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Lettre d’un déporté Algérien en Nouvelle-Calédonie au Sultan ottoman Abdulhamid II

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  • Lettre d’un déporté Algérien en Nouvelle-Calédonie au Sultan ottoman Abdulhamid II




    Laghouat : Découverte d'un document appartenant à un déporté algérien


    Lettre d’un déporté algérien en Nouvelle-Calédonie au Sultan ottoman Abdulhamid II


    11/05/2024 - 19:05


    Le Centre de recherche en sciences islamiques et civilisations de Laghouat a découvert un document historique "rare dans sa version originale", la lettre d'un déporté algérien en Nouvelle-Calédonie, un des héros de la résistance populaire menée par Cheikh El-Haddad et Cheikh El-Mokrani, a fait savoir le directeur du Centre, Ahmed Benseghir.

    M. Benseghir a précisé, dans une déclaration à l'APS que dans le cadre de ses recherches sur la vérification des manuscrits, il a découvert "un document historique rare dans sa version originale en rapport avec l'histoire nationale", ajoutant qu'il s'agit d'une lettre historique adressée par un exilé algérien depuis l'Extrême-Orient, un des héros de la résistance populaire dans l'insurrection menée par Cheikh El-Haddad et Cheikh El-Mokrani, au calife de l'époque, le sultan ottoman Abdulhamid II".

    Ce document rapporte "les souffrances endurées par les prisonniers musulmans algériens lors de leur déportation forcée et leur exil de leur pays vers la Nouvelle-Calédonie, relatant comment ils ont été transportés à travers les mers et les océans pendant cinq mois dans des conditions pénibles, parcourant des milliers de miles, et comment ils ont été abandonnés dans un pays étranger dont ils n'avaient aucun lien ni avec ses habitants, ni avec sa culture et sa langue, et encore moins sa religion".

    Il a indiqué que ce document évoque également "les tentatives d'évasion des exilés pour regagner leur pays, "certains ayant réussi" comme ce fut le cas pour l'auteur du document en 1298 de l'Hégire, dénommé "Aaziz Ibn Cheikh El Haddad", tandis que d'autres ont échoué, et peut-être avec des fins tragiques pour beaucoup d'entre eux".

    Le document révèle, selon la même source, que son auteur avait pris la fuite de son lieu d'exil vers les Lieux saints en 1298 de l'Hégire et y est resté.

    La lettre évoque les retrouvailles, huit ans plus tard, avec son frère (en 1300 de l'Hégire), décédé sept ans après à La Mecque où il a été enterré en 1307 de l'Hégire. Son sort était méconnu des historiens sachant que les écrits historiques soulèvent un "grand point d'interrogation concernant sa fin, car il était l'un des fils du Cheikh El-Haddad",
    a-t-il dit.

    Destiné au Sultan ottoman, le document "contient quatre pages en calligraphie moyen-orientale", ajoute le chercheur, faisant remarquer qu'il y'a, au moins "deux autres pages manquantes à la fin".

    Le document a fini dans la bibliothèque familiale de Cheikh Sidi El Hadj Benchaa Benali El Hazourli (Laghouat) qui regorge d'importants manuscrits, a rappelé le chercheur.

    Lancée dans le cadre des orientations de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), l'initiative a pour objectif la sauvegarde de la mémoire nationale.

    Elle s'inscrit également dans le cadre des efforts du Centre qui œuvre à scanner, répertorier et récupérer les archives de la mémoire nationale conservées dans les bibliothèques familiales dans les quatre coins du pays, a fait savoir le chercheur.

    "Le document a été présenté à l'occasion de la journée nationale de la mémoire décrétée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en commémoration des sacrifices du peuple algérien dans les différentes étapes de sa lutte contre la colonisation française notamment le 8 mai 1945", affirme le chercheur.

    Ce document et bien d'autres similaires "seront publiés avec des articles scientifiques de chercheurs pour aider à dévoiler de nombreuses vérités sur les crimes de la France coloniale contre le peuple algérien", a-t-il fait savoir.

    Le Centre lancera, le dernier trimestre 2024, des projets "accordant une importance majeure au dossier de la mémoire nationale, en accompagnement des efforts de l'Etat pour la récupération des archives nationales se trouvant à l'autre rive de la Méditerranée".

    APS

    Dernière modification par sako, 19 mai 2024, 23h31.

  • #2
    Les autorités algériennes se désintéressent totalement de cette frange de la population d'origine algérienne, fils et petits fils des premiers précurseurs de la révolution, déportés malgré eux vers un lointain continent, et pour quelle cause....
    La moindre des choses que l'on puisse faire est de leurs proposer un retour au pays d'origine, l'octroi de logements décents ainsi que la nationalité du pays de leurs ancêtres, ils auraient le choix de choisir rester ou non , a travers leurs récits dans des vidéos je suppose que beaucoup aimeraient y retourner.
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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    • #3
      La moindre des choses que l'on puisse faire est de leurs proposer un retour au pays d'origine, l'octroi de logements décents ainsi que la nationalité du pays de leurs ancêtres, ils auraient le choix de choisir rester ou non , a travers leurs récits dans des vidéos je suppose que beaucoup aimeraient y retourner.

      DocRemady
      Oui, beaucoup de descendants d'exilés Algériens ont déjà visité le pays , le minimum que l'Etat puisse faire est de leur accorder la nationalité Algérienne de plein droit ...et de laisser choix à ceux qui le souhaitent ..de venir s'installer au pays.

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      • #4
        sako
        Ils se sentiraient certainement dépaysés , car la plupart étant nés la bas , se sont mariés avec les autochtones et occupaient pour certains des postes dans l'administration du pays, a l'instar de Taieb Laifa ex-maire de la municipalité de Bourail, ses ancêtres étaient originaires d'El Eulma (Setif) qu'il a visité un jour.
        Hormis l'émotion des retrouvailles avec ses proches Il a été déçu par la lenteur et la bureaucratie de l'administration algérienne.
        أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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        • #5
          صورة تذكارية 1893 لزعماء المقاومة الجزائرية المنفيين إلى كالدونيا الجديدة ، الصورة لزعماء ثورة المقراني 1871 منهم على الصورة سي سعيد بن رمضان ، أمين فرتقاس ، بني خلفون ، و حزامة بالسطرو ، و الحاج أيت وعراب ، و يحي من بني منداس ، و الحاج بومزراڨ المقراني قائد مقاومة 1871
          ..
          الصورة مأخوذة في منفى كاليدونيا الجديدة


          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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