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Leila Sebbar - Je ne parle pas la langue de mon pere

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  • Leila Sebbar - Je ne parle pas la langue de mon pere







    Je n'ai jamais lu cette dame. Je suis tombe sur cette video par pure hasard. Par curiosite, je suis aller telecharger un de ses livres traduit en anglais (Arabic As A Secret Song). Je vais peut etre lire ce soir.

    Voici un extrait :

    “Enclosed in my mother’s language, I only heard what came from her, what was conveyed by her, imposed, received, digested, learned, and spit back out. I didn’t even want to know that Arabic existed. I didn’t speak it. Nor did my mother. She never could. Nor could I. It was the language of my illiterate grandmother, the language of Aïcha and Fatima, also illiterate, and of my father’s friends, who used my mother’s language to talk with my father and mother”

    “My mother’s language surrounded me, it still surrounds me. My mother kept me locked away in her language, as though I were still inside her. I locked myself away in books and in the mother tongue—in elementary school, at boarding school, and while studying French literature in France. I learned other languages, but only Latin-based ones.”


    Arabic As A Secret Song
    Leïla Sebbar
    Dernière modification par Someday, 24 mai 2025, 17h10.
    Go where your heart leads.

  • #2
    Je ne la connaissais pas du tout cette écrivaine.
    Elle a beaucoup de classe !

    Je vais essayer de trouver un de ses romans.

    Merci Someday

    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

    Commentaire


    • #3
      De rien Bachi. Moi, c’est le titre qui m'a attiré. Sous ce titre, on peut écrire autant de romans qu’on veut. Le contenu, je n'ai aucune idee, s'il est bon ou pas. Je ne suis pas trop litteraire.
      Dernière modification par Someday, 24 mai 2025, 17h11.
      Go where your heart leads.

      Commentaire


      • #4

        ChatGPT

        Leïla Sebbar, dans son récit autobiographique Je ne parle pas la langue de mon père, explore les complexités de son identité biculturelle en tant que fille d'un père algérien et d'une mère française. Née en Algérie durant la période coloniale, elle grandit dans une maison-école française, isolée de la culture et de la langue arabes qui entourent son quotidien. Son père, instituteur engagé, choisit de ne pas lui enseigner l'arabe, créant ainsi une barrière linguistique et émotionnelle entre eux. Ce silence paternel, renforcé par les tensions de la guerre d'Algérie, laisse chez l'auteure un sentiment de perte et de quête identitaire.

        Le récit est structuré autour de phrases récurrentes telles que « Je ne parle pas la langue de mon père », reflétant la douleur d'une séparation culturelle et affective. À travers des souvenirs fragmentés et des réflexions sur son enfance, Sebbar tente de reconstituer le monde arabe auquel elle n'a pas eu accès, évoquant des figures féminines comme Aïsha et Fatima, domestiques de la famille, et les interactions limitées avec sa famille paternelle. Malgré des années d'études de l'arabe classique, elle ne parvient pas à s'approprier cette langue, symbole d'une filiation manquée.

        Ce livre est une méditation sur l'exil, la mémoire et la difficulté de concilier des héritages culturels divergents. Sebbar y exprime le regret de ne pas avoir pu établir un lien plus profond avec son père et sa culture d'origine, tout en rendant hommage à cet homme silencieux et à la richesse de ses racines algériennes.



        Google Gemini

        Le livre "Je ne parle pas la langue de mon père" de Leïla Sebbar explore le silence autour de la langue arabe dans sa famille franco-algérienne. Née en Algérie d'un père algérien et d'une mère française, Sebbar n'a pas appris la langue de son père, l'arabe. Ce silence linguistique crée une distance et un sentiment d'étrangeté vis-à-vis de la culture paternelle, transformant l'Algérie en un "pays fantôme".

