription, trouvée par hasard le 25 novembre dernier, est qu'elle pourrait "confirmer l'existence d'un site archéologique important dans la région de Seriana datant de la période antérieure à la présence romaine dans la région, d'autant plus qu'il s'agit de la deuxième inscription du genre, trouvée sur le même site". "Cette inscription peut également confirmer ce que les archéologues relèvent depuis des années s’agissant des sites archéologiques de la région et le fait qu’ils n’étaient pas tous de l’époque romaine", a ajouté M. Kabour.

      le soir d'algerie.

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      • #18
        Youba01

        ... peut etre que le chiffre est exagèrer ...

        Ma foi, si tu considères que multiplier n'importe quel "1" par 150 n'est qu'une banale "exagération" ...

        ... je ne suis pas specialiste en la matière ...

        En principe, on n'a pas besoin d'être spécialiste de quoi que ce soit pour savoir que les plus anciennes formes d'écriture humaines connues sont sumériennes et qu'elles datent des alentours de 3000 av. J.-C. C'est un truc qu'on apprend au college, soit vers l'âge de 13 ans. Donc, quelqu'un qui aurait découvert des inscriptions soit-disant antérieures à cela de 10.000 ans est le genre d'infos sensées faire trembler tout le système solaire et apparaître en première page de tous les médias de l'Univers connu dès le lendemain ...

        ... mais il s'agit de l'existance d'un site archeologique anterieure a la presence romaine dans la region ...

        Un site archeologique qui daterait de l'an 13.000 av. J.-C. relève de la préhistoire, du Paléolithique Moyen pour être précis. A cette époque, les humains vivaient en petits groupes nomades de chasseurs-ceuilleurs, quelques dizaines d'invidus au plus, voguant au gré du vent à la recherche de quoi manger, et avec pour toute technologie quelques outils en pierre polie. Il n'y avait même pas de "langues" à cette date, si ce n'est un langage primitif commun à toute l'humanité de l'époque qu'on nomme Nostratique ... Et voilà qu'nous fourre de l'alphabet Tifinagh dans la comptine sans la moindre honte ! C'est désesperant ...
        Dernière modification par Harrachi78, 19 février 2023, 21h15.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #19
          harrachi :

          "D'après Slaouti Taklit, professeur de linguistique au département de français de l'université d'Alger, certains signes de l'alphabet libyque remonteraient au capsien et auraient été tout d'abord des symboles religieux qui permettaient de nommer des êtres ou des objets, car donner un nom revient à donner une réalité à ce que l'on nomme, autrement dit une seconde vie"

          Capsien: est une culture archeologique d'afrique du nord.
          chronologie: environ 7500 a 4000 av J-c.

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          • #20
            Youba01

            ​​​​​​​1. Même en remontant au Capsien, il y a encore 8000 ans d'écart avec l'immense foutaise postée dans la vidéo du présent topic.

            2. Le Tifinagh étant un système alphabétique, les signes dont proviennent ses lettres peuvent ressembler à n'importe quel gribouillis préhistorique dans n'importe quel point du globe. Pour prouver une parenté, il faut démontrer un lien systémique et non pas se suffire de la vague ressemblance entre un "Y" et et un verre à cocktails.

            3. L'invention d'un système d'écriture répond à un besoin pratique (essentiellement comptable à la base), et un tel besoin n'apparaît que lorsqu'une société humaine atteint un certain niveau de développement et de complexité. Ça passe en premier lieu par l'adoption de l'agriculture comme mode de subsistence, et donc par la sédentarisation, qui va produire une nouvelle forme d'organisation sociale car l'apparition de l'urbanisme conduit à la concentration de populations nombreuses, la mise en place d'une hiérarchie sociale, la spécialisation des fonctions économiques... etc. C'est alors qu'apparait le besoin de compter, consigner de l'information, la communiquer à longue distance ... etc.

            Les populations du Capsien étaient encore des chasseurs-ceuilleurs en perpetuelle transhumance. Ils vivaient en petits groupes restreints, dans des campements éphémères, se nourrissant de ce que la nature immédiate pouvait offrir. Ils n'avaient ni besoin ni moyen d'inventer une écriture. Donc, c'est encore de la foutaise ...
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #21
              Harrachi78 :


              ". Le Tifinagh étant un système alphabétique, les signes dont proviennent ses lettres peuvent ressembler à n'importe quel gribouillis préhistorique dans n'importe quel point du globe"



              Aux origines des écritures libyques et tifinaghs:

              Le débat sur l’origine du tifinagh est toujours d’actualité. Il intéresse de plus en plus le monde scientifique. De nombreuses hypothèses sont avancées. Certains lui trouvent une origine punique, d’autres, par contre, avancent l’origine autochtone. Qu’en est-il au juste ?

              le néolithique, le souci de fixer et de transmettre un message à ses semblables s’est fait sentir chez l’homme. Il a commencé par raconter son quotidien, ses mythes et sa vie spirituelle en imageant et en dessinant sur divers supports. Seuls ceux qui étaient sur un support durable comme les parois rocheuses et la céramique nous étaient parvenus.

