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Mohamed Bencheneb, le premier Algérien à obtenir un doctorat

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  • Mohamed Bencheneb, le premier Algérien à obtenir un doctorat

    Mohamed Bencheneb (1867-1929) fut le premier Algérien à obtenir un doctorat, un grand écrivain et professeur de lettres à la faculté d'Alger.

    Il parlait huit langues : en plus de l'arabe et du français, il maîtrisait le persan, l'allemand, l'italien, l'espagnol, le turc, le latin et l'hébreu.

    Il fut également le premier enseignant algérien à l’université d’Alger, où il enseigna la littérature arabe à partir de 1909. Très respecté dans les milieux scientifiques, il s'intéressait à de nombreuses disciplines, notamment la littérature, le droit, l’ethnologie, la théologie, la linguistique, la poésie, la philosophie et l’histoire.

    À l’université d’Alger, il succéda à René Basset, qu’il considérait comme son maître, à la tête de la chaire de langue et littérature arabes après avoir soutenu, en 1922, sa thèse de doctorat consacrée à Abou Dolama, « poète bouffon de la cour des premiers califes abbassides ».

    Membre de l’Académie arabe de Damas depuis 1920, il avait déjà marqué les esprits lors de sa participation au XVIe Congrès des orientalistes en 1905, impressionnant de nombreux chercheurs et grands savants de l’époque. Lorsqu'il s'exprimait lors de conférences d'orientalistes à Oxford, il portait toujours une tenue traditionnelle.

    Les travaux de Mohamed Bencheneb sont considérables. Dans ses recherches, il insistait sur la rigueur et la nécessité de confronter les connaissances aux réalités concrètes. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels les plus connus sont : l'édition critique de l'ouvrage d'Abū l-‘Arab, Les Groupes de savants de l'Ifrīqiya (Tabaqat ‘ulamā' Ifrīqiya, 1915-1920), Proverbes arabes de l'Algérie et du Maghreb (1905-1907) et Mots turcs et persans conservés dans le parler algérien. Il a également traduit de nombreux textes de philosophes musulmans, notamment ceux d’Al-Ghazali sur la pédagogie, comme Lettre sur l'éducation des enfants. Il s’intéressait également à la poésie populaire et publia un texte sur Ibn M’saib.

    Il est regrettable qu'une personnalité algérienne aussi érudite que lui soit aujourd’hui méconnue.

    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Une conférence animée par le professeur Ahmed Taoufik El Madani et le cheikh Abderrahmane El Djilali sur Mohamed Bencheneb, qu’ils ont côtoyé.

    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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