        Le récit est une quête pour comprendre ce silence et reconstruire une histoire personnelle en explorant la mémoire fragmentée de son enfance, les bribes d'informations recueillies et son propre imaginaire. Sebbar évoque ses souvenirs d'enfance en Algérie, les insultes entendues en arabe, les figures des employées de maison algériennes, et tente de combler les non-dits et les questions restées sans réponse concernant le passé de son père et son pays d'origine.
        À travers une écriture sensible et introspective, Sebbar tisse ensemble son histoire familiale et l'histoire de l'Algérie, explorant les thèmes de l'exil, de l'identité tiraillée entre deux cultures, et de la complexité de la transmission intergénérationnelle. Le livre est à la fois un hommage au père et une tentative de déchiffrer le silence qui a marqué leur relation et son propre rapport à ses racines algériennes.


        DeepSeek

        Je ne parle pas la langue de mon père (2003) de Leïla Sebbar est un récit autobiographique explorant les thèmes de l'identité, de la langue et de la relation complexe entre l'auteure et son père, un Algérien arabophone qu'elle ne comprend pas linguistiquement et culturellement.

        Résumé et thèmes principaux :

        1. La barrière de la langue :
        1. Leïla Sebbar, née en Algérie d'un père algérien et d'une mère française, grandit sans parler l'arabe, la langue paternelle. Cette absence de communication crée une distance symbolique et affective avec son père, figure silencieuse et mystérieuse.
        2. Le français, langue maternelle et coloniale, devient sa langue d'écriture, mais aussi un outil de rupture et de recherche identitaire.
        2 Quête identitaire :
        1. L'ouvrage mêle souvenirs, lettres et réflexions pour retracer un parcours déchiré entre deux cultures. Sebbar interroge son héritage métissé, tiraillée entre l'Algérie de son père et la France de son éducation.
        2. L'écriture devient un moyen de combler ce vide linguistique et de reconstruire un dialogue imaginaire avec le père disparu.
        3 Colonisation et mémoire :
        1. En filigrane, Sebbar aborde les blessures coloniales : la domination française en Algérie a effacé la langue paternelle, creusant un fossé générationnel. Son récit est aussi une critique des hiérarchies culturelles imposées par le colonialisme.

        Style et structure :
        L'œuvre adopte une forme fragmentaire (photos, extraits de journaux), reflétant la dislocation identitaire. L'écriture est poétique et introspective, oscillant entre tendresse et mélancolie.

        Conclusion :
        Ce livre poignant est une méditation sur la filiation, l'exil et la puissance des mots. En avouant ne pas parler la langue de son père, Sebbar révèle une quête universelle : comprendre ses racines pour se réconcilier avec soi-même.


        Pistes de réflexion : Rapport à la langue maternelle/paternelle, transmission culturelle, effets du colonialisme sur les familles mixtes.
        Go where your heart leads.

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        • #5
          Voici une dissertation sur le livre Je ne parle pas la langue de mon père de Leïla Sebbar par ChatGPT :


          Introduction
          Dans Je ne parle pas la langue de mon père, publié en 2003, Leïla Sebbar livre un récit profondément intime, traversé par une quête d'identité et une réflexion sur la langue, la filiation et la mémoire. Née d’un père algérien et d’une mère française, l’autrice explore la difficulté d’appartenir à deux cultures, sans pouvoir les relier par la langue. Le titre même du récit, à la fois déclaration et regret, résume le nœud intime et politique de l’ouvrage : cette impossibilité de parler l’arabe, langue du père, devient le symbole d’une séparation, d’une perte, d’un déracinement.

          Dès lors, on peut se demander : comment Leïla Sebbar met-elle en scène les tensions identitaires liées à l'héritage linguistique et familial dans son œuvre ? Nous verrons d’abord comment le récit exprime la fracture entre deux cultures, avant d’analyser la langue comme vecteur d’exclusion et de silence, puis enfin d’aborder la tentative de réconciliation par l’écriture et la mémoire.

          I. Une identité déchirée entre deux héritages

          A. Une double origine : française et algérienne

          Leïla Sebbar est le fruit d’une union mixte, entre une institutrice française et un instituteur algérien. Elle naît en Algérie, mais ne parle que le français, la langue de la mère, de l’école, de l’administration coloniale. Cette fracture initiale crée une tension identitaire : elle est française par la langue et la culture, mais algérienne par le père, par les origines, par l’histoire.