              Dans le besoin donc de fixer des messages et de consigner les faits et pensées de façon durable, les peuples tels que les Sumériens, les Egyptiens, les Berbères, les Mayas et les Chinois ont inventé les graphies et les ont exploitées selon leur savoir et leurs langues. Ces premiers signes d’écriture traduisent un monde et construisent un sens à partir des signes symboliques (idéogrammes et pictogrammes). Et en évoluant, ces systèmes d’écritures deviendront plus tard des alphabets. Bien que les Phéniciens n’aient pas inventé le principe de l’alphabet, cependant on leur attribue le fait d’être l’ancêtre de plusieurs autres systèmes alphabétiques. En s’appropriant l’écriture phénicienne, les Grecs, lui ont ajouté les voyelles. Cette invention est capitale pour l’histoire des écritures puisqu’ elle a permis de fixer pour la première fois un son par un signe.

              Le libyque, écriture des Amazighs, fait partie des plus anciennes écritures au monde et la seule écriture autochtone en Afrique du Nord. Le libyque tire son nom de Libye terme par lequel les Grecs désignaient l’Afrique ou encore de Lebou terme par lequel les Pharaons désignaient la partie occidentale de l’Egypte. Il couvre une superficie allant du Nil occidental et de la Nubie à l’Est jusqu’aux Iles Canaries à l’Ouest et de la Mediterannée au Sahel. Son extention correspond donc à l’aire d’extention de la langue berbère.

              Malgré cela, le libyque n’a pas suscité d’intérêt particulier. Les historiens étaient peu bavards à ce sujet, c’est à peine qu’ils le signalèrent : Fulgence cet auteur africain précise que l’alphabet libyque compte 23 signes. Le libyque appartient à la famille linguistique afrasienne comme l’égyptien et le sémitique. C’est une écriture alphabétique consonantique qui se lit de bas en haut. La non-notation des voyelles, son évolution et son expansion dans le temps et l’espace rendent difficile son déchiffrement. Les seules écritures qui ont été déchiffrées sont celles dites orientales. Ainsi, le libyque oriental a été transcrit grâce aux inscriptions bilingues (punique et libyque) d’une dédicace du temple de Dougga (Tunisie) élevé en l’honneur du roi Masinissa par son fils Micipsa en l’an 10 de son règne soit 139 ans avant.J. C.

              Selon la répartition géographique et le nombre de signes, les premiers chercheurs ont classé le libyque en trois groupes, l’oriental, l’occidental et le saharien.

              L’alphabet oriental occupe le territoire numide et Massyles (Est algérien et Tunisie). Il comprend 24 caractères (Chabot, 1944).

              L’alphabet occidental, quant à lui, occupe, le territoire des Massasyles et des Maures (Algérie occidental et Maroc). Il renferme des caractères différents de l’alphabet oriental. Et enfin l’alphabet saharien qui s’étend sur toutes les régions sahariennes.

              En fait, ces alphabets ne sont que des variantes qui ont tous un même dénominateur commun le générique’’ libyque’’. L. Galand écrivait : » Il faut renoncer à tracer une limite géographique précise entre les alphabets qui sont autant de facettes d’une culture « [1]. Les Tifinaghs, forme moderne du libyque sont seulement conservés chez les Touaregs. Selon les chercheurs, ces inscriptions sahariennes se divisent en trois groupes. Les tifinaghs anciens apparaissent dans un contexte caballin (période du cheval). Le deuxième groupe des tifinaghs, lisibles apparaît dans le contexte camelin (période du chameau) celle qui suit la période caballine. Enfin le troisième groupe est celui des tifinaghs récents que les Touaregs parviennent à lire et qui remontent au moins au V siècle après J. C, date du mausolée de Tinhinan à Abalesa dans le Hoggar. Son usage se limite à des dédicaces, à des messages amoureux…

              Qu’en est-il alors des origines des écritures libyques ?

              Les hypothèses sur les origines des écritures libyques sont nombreuses, cependant deux reviennent souvent dans le débat : l’origine phénicienne/punique et l’origine autochtone.

              Les arguments sur lesquelles se sont basés les défenseurs de l’origine phénicienne ou punique sont la similitude de quelques lettres et l’étymologie du mot tifinagh qui veut dire phénicienne.

