Agence Ecofin) - Présent, évoqué, encouragé, le cinéma africain est finalement absent du tableau final des principales récompenses du festival de Cannes. Et encore une fois, le continent doit se contenter d’une lueur d’espoir pour l’avenir, porté cette fois par un film nigérian.
Aucun film africain ne repart avec un des prix les plus prestigieux du Festival de Cannes pour cette édition 2025. Au terme de cette 78e édition, le triomphe est iranien avec l’attribution d’une Palme d’Or méritée au réalisateur Jafar Panahi pour son film « Un simple accident ».
Le cinéma africain se contentera lui d’une mention spéciale dans la catégorie « La Caméra d’Or », récompensant le meilleur premier film.
Pas de triomphe africain puisque le principal prix, dans cette section, a été attribué à l’Irakien Hasan Hadi pour son film « The President’s Cake » (Le gâteau du Président). La mention spéciale, généralement attribuée au film le plus susceptible, en dehors du gagnant, de remporter « La Caméra d’Or », a été décernée au film « My Father’s Shadow » (L'ombre de mon père) du Nigérian Akinola Davies Jr.
Première sélection officielle d’un film nigérian au festival de Cannes, l’œuvre suit un père et ses deux fils à travers la ville de Lagos après l’annulation du résultat de l’élection de 1993 et la prise de pouvoir du général Sani Abacha.
Interrogeant les difficultés politiques du pays par le prisme de la relation « non dictatoriale » du père avec ses enfants, le film avait suscité beaucoup d’intérêt.
« C'est un premier film d'un jeune cinéaste nigérian, et c'est la première fois que le Nigéria, grand pays de cinéma et en particulier d'un cinéma particulier que l'on appelle Nollywood, est en sélection officielle », avait déclaré Thierry Frémaux délégué général du festival.
Finalement, ce samedi 24 mai ni le film, ni une autre production africaine n’auront réellement fait briller le continent sur la croisette. En attendant, l’industrie cinématographique nigériane peut se réjouir de percer dans les cercles d’excellence du cinéma.
Il y a 15 jours, la NollywoodWeek Paris Festival, un des principaux événements dédiés au cinéma nigérian sur le sol français, a clôturé son édition 2025. Il s’agissait de la douzième et avec la sélection et la mention spéciale de « My Father’s Shadoow », Nollywood semble proche de ses ambitions de conquête d’un public francophone hors Afrique.
« Entrer dans la compétition [à Cannes, NDLR] pour la première fois montre que le cinéma nigérian a atteint sa maturité », estime par exemple Baba Agba, conseiller culturel du président nigérian Bola Tinubu.
Aucun film africain ne repart avec un des prix les plus prestigieux du Festival de Cannes pour cette édition 2025. Au terme de cette 78e édition, le triomphe est iranien avec l’attribution d’une Palme d’Or méritée au réalisateur Jafar Panahi pour son film « Un simple accident ».
Le cinéma africain se contentera lui d’une mention spéciale dans la catégorie « La Caméra d’Or », récompensant le meilleur premier film.
Pas de triomphe africain puisque le principal prix, dans cette section, a été attribué à l’Irakien Hasan Hadi pour son film « The President’s Cake » (Le gâteau du Président). La mention spéciale, généralement attribuée au film le plus susceptible, en dehors du gagnant, de remporter « La Caméra d’Or », a été décernée au film « My Father’s Shadow » (L'ombre de mon père) du Nigérian Akinola Davies Jr.
Première sélection officielle d’un film nigérian au festival de Cannes, l’œuvre suit un père et ses deux fils à travers la ville de Lagos après l’annulation du résultat de l’élection de 1993 et la prise de pouvoir du général Sani Abacha.
Interrogeant les difficultés politiques du pays par le prisme de la relation « non dictatoriale » du père avec ses enfants, le film avait suscité beaucoup d’intérêt.
« C'est un premier film d'un jeune cinéaste nigérian, et c'est la première fois que le Nigéria, grand pays de cinéma et en particulier d'un cinéma particulier que l'on appelle Nollywood, est en sélection officielle », avait déclaré Thierry Frémaux délégué général du festival.
Finalement, ce samedi 24 mai ni le film, ni une autre production africaine n’auront réellement fait briller le continent sur la croisette. En attendant, l’industrie cinématographique nigériane peut se réjouir de percer dans les cercles d’excellence du cinéma.
Il y a 15 jours, la NollywoodWeek Paris Festival, un des principaux événements dédiés au cinéma nigérian sur le sol français, a clôturé son édition 2025. Il s’agissait de la douzième et avec la sélection et la mention spéciale de « My Father’s Shadoow », Nollywood semble proche de ses ambitions de conquête d’un public francophone hors Afrique.
« Entrer dans la compétition [à Cannes, NDLR] pour la première fois montre que le cinéma nigérian a atteint sa maturité », estime par exemple Baba Agba, conseiller culturel du président nigérian Bola Tinubu.

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