          B. Le père comme figure de l’exil intérieur
          Le père, Algérien arabe, enseignant dans le système colonial, est présent et absent à la fois. Il n’a jamais transmis sa langue, ni son expérience politique de colonisé. Il reste silencieux sur ses souffrances, son passé, sa guerre. Cette absence de transmission crée chez la narratrice une sensation de vide, de honte, de trahison presque involontaire.

          C. Une enfance coupée de la culture arabe
          La narratrice raconte qu’elle ne connaît rien des contes arabes, des prières, des traditions de son père. Elle grandit dans un monde occidental qui ignore ou méprise l’autre moitié d’elle-même. Cette amnésie culturelle entraîne une quête d’origine, une volonté de comprendre ce qui a été tu.


          II. La langue, entre silence et douleur

          A. L’arabe : langue interdite, langue absente
          Le titre du livre est un constat amer : « Je ne parle pas la langue de mon père ». Cette phrase exprime une rupture intime. L’arabe devient langue fantôme, langue absente qui renvoie à l’histoire coloniale, à l’effacement des identités algériennes sous l’Empire français. Le père, soumis à cette pression, n’a jamais imposé sa langue à ses enfants.

          B. Le français : langue de l’écriture, mais aussi de la domination
          Le français est pour Leïla Sebbar la langue de l’école, de la littérature, de l’écriture. Mais c’est aussi la langue du colonisateur, celle qui a réduit l’arabe au silence. Cette ambivalence crée une culpabilité sourde : écrire en français, c’est faire vivre une mémoire algérienne dans une langue étrangère à cette mémoire.

          C. Le silence familial comme reproduction de l’oppression
          Le père ne parle pas, ne transmet pas. Ce silence est lourd : il renvoie à l’humiliation coloniale, à l’impossibilité de dire sa vérité en terre ennemie. Le père s’est auto-censuré, et cette censure s’est transmise à la fille, qui doit déchiffrer des traces effacées, reconstruire un passé sans témoignage direct.


          III. L’écriture comme tentative de réconciliation

          A. Un récit autobiographique pour combler le vide

          Dans Je ne parle pas la langue de mon père, Leïla Sebbar met des mots sur le manque, elle reconstruit une mémoire familiale à partir des silences, des fragments, des souvenirs flous. C’est une écriture de la réparation, qui tente de dire ce que la langue du père n’a pas dit.

          B. Une langue française habitée par la mémoire algérienne
          Même si elle écrit en français, Sebbar insuffle à sa langue des résonances arabes, des souvenirs, des prénoms, des sons. Elle tente de réconcilier ses deux cultures par la littérature. La langue devient lieu d’hospitalité, et non plus d’exclusion.

          C. Un acte politique et poétique
          L’écriture de Sebbar est aussi un geste politique : elle donne une voix à ceux que l’histoire coloniale a réduits au silence. En écrivant sur son père, elle le restaure comme sujet, elle honore son héritage sans chercher à le posséder. Ce faisant, elle propose une nouvelle manière d’être “entre les langues”, entre les mondes, sans renier aucun.

          Conclusion
          Je ne parle pas la langue de mon père est un texte bouleversant, dans lequel Leïla Sebbar affronte une fracture intime et historique. À travers le thème de la langue, elle interroge la transmission, l’appartenance, le silence imposé par la colonisation, mais aussi les possibilités de reconstruire un lien avec l’héritage algérien par l’écriture. Si elle ne parle pas l’arabe, elle parvient, par le français, à rendre hommage à son père et à toute une mémoire enfouie. Son œuvre nous rappelle que la langue n’est pas seulement un outil de communication, mais aussi un espace de conflit, de douleur et, parfois, de réconciliation.
          Dernière modification par Someday, 19 mai 2025, 23h27.
          Go where your heart leads.

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