              Cette thèse de rattacher l’origine du libyque au phénicien par l’étymologie du mot tifinagh n’a pas convaincu grand-monde. Salem Chaker de son côté avance une autre étymologie du mot tifinagh : Il existe dans l’Adrar des Ifoughas un verbe ‘efneg’ qui signifie écrire. Entre autres FNG, il y a aussi la racine FNQ qui est le contenu dans la domination du coffre domestique kabyle. Sachant que les coffres ont été utilisés comme cercueils dans l’antiquité libyque et punique. La Kabylie qui n’est pas loin de la zone d’influence du punique a sans doute été influencée au niveau des rites funéraires et que le mot tifinagh signifierait d’abord épitaphes plutôt que les phéniciennes.

              La forme des lettres libyques est généralement anguleuse et géométrique avec une direction verticale de bas en haut, en opposition avec la tradition phénicienne dont les caractères sont des traces simples onduleux et de direction linéaire. Galand L.(76) rattache le sens de la racine ‘’R’’ pan-berbère du verbe ‘’écrire’’ aru avant tout au sens inciser, graver et entailler. Cette notion de ‘‘marquage’’, ‘‘incision’’ précède l’usage de l’écriture. Longtemps, les linguistes se sont accrochés à l’idée que le phénicien est l’ancêtre des alphabets méditerranéens comme le grec donc aussi pourquoi pas le libyque. Or, les alphabets qui dérivent du phénicien ont été précédées d’un stade intermédiaire, ce qui n’est pas le cas du libyque. Chaker S. et Hachi S. écrivaient : » L’écriture libyque apparaît telle qu’on la connaît, partout où on la connaît avec son apparence très géométrique sans aucun stade intermédiaire qui pourrait rappeler des formes plus pheniciennes ou puniques comme par exemple c’est le cas entre le phénicien et le grec archaïque ou le nabatéen et l’arabe. « [2]

              La combinaison de la linguistique et de l’archéologie et des moyens de datation modernes permet aujourd’hui de consolider l’hypothèse d’une origine locale. La découverte d’une gravure sur laquelle sont inscrits des caractères libyques à Azib n’Ikkis dans le Yaggour (Haut Atlas marocain) fait remonter l’ancienneté du libyque à l’age du bronze entre15 000 et 12 000 ans avant J-C. Hachid M. écrivait : » Le contexte econographique de cette gravure notamment un grand nombre d’armes métalliques, faisait remonter l’ensemble à l’age du bronze ».[3] Les anciennes inscriptions phéniciennes remontent à 1100/1000 avant J. C : il s’agit de l’inscription du sarcophage du roi Ahiram à Byblos. L’histoire nous apprend que les premières colonies phéniciennes en Afrique du Nord remontent à 1 200 ans avant J. C et Carthage fut fondé qu’en 814 avant J. C. Or, à cette période le libyque s’est déjà mis en place. Tous ces arguments concourent à la thèse d’une origine autochtone.

              Mais alors comment est né cet alphabet libyque ?

              La réponse viendrait peut-être de l’art rupestre. De la période bovidienne à la période cameline en passant par la période caballine, l’art rupestre ne cesse de se schématiser. Les figurines tendent à se géométriser et l’abstraction s’installe. Tout un ensemble de motifs de losanges, de triangles, de carrés, de marelles, de lignes brisées, de chevrons, de croix…apparaissent dans l’étage caballin et camelin à côté des inscriptions libyques. Hachid M. (1999) écrivait : » L’hypothèse d’une genèse locale de cette écriture n’a rien de nouveau ni d’original, plusieurs linguistes ayant depuis longtemps défendu cette thèse bien avant nous, une thèse à laquelle nous avons tenté d’apporter de nouveaux éléments lorsque nous avons étudie les gravures rupestres de l’Atlas saharien, notamment la période libyco berbère de cet art »[4].

              Quant à la réponse de l’origine du libyque, elle ne peut venir que de ce fouillis constitué de signes géométriques des parois rocheuses qui ressemblent étrangement aux motifs de décoration de poteries, de tapis, de sculptures sur bois, de tatouages, de bijoux et peintures murales berbères. Cet ensemble de signes, de symboles sont de véritables idéogrammes. S’agit-il d’une forme de graphie proto-alphabetique ? Il restera donc aux chercheurs de le confirmer et de trouver à quel moment et comment s’est faite cette transition.

              Par Ramdane Lasheb,
              enseignant de tamazight

              @Harrach78

              " L'invention d'un système d'écriture répond à un besoin pratique (essentiellement comptable à la base), et un tel besoin n'apparaît que lorsqu'une société humaine atteint un certain niveau de développement et de complexité "



              Civilisation épipaléolithique d’Afrique du Nord définie, dès 1909, par J. de Morgan et le Dr Capitan, à partir du gisement d’El-Mekta situé en Tunisie près de Gafsa (d’où le terme de Capsien, tiré de Capsa*, nom antique de cette ville).

