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Le cours du pétrole passe sous la barre des 70 dollars

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  • #31
    pour répondre à notre (nos) ami (s) marocain (s):
    - les prix du pétrole ont perdu 50% de leur valeur
    - le dollar a gagné 30 % contre l'euro contrairement à ce que vous avancez
    - donc en réalité le pétrole a perdu 20%
    -les export de l'Algérie sont en majorité des produits gaziers (et pas le pétrole brut)
    - ensuite les prix des produits alimentaires ont beaucoup baissé
    - donc le pouvoir d'achat de l'Algérie ne sera réduit que légèrement...
    - et en fin des courses nous avons un "matelas" de 150 milliards de $ au cas ou...
    vous devriez rigoler beaucoup moins fort maintenant, n'est-ce pas!!!!!!

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    • #32
      Peut être un meilleure pouvoir d'achat pour les Algérien?

      Celà va peut être permettre aux Algériens d'en bas, comme moi, de mener une vie meilleure avec plus de pouvoir d'achat?
      Le Sage

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      • #33
        salut à tous; pour fouad, malheureusement la réponse est négative et tu sais pourquoi!!!
        pour strange mistake: vas-y doucement avec ces deux ou trois marocains qui veulent rire un peu des malheurs des algériens, il faudra commencer d'abord par leur expliquer des notions de base: PNB, PIB, Taux de change...etc pour qu'ils puissent comprendre ton analyse...merci

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        • #34
          *****

          == MODERATION ==
          Soyez poli et évitez les messages provocateurs - Lisez la charte du forum.

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          • #35
            Y a pas que le pétrole qui a baissé, le prix du riz à dégringolé de 40 % et ça remontera pas aussitôt puisque les spéculateurs ont été laminé et que la récession va faire son effet pendant un bon bout de temps.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #36
              Et c'est reparti pour un tour. Avec le petrole, il faut avoir les nerfs solides.

              Les pays petroliers ont construit une belle cagnotte, qui leur permettra de voir venir. Il faudra aussi surveiller la réunion des pays de l'OPEP avncée au 24 Octobre.
              Rebond des cours pétroliers après le rally tardif à Wall Street
              REUTERS | 17.10.2008 | 07:39
              SINGAPOUR (Reuters) - Les cours pétroliers rebondissent vendredi, vers les 73 dollars le baril pour le brut léger américain, après la hausse de Wall Street la veille en fin de séance et sur des anticipations de baisse de production de l'Opep.

              Vers 5h30 GMT, le contrat novembre sur le brut léger américain gagnait 3,12 dollars, soit 4,47%, à 72,97 dollars le baril, après avoir être tombé la veille à un plus bas de 15 mois, sous les 70 dollars.

              Le Brent prenait au même moment 2,26 dollars (3,63%) à 70,30 dollars.

              "Les mouvements à court terme du marché suivent en ce moment ceux à la hausse et à la baisse de Wall Street", constate Tim Evans, analyste du secteur de l'énergie chez Citi Futures Perspective, alors que l'indice Dow Jones a gagné finalement 4,68% jeudi, sur des achats à bon compte.

              Les analystes estiment que les traders sur le pétrole tablent aussi sur une réduction de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour soutenir les prix.

              Depuis le record absolu inscrit à la mi-juillet à plus de 147 dollars, les cours du brut ont fondu de moitié en raison de craintes sur la demande alimentées par les perspectives de récession.

              L'Opep, qui devait se réunir pour une session extraordinaire le 18 novembre, a finalement décidé d'avancer au 24 octobre la date de sa réunion consacrée à l'impact de la récession mondiale sur les marchés pétroliers.

              Signe de la baisse de la demande, les stocks américains de brut publiés jeudi sont ressortis en très forte hausse. La semaine dernière, ils ont augmenté de 5,6 millions de barils alors que les économistes anticipaient en moyenne une hausse de 1,9 million de baril

              Baizhen Chua, version française Stanislas Dembinski

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              • #37
                La dernière crise financière est comme les seismes d'envergure, il faudra laisser passer les répliques naturelles avant que les cours retrouvent leurs cours naturels.

                Les tendances baissières succèderont aux tendances haussières (et inversement) jusqu'à ce qu'il y ait une meilleure visibilité. Certains la prédise pour la fin de l'année (les pessimistes la prévoie pour la mi-2009).

