Histoire du royaume d'Alger : un diplomate français à Alger en 1724 / Laugier de Tassy

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Vaisseaux et capitaines de la Marine d’Alger en 1724.
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C'est vrai la flotte barbaresque Turc été puissante à l'époque, un fait d'histoire qui n'est pas anodin.
Sur les hauteurs d'Azzefoun et les localités environnantes qui dominent la mer, à l'image du lieu dit "Addhrar N'Ath-Ql3a", des récits de batailles livrées par les villageois afin d'empercher les Turcs de pénétraient la foret d'Yakouren, pour prélever le bois nécessaire à la construction de navires, sont toujours présents dans les mémoires, colportés à travers de multiples générations...Dernière modification par infinite1, 20 février 2023, 15h35.
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sako
Les vaisseaux contruits à Alger etaient mieux armés.
Cela-dit, la période évoquée ici (début 18e siècle) est cruciale, car c'est le moment précis où l'équilibre technologique commence à basculer totalement du côté des nations européennes, et le domaine de la marine se trouve être un des premiers à en subir les conséquences. C'est le début de la fin de l'Age d'or de la marine algérienne ...Dernière modification par Harrachi78, 20 février 2023, 15h47."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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C'est un euphémisme que de parler d'un "age d'or de la marine Algérienne"
Après la prise du pouvoir à Alger par les corsaires, l'histoire El-Djazeir (M'Zghna) prend un nouveau cours : les Ottomans, sous la direction de Baba-Arûdj au départ, puis de celle de Khayreddine son frère qui l’avait remplacé après sa mort en 1518, El-Djazeir allait intégrer l'Empire Ottomans .
De ce fait, Alger est devenue partie intégrante d'un énième territoire ottomans, qui allait connaître un nouveau statut correspondait à celui de la régence Ottomane.
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Vaisseau du deylik ou beylik j'ai l’impression qu'il s'agit d'une erreur de reconstitution de texte d'un livre scanné
Les vaisseaux contruits à Alger etaient mieux armés.
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En fait, le unités construites à l'étranger étaient soit des prises faites en mer, soit des navires fournis par des gouvernements étrangers au titre d'un paiement convenu ou d'une clause de traié de paix.
Ceci-dit, ces navires étaient fabriqués en bois de chêne de très grande qualité, et spécialement le chêne Aferes, une variété rare et très résistante qui n’existe que dans la région de Taza et Guerrouche (Ziama, Cavalo), la régence d’Alger avait une concession dans le coin, elle mobilisait tous les habitants des Babors.Dernière modification par sako, 20 février 2023, 21h17.
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Vaisseau du deylik ou beylik j'ai l’impression qu'il s'agit d'une erreur de reconstitution de texte d'un livre scanné
.
Allah yestour depuis un certain temps on voit beaucoup des smiley espérant que votre compte n''ait pas été piratéDernière modification par sako, 20 février 2023, 21h17.
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sako
Le Vaisseau amiral avec ces 50 canons devait terrifier toute la rive nord ...
Pour faire bref, jusque-là, les flottes de guerre en Méditerranée étaient surtout faites de galères comme celle qu'on voit ici :
Ce sont des bâtiments légers et rapides, qui naviguent à la voile mais qui manoeuvrent à la rame lors des combats. C'est tout au long des 16e et 17e siècles, que la marine algérienne et celles des autres États dis "barabresques" dominaient le jeu en Méditerranée. La galère servait alors à merveille les tactiques de la course, car les affrontements se réglaient par l'abordage et le corps-à-corps bien plus que la les duels d'artillerie. Dans ce contexte, c'est la valeur individuelle des capitaines et la témérité des équipages qui faisaient la différence, les duels étant généralement de navire à navire.
Après les années 1730-1740, cela va changer du tout au tout. Déjà, en terme de nombre, la Royal Navy s'impose comme une puissance inégalée avec déjà prèsque 300 navires en mer dans les années 1700. Mais au-delà de la question du nombre, l'Angleterre et l'Europe creusent surtout un écart technologique qui deviendra définitif après 1750. Les navires sont d'une toute autre nature que les galères ; ce sont désormais des mastodontes, du genre du HMS Victory qu'on voit ici :
Bon, tous n'étaient pas de cette taille, mais on appelait ces trucs "ships of the line" parceque la tactique maritime se basait désormais sur la manœuvre de toute une escadre de ce genre en ligne, la conclusion étant maintenant décidée par la puissance de feu groupée et ordonnée et non plus par des séries de duels entre navires, et très rarement par l'abordage et le corps-à-corps.
Or, les marines d'Alger ou des autres Régences n'avaient pas les ressources pour entretenir de tels monstres, et encore moins en nombre important. La guerre maritime changeait de nature si tu veux, et les nouvelles donnes réduisaient énormément les avantages qui avaient donné la haute main au algériens au cours des deux siècles précédents : petits groupes, navires rapides et actions téméraires. Cet écart technologique et tactique va continuer à se creuser inexorablement après 1780-1790, notamment après les guerres napoléonniennes, de telle sorte que dès les années 1800 la marine d'Alger était déjà largement vouée à l'échec qui sera consomé 30 ans plus tard ...Dernière modification par Harrachi78, 21 février 2023, 11h01."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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