              Tout récemment il est apparu que le Capsien typique n’était pas aussi ancien qu’on ne le pensait, qu’il n’avait certainement pas été à l’origine des industries legeres du Capsien supérieur et que ce dernier, dans les gisements des régions occidentales (Aïn-Naga près de Messad) pouvait être plus vieux que le premier. Comme cela se produit souvent en Préhistoire, le terme Capsien supérieur a donc perdu une partie de la signification qui était la sienne mais peut néanmoins être conservé pour des raisons de commodités.

              Dans l’état actuel des recherches se dessinent plusieurs faciès régionaux : autour de Tiaret, dans le triangle Ouled-Djellal, Messad, Bou-Saâda, autour de Sétif, Constantine et Tébessa, peut-être même dans le Moyen-Atlas marocain. A cheval sur la frontière algéro-tunisienne la faciès de Tébessa-Gafsa se situe dans la région capsienne par excellence. On y trouve ce phylum local que constitue le Capsien typique qui poursuit, dans cette même région, un développement sensiblement parallèle à celui du Capsien supérieur. Le Capsien typique apparaît dès le début du viie millénaire avant notre ère à la base du gisement de Relilaï et se termine, dans le milieu du ve millénaire.

              Dans chacun de ces faciès, l’industrie du Capsien se présente sous un aspect particulier. C’est ainsi que certains gisements, dans la région de Sétif, peuvent posséder plus de 60 % de pièces à coches ou bien avoir 20 % d’armatures géométriques autour d’Ouled Djellal ; mais les grandes lames à dos – dans lesquelles certains préhistoriens voyaient, il n’y a pas si longtemps, une preuve de l’âge paléolithique supérieur du Capsien – et surtout les grands burins d’angle sont propres au faciès tébessien, principalement au Capsien typique, à l’intérieur duquel leur nombre peut varier considérablement.
              Dernière modification par Youba01, 20 février 2023, 00h15.

              Commentaire


              • #22
                Youba01

                Rien dans ce que tu as posté ici ne répond aux points soulevés plus haut. C'est juste une logorrhée pour flooder la discussion. Style trollèsque.

                Donc, pour l'utilité générale, le sujet commenté se limite à deux faits très simples et très clairs :

                1. Aucune "découverte" d'inscriptions en écriture "tifinagh" remontant à "15.000 ans" n'a été faite.
                = la vidéo postée ici annonce un mensonge.

                2. Aucune forme d'écriture humaine n'est, à ce jour, datée d'avant l'invention du système cuneiforme par les Sumériens vers 3600 av. J.-C., et aucun système d'écriture alphabétique n'est attesté avant l'alphabet proto-canaanén inventé vers 1200 av. J.-C.
                = le mensonge annoncé dans cette vidéo est une ânerie.

                Bip, bip. Fin de la transmission.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #23
                  Harrachi78 :

                  1. Aucune "découverte" d'inscriptions en écriture "tifinagh" remontant à "15.000 ans" n'a été faite.
                  = la vidéo postée ici annonce un mensonge


                  L'inscription pariètale d'zib n'lkkis yagour dans le haut atlas marocain dont la datation a ete placer a l'age de bronze.

                  Sudest.com : A quelle époque remonte la première expression écrite pouvant être attribuée au Tifinagh et quels ont été les territoires de son expression ?

                  AS – Nous ne disposons pas, à l’heure actuelle, de datations sûres pour connaître la première expression de cette écriture amazighe. Gabriel Camps a dit de l’inscription du site d’Azib-n-Ikkis dans le Yagour, Haut-Atlas occidental, qu’elle pourrait remonter aux 5ème-7ème siècles avant J.-C. Nous avons nous-mêmes, avec des collègues Marocains et Italiens, publié la datation des peintures d’Ifran-n-Taska, dans le Bani oriental en 2012. Trois échantillons ont donné les dates approximatives suivantes : 7ème, 5ème et 3ème millénaires avant le présent. La plus basse qui est du 3e millénaire avant le présent correspond au premier millénaire avant J.-C. Les peintures datées sont associées à quelques inscriptions peintes. Mais comme nous n’avons pas prélevé d’échantillon sur l’écriture peinte elle-même, nous ne savons pas si les inscriptions peintes remontent, comme les peintures datées, au 1e millénaire avant J.-C. On est réduit à le supposer mais il est clair, en tout cas, que cette écriture est très ancienne.

                  Ahmed skounti.
                  anthroplogue et professeur.

                  "il y a cent mille recettes pour cacher ou deformer la vèritè, mais il n'y a qu'une maniere de la dire- c'est un grand avantages pour les menteurs"

                  Georges Bernanos.
                  Dernière modification par Youba01, 20 février 2023, 02h48.

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