Khelil veut impliquer les non-OPEP dans la baisse de la production

[mendz]

ALGER - Le président en exercice de l'Opep et ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil, a souhaité lundi une participation des pays non Opep à la baisse de production de pétrole qui rendrait moins pénible la décision du cartel le 24 octobre à Vienne.

"Si les pays non Opep, notamment la Russie, la Norvège et le Mexique, ne contribuent pas à la baisse de la production de pétrole, la décision de l'Opep va être plus difficile et plus pénible, exigeant plus de sacrifices de la part de l'Opep", a déclaré M. Khelil, à la radio publique algérienne, selon l'agence officielle APS.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra une réunion extraordinaire le 24 octobre à Vienne pour "examiner la situation du marché pétrolier à la lumière de la crise financière mondiale".
"Si l'Opep décidait de baisser de 2 millions de barils par jour, en incluant ces pays, on devrait baisser seulement d'un million de barils par jour", a ajouté M. Khelil.

"Ce sera mieux réparti entre les pays Opep et les pays non Opep", a-t-il dit.

Samedi, M. Khelil avait déclaré que la réduction de la production de l'Opep devait être "importante".

©AFP / 20 octobre 2008 21h09

[bledard_for_ever]

la russie est sans doute partante, la norvège medelci y est en voyage...

[DZmes Bond]

Les mexicains sont des team-players... comme au foot. Ils devraient être d'accord.

[Scootie]

Ce sera mieux réparti entre les pays Opep et les pays non Opep", a-t-il dit

Je vois d'ici poindre la fitna qui va conduire à la bérézina car cette phrase veut dire "il faut réduire le gâteau mais sans que personne ne touche rééllement à sa part".

[bledard_for_ever]

[Aps 20/10/08] ALGER - Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, effectue mardi et mercredi une visite officielle en Norvège, où il annoncera notamment l'ouverture d'une représentation diplomatique algérienne à Oslo. Cette visite répond à l'invitation du chef de la diplomatie norvégienne M. Jonas Gahr Store, précise le ministère des affaires étrangères dans un communiqué publié dimanche. M. Medelci aura des entretiens avec M. Gahr Store, qui porteront sur "l'ensemble des relations de coopération bilatérale et sur les moyens à mettre en oeuvre pour les développer, ainsi que sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun", indique le ministère. La coopération parlementaire entre les deux pays sera aussi au programme du ministre qui, durant son séjour à Oslo, sera reçu par le président de l'Assemblée nationale norvégienne, M. Thorjorn Jagland, et aura des entretiens avec les membres du Comité des Affaires étrangères de l'Assemblée. M. Medelci rencontrera également le secrétaire d'Etat près le ministère norvégien des Finances, M. Roger H. Schjerva, le vice-président exécutif de la compagnie Statoil-Hydro, le P-dg de l'entreprise YARA, ainsi que les hauts responsables d'autres entreprises norvégiennes.
Les relations entre l'Algérie et la Norvège "se sont affermies", ces dernières années, au niveau politique, alors que plusieurs accords de coopération économique "sont en cours de négociation", a-t-on indiqué de source diplomatique à Alger. La Norvège a, en effet, ouvert une représentation diplomatique en Algérie en mai 2007, et l'Algérie doit faire de même à l'occasion de la visite à Oslo, mardi et mercredi, du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. La visite à Alger du chef de la diplomatie norvégienne, M. Jonas Gahr Store, en octobre 2007, est venue "consacrer une véritable volonté politique de consolider les relations bilatérales dans tous les domaines", a-t-on souligné de même source.
"En amélioration constante, les relations politiques entre les deux pays se sont affermies au regard de la compréhension et de la disponibilité affichées par le gouvernement norvégien à l'égard des questions d'intérêt" pour l'Algérie, a-t-on relevé.
Les milieux d'affaires norvégiens manifestent également un "intérêt grandissant" pour le marché algérien, estime la même source.
Les relations économiques bilatérales "demeurent modestes en raison de la similitude de la nature des économies des deux pays, fondées principalement sur les industries du pétrole et du gaz, d'une part, et de l'absence de cadre juridique susceptible d'encourager l'exploitation des opportunités d'affaires, d'autre part", relève-t-on.
La concertation bilatérale en matière énergétique a, cependant, pris de l'ampleur depuis 1996, et la coopération entre les deux compagnies d'hydrocarbures nationales, Sonatrach et Statoil, "s'est intensifiée".
Statoil a acquis en juin 2003 près de 49% des actions de British Petroleum dans ses investissements effectués sur les sites gaziers d'In Salah (entré en production en 2004) et d'In Amenas (entré en production en 2006), pour un montant évalué à 740 millions de dollars US.
Sonatrach a signé avec Statoil en août 2005 un mémorandum d'entente portant sur la coopération dans tous les domaines du secteur (exploration, production et commercialisation).
Les discussions s'étaient élargies sur les opportunités de coopération sur le marché européen du gaz et à propos des projets d'association dans les gisements en exploitation et en GPL (gaz de pétrole liquéfié)/condensat.
La valeur des investissements de la compagnie norvégienne en Algérie sont estimés à 2,5 milliards de dollars US.
Dans les autres secteurs économiques, "les contacts sont en cours", indique la source diplomatique.
Lors de la visite à Alger du secrétaire d'Etat norvégien aux Affaires étrangères, M. Vidar Helgesen, "il a été convenu d'élargir le partenariat entre les deux pays à d'autres secteurs, comme la pêche, l'agriculture, le transfert de technologie, le bâtiment, les ressources en eau et la PME/PMI", a-t-on rappelé.
Un projet d'accord dans le domaine du transport maritime a été paraphé à Alger en mai 2008.
"Des projets d'accords sur la non-double imposition, la promotion et la protection réciproques des investissements, ainsi qu'un mémorandum sur les consultations politiques sont en cours de négociations avec la partie norvégienne", a-t-on indiqué.
Concernant les relations financières, les deux pays avaient signé en 2006 un accord de remboursement par anticipation de la totalité de la dette algérienne rééchelonnée vis-à-vis de la Norvège, pour un montant équivalent à 15,6 millions de dollars.
L'Algérie avait signé en décembre 2002 une déclaration de coopération économique avec l'Association européenne de libre échange (AELE), qui comprend outre la Norvège, la Suisse, l'Islande et le Lichtenstein.
Trois sessions de négociations se sont tenues à ce jour (octobre 2003, juin 2004 et mai 2008), portant sur le processus qui devrait être mis en place pour transformer cette déclaration en un accord de libre-échange.
Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Norvège sont constitués principalement de produits énergétiques algériens et de produits semi-finis et matières premières norvégiens.
La balance commerciale pour l'année 2007 accuse un déficit au détriment de l'Algérie de 5,8 millions de dollars, pour un volume global d'échanges évalué à 34,1 millions de dollars.

[Aps 20/10/08]

[Bennis]

l'angola fait de l'opep
il faut militer pour faire descendre la production
avec le renchérissement des produits alimentaires rien n'est plus sûr