connaissez vous muh'ya ? ou mouhand ou yahya
est écrivain, poète et traducteur de langue berbère
« Tamurt mezziet, abrid yedyeq, argaz meqwer, dunnit tewsaâ. »
Traduisons-le ainsi : « Le pays est petit, la voie étroite, le gars est grand, le monde est vaste. »
Son exil était inévitable, en réalité, c’était une question de survie pour lui.
C’est pendant cette période de 20 ans, dans la solitude et souvent dans la douleur, qu’il réalisa l’essentiel de son œuvre, d’abord autour de la revue Tisuraf : un véritable collier de pièces de théâtre, de poèmes, créés ou adaptés à partir d’auteurs illustres mais parfois aussi... d’illustres inconnus.
Nous entamerons pêle-mêle, à la Prévert, cette liste d’auteurs qu’il a traduits en kabyle
: Brecht, Pirandello, Prévert, Molière, Becket, Mrozek, Brassens, Félix Leclerc, Philippe Soupault, Boris Vian, de Beranger, J. B. Clément, G. Conte, Jouang Tse, W. Blake, P. Seghers, Racine, J. Brel, E. Potier, G. Servat, J. Ferrat, Platon, Jules Boscat , Tristan Corbière, Lu-Xun, Francis Quimcampoix , etc.
Mu'hya s’est souvent contenté de nous livrer des extraits des œuvres de cette multitude d’auteurs, exceptées les œuvres théâtrales qu’il nous a léguées dans le texte intégral.
Il a démontré avec talent que la langue kabyle a accédé à l’universel. Tous ces auteurs, et certainement bien d’autres encore, ont été traduits, adaptés, malaxés par Muh'ya pour qu’ils soient à la portée de n’importe quelle oreille kabyle, sans dénaturer une once de leur œuvre.
Muh'ya, en plus de la fibre poétique, maîtrisait, plus que tout autre, la langue française et la langue kabyle.
Il en connaissait les moindres méandres. Au fil des ans, les conditions de l’exil aidant, la solitude, son travail acharné pour la langue kabyle ont eu raison de sa santé. Comme on dit :
« L’œuvre qui a mangé l’auteur. » Pendant près de 30 ans, une bien maigre partie de l’Algérie le portait aux nues, alors que l’immense partie ignorait jusqu’à son existence, même en Kabylie !
A la décharge de l’Algérie et pour soulager les consciences, nous rappellerons qu’il existe beaucoup de pays qui n’ont jamais mérité leurs artistes. « Eyya, terbeh', Win yebghan ad iru, ad iru f yexf-is ! »
est écrivain, poète et traducteur de langue berbère
« Tamurt mezziet, abrid yedyeq, argaz meqwer, dunnit tewsaâ. »
Traduisons-le ainsi : « Le pays est petit, la voie étroite, le gars est grand, le monde est vaste. »
Son exil était inévitable, en réalité, c’était une question de survie pour lui.
C’est pendant cette période de 20 ans, dans la solitude et souvent dans la douleur, qu’il réalisa l’essentiel de son œuvre, d’abord autour de la revue Tisuraf : un véritable collier de pièces de théâtre, de poèmes, créés ou adaptés à partir d’auteurs illustres mais parfois aussi... d’illustres inconnus.
Nous entamerons pêle-mêle, à la Prévert, cette liste d’auteurs qu’il a traduits en kabyle
: Brecht, Pirandello, Prévert, Molière, Becket, Mrozek, Brassens, Félix Leclerc, Philippe Soupault, Boris Vian, de Beranger, J. B. Clément, G. Conte, Jouang Tse, W. Blake, P. Seghers, Racine, J. Brel, E. Potier, G. Servat, J. Ferrat, Platon, Jules Boscat , Tristan Corbière, Lu-Xun, Francis Quimcampoix , etc.
Mu'hya s’est souvent contenté de nous livrer des extraits des œuvres de cette multitude d’auteurs, exceptées les œuvres théâtrales qu’il nous a léguées dans le texte intégral.
Il a démontré avec talent que la langue kabyle a accédé à l’universel. Tous ces auteurs, et certainement bien d’autres encore, ont été traduits, adaptés, malaxés par Muh'ya pour qu’ils soient à la portée de n’importe quelle oreille kabyle, sans dénaturer une once de leur œuvre.
Muh'ya, en plus de la fibre poétique, maîtrisait, plus que tout autre, la langue française et la langue kabyle.
Il en connaissait les moindres méandres. Au fil des ans, les conditions de l’exil aidant, la solitude, son travail acharné pour la langue kabyle ont eu raison de sa santé. Comme on dit :
« L’œuvre qui a mangé l’auteur. » Pendant près de 30 ans, une bien maigre partie de l’Algérie le portait aux nues, alors que l’immense partie ignorait jusqu’à son existence, même en Kabylie !
A la décharge de l’Algérie et pour soulager les consciences, nous rappellerons qu’il existe beaucoup de pays qui n’ont jamais mérité leurs artistes. « Eyya, terbeh', Win yebghan ad iru, ad iru f yexf-is ! »
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