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Excédent de la balance commerciale de l'Algérie

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  • Excédent de la balance commerciale de l'Algérie

    Encore une fois, les importations de l’Algérie sont en forte hausse. Elles ont atteint la valeur de 27,97 milliards de dollars durant les neuf premiers mois de l’année en cours. Elles sont donc en hausse de près de 40% par rapport à la même période de 2007, une période durant laquelle les importations ont atteint 20 milliards de dollars.

    Ce sont là les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques rendus publics hier par l’APS. Quant aux exportations, elles sont évaluées pour la même période à 63,15 milliards de dollars contre 42,48 milliards de dollars de janvier à septembre 2007, soit une hausse de 39,82%.

    L’augmentation simultanée des importations et des exportations fait ressortir un excédent commercial de l’ordre de 35,17 milliards de dollars contre 22,48 milliards de dollars durant la même période de l’année 2007.

    Avec ce résultat, la hausse enregistrée est de l’ordre de 56,47%. Certes, cette augmentation est importante, mais elle est suivie d’une forte augmentation des importations. Lesquelles sont couvertes à hauteur de 226% par les importations contre 212% pour les neuf premiers mois de 2007. En finalité, les exportations, dont 98% sont représentées par les hydrocarbures, ne servent en grande partie qu’à financer les achats de l’Algérie de l’extérieur.

    Des achats qui touchent essentiellement les produits alimentaires et les matières premières. De manière globale, les importations ont connu une hausse dans l’ensemble des groupes de produits. Les biens d’équipements industriels, les biens d’équipement agricoles et les demi-produits figurent dans la liste des importations.

    Connaissant la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des importations, la situation semble inquiétante particulièrement en cette période de crise financière internationale marquée par les fluctuations des prix du pétrole. Une situation qui a poussé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole à revoir à la baisse sa production. Ce qui risque de peser sur les recettes pétrolières de l’Algérie. Et ce, d’autant que la tendance haussière ne fait que se confirmer.
    D’ailleurs, durant les huit premiers mois de 2008, les importations de l’Algérie ont atteint 25,40 milliards de dollars contre 17,62 milliards durant la même période de l’année 2007. On s’attend à enregistrer plus de 38 milliards de dollars à la fin de l’année 2008, un record jamais enregistré depuis l’indépendance du pays en 1962.

    Par La Tribune
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