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                • #38
                  @carlos : je suis marocain et autant ça me rassure de voir les cours du pétrole dégonfler (une grande part de spéculation expliquait les niveaux records du brut à 150$) autant ça m'inquiéterait de les voir chuter trop bas, car ça ne ferait que préparer une remontée violente.

                  l'enjeu conjoncturel c'est de trouver un terrain d'équilibre (une bonne fourchette) pour permettre aux pays comme l'algérie de continuer à financier leur décollage économique, sans pour autant handicaper celui de pays comme le maroc.

                  l'enjeu structurel par contre, à la fois pour les pays pétroliers et (surtout) pour les pays importateurs, réside dans la capacité à développer les énergies alternatives (renouvelables et nucléaires principalement) et de corriger les modes de consommation et de production (des foyers moins énergivores, des transports électriques, publics et véhicules, etc.), car sans cet effort considérable, les cours du pétrole atteindront des niveaux astronomiques par le simple mécanisme de l'offre (raréfaction constante) et de la demande (potentiel de croissance considérable), jusqu'à épuisement.

                  dans l'immédiat les cours continueront peut-être à baisser du fait de la crise, peut-être que l'arrivée de l'hiver endiguera cette baisse, mais si les prix continuent à baisser après ça, c'est plutôt mauvais signer, ça voudra dire que le moteur de la croissance mondiale n'a pas redémarré. les réjouissances d'un côté comme de l'autre quand le pétrole atteint des pics ou des creux records témoignent d'un manque de mâturité. c'est presque indécent, dans un monde où désormais l'on consomme en 8 mois et demi les ressources (alimentaires et autres) que la terre produit en 12 mois (et ce chiffre diminue chaque année). on est tous très mal barrés en réalité.
                  Dernière modification par strange mistake, 17 octobre 2008, 15h01.

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                  • #39
                    l'enjeu conjoncturel c'est de trouver un terrain d'équilibre (une bonne fourchette) pour permettre aux pays comme l'algérie de continuer à financier leur décollage économique, sans pour autant handicaper celui de pays comme le maroc.
                    Je suis entièrement d'accord.

                    Sauf que cet équilibre ne doit pas se limiter au petrole. Qu'en est-il du Blé, du Café, de certains produits alimentaires qui mettent quelques pays africains dans une attitude de "presque-famine". Pourquoi laisse t-on ces denrées se faire arbitrer par la seule loi du marché et appeler au bon sens lorsqu'il s'agit du secteur energétique.

                    Je pense que cette crise financière a du bon, quand même. Elle doit être mise à profit pour remettre en cause certain aspects de l'ordre economique actuel. De plus en plus de voix plaident pour cela.

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                    • #40
                      jawzia

                      on parle ici du pétrole plus spécifiquement, mais ce raisonnement s'applique bien entendu à toutes les ressources et s'inscrit dans un contexte global (c'est pour cela que j'ai parlé du phénomène de l'overshoot, la surconsommation des ressources naturelles). pour les denrées alimentaires, il y a certes une similitude (violence des règles du marché, rôle néfaste des spéculateurs) mais la donne et les solutions ne sont pas les mêmes, il ne s'agit pas de réduire la consommation d'une ressource épuisable, ou d'y trouver un substitut, mais d'optimiser les rendements agricoles de la planète étant donné l'accroissement démographique et le combat à mener contre la malnutrition. l'humanité croît mais pas indéfiniment, on peut penser qu'elle plafonnera (INCHALLAH !) à 9 ou 10 milliards d'individus, quant aux surfaces cultivées, elles ne sont que de 1.5Milliards d'hectares sur les 4milliards cultivables. si on considère (en schématisant) qu'un hectare nourrit trois individus, l'humanité peut s'en sortir. il faudrait (dans un premier temps) arrêter cette folie du bioéthanol qui est un non-sens en terme de développement durable, faire transiter l'eau des pays excédentaires vers les pays en stress hydrique (par les bateaux d'eau) ou désaler l'eau de mer à grande échelle, financer la mécanisation, les dispositifs d'irrigation et toutes les techniques innovantes dans les pays en voie de développement, et enfin chercher "éventuellement" des solutions dans les OGM (avec toutes les précautions nécessaires). tout en veillant dans le même temps à contrôler la déforestation et l'impact environnemental des cultures.
                      Dernière modification par strange mistake, 17 octobre 2008, 15h59.

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                      • #41
                        Que le prix des hyrocarbures augmente ou diminue,cela se traduira toujours par un réajustement des consommations des produits importés ou exportés et ça,personne ne peu le nier.

                        Les crises sont souvent cycliques et les pays de bonne gouvernance ,à bonne gestion, gardent toujours une marge de sécurité financère qui leur permettra d'ammortir les chocs pour une durée raisonnable.Evidemment,ce n'est pas le cas des pays pauvres où le pouvoir d'achat est trop faible et les réserves de change nulles.

                        A quelque chose,parfois le malheur est bon car,comme une secousse tellurique,les crashs boursiers ou financiers remettent en question les structures financières,économiques et sociales.Quelques dégats mineurs réparables et tout rentre dans l'ordre doucement.Les conséquences telles que celles du crash de 1929 ne sont plus envisageables pour les économistes.

                        Pour ce qui est du cas de l'Algérie,il n'y a rien de spectaculaire et rien de dramatique qui puisse faire jubiler les Marocains haineux obsédés par leur échec dans le recolinisation du Sahara Occidental.Faire de l'Algérie le "Bouc émissaire" est une fuite d'endosser la responsabilité conçernant le malheur des quelques 600.000 saharaouis divisés en deux par les tranchées de la honte et les 24.000 mines...

                        Les Algériens sont râleurs de nature et trop exigeants dans une conjoncture politique interne minées par des luttes intestines (Le terrorisme financé et soutenu par les ennemis est de la partie aussi)
                        Pour autant,les algériens ne se privent de rien et font la critique à tout bout de champ pour faire avancer les chose :ce qui est loin des années de la dictature du Parti unique ainsi que sa chape de plomb.

                        Ce n'est le paradis mais ce n'est pas l'enfer non plus

                        L'Algérie ne tombera pas avec ou sans pétrole, n'en déplaise à ce qui sont obsédés par le Sahara Occidental relevant normalement de la Mauritanie.
                        Les 120 Milliards de Dollars dépensés dans cette recolonisation auraient pu faire du Maroc un pays heureux mais hélas,la peur du Makhzen et la propagande sont là pour travestir une réalité cruelle et quotidien hideux pour ces milliers qui sont à la périphérie de Casa,Rabat.....Heureusement que la musique reste griser un peu l'esprit.

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                        • #42
                          Je partage globalement ce constat. Même si j'ai quelques reserves sur les OGM. Non pas sur le plan sanitaire mais sur la tournure que cela prend du côté de Monsanto et consorts sur le fait de "breveter" des espèces puisées à partir d'espèces "propriétés de l'humanité".

                          Hier (tard dans la soirée), il y eut un fort interessant débat sur F2 quant à la crise financière. Je ne vais pas refaire le débat ici mais un point a été abordé et que je trouve fort interessant :

                          Le marché des capitaux a une vision globale. Les grandes institutions financières pensent et agissent à l'echelon de la planète en temps réel, ignorant fuseaux horaires ou frontières naturelles. C'est pourquoi, les dégats qu'elles viennent d'occasionner sont sur la même echelle. Le politique (gouvernements) n'ont comme domaine de compétence que les territoires qu'ils gèrent. Les épisodiques réunions de coopération ou de crise ne peuvent plus répondre au défis de la globalisation financière. L'idée d'un organisme mondial financier, à l'image de l'OMC, commence à faire son chemin pour définir des règles communes et parer aux exceptions des "Paradis fiscaux" véritables cancer économiques.

                          Si l'opportunité d'un tel organisme est d'actualité ... il nous est permis de l'extrapoler au domaine de l'Eau, de l'alimentaire, des energies ....

                          Serions nous à l'orée d'un nouvel ordre mondial ??
                          Dernière modification par jawzia, 17 octobre 2008, 16h14.

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                          • #43
                            après chaque crise systémique profonde, qu'elle soit financière, monétaire, militaire et diplomatique, énergétique (et demain alimentaire, hydrique, etc.) le monde s'adapte, les états et les institutions sont pragmatiques.

                            l'idée qui a été brossé d'une OMF est l'une de ces réactions possibles comme l'ONU après la 2e guerre mondial, bretton woods après les effets cumulés de 1929 et de la guerre, l'agence internationale à l'énergie atomique suite à la crise des fusées de cuba etc. pour ce qui est de l'alimentaire, il ne faut pas attendre que la crise (car il y a crise, la malnutrition s'accroît) s'aggrave pour réagir de manière adaptée. la FAO, le programme alimentaire mondial : les instruments existent, c'est aux grands pays de décider de leur allouer les moyens nécessaires. non seulement pour parer aux crises conjoncturelles, mais surtout pour dessiner les contours d'une politique agricole mondiale à la fois compétitive (rendements, coûts abordables) et durable (optimisation des terres et des ressources hydriques, préservation des écosystèmes et des forêts), sans pour autant "trop" réguler le marché.
                            Dernière modification par strange mistake, 17 octobre 2008, 17h38.

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