on comprend mieux ce que veus mezoir par la privatisation de la RAM al omrane.....
· «Qui a dit privatisation?!»
· Mezouar: «Il s’agit plutôt de rendre plus compétitives les entreprises publiques»
«Il faut être fou pour céder la RAM, Al Omrane ou Autoroutes du Maroc», lâche Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances lors de la présentation jeudi 23 octobre du projet de loi de Finances 2009. Pourtant, le gouvernement a bien mis ces entreprises sur la liste des privatisables. «C’était la seule manière pour engager un débat de fond avec le Parlement sur une question beaucoup plus profonde: comment donner les moyens à ces entreprises de réaliser leurs propres ambitions de croissance?». La solution que propose le ministre est que ces entreprises puissent nouer des partenariats avec des opérateurs internationaux experts dans leurs domaines. «Cela peut s’effectuer à travers des ouvertures partielles de leurs capitaux», explique-t-il. Il veut pour exemple la transformation de l’OCP en SA dans l’objectif de permettre au leader des phosphates de passer des partenariats stratégiques avec des acteurs internationaux. Mezouar a un autre exemple, celui des banques publiques. Leur capital peut être détenu jusqu’à 15% par des opérateurs privés. «Cela permet à ces banques d’être compétitives face à leurs concurrentes privées sans que l’Etat ne perde son contrôle», argue le ministre. Une chose est sûre, l’ouverture du capital des entreprises listées dans le cadre du projet de loi des Finances semble irréversible. Le taux de cette ouverture n’est pas encore défini mais ce serait, selon nos sources, bien supérieur aux 15% du secteur bancaire.
Parmi les choses que Mezouar défend mordicus, une perception positive des conséquences de la crise financière sur l’économie du Maroc.Tourisme, exportations, IDE et transferts des MRE, pour chaque volet, il a sa propre lecture, optimiste bien sûr.
«Il y a 900 millions de touristes dans le monde. Leur nombre doit croître de 4% en 2009. Ils faut bien que ces touristes aillent quelque part. A nous de savoir les attirer», martèle Mezouar. Pour les exportations, «le manque de visibilité sur la consommation dans les pays européens amènera les donneurs d’ordre à opter de moins en moins pour de grosses commandes pour constituer des stocks de longues durées. En conséquence, le nearshoring sera renforcé en ayant recours à des petites commandes répétées dans le temps et stockées à petits lots».
Même logique pour les IDE, «il faut bien que les capitaux internationaux inquiets investissent quelque part. Au Maroc de savoir les capter», explique le ministre des Finances. Et pour les MRE, même son de cloche. Selon le ministre, «ces derniers peuvent transférer davantage de fonds qu’ils ne l’ont fait à aujourd’hui pour des raisons de sécurité».
Nabil TAOUFIK
· «Qui a dit privatisation?!»
· Mezouar: «Il s’agit plutôt de rendre plus compétitives les entreprises publiques»
«Il faut être fou pour céder la RAM, Al Omrane ou Autoroutes du Maroc», lâche Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances lors de la présentation jeudi 23 octobre du projet de loi de Finances 2009. Pourtant, le gouvernement a bien mis ces entreprises sur la liste des privatisables. «C’était la seule manière pour engager un débat de fond avec le Parlement sur une question beaucoup plus profonde: comment donner les moyens à ces entreprises de réaliser leurs propres ambitions de croissance?». La solution que propose le ministre est que ces entreprises puissent nouer des partenariats avec des opérateurs internationaux experts dans leurs domaines. «Cela peut s’effectuer à travers des ouvertures partielles de leurs capitaux», explique-t-il. Il veut pour exemple la transformation de l’OCP en SA dans l’objectif de permettre au leader des phosphates de passer des partenariats stratégiques avec des acteurs internationaux. Mezouar a un autre exemple, celui des banques publiques. Leur capital peut être détenu jusqu’à 15% par des opérateurs privés. «Cela permet à ces banques d’être compétitives face à leurs concurrentes privées sans que l’Etat ne perde son contrôle», argue le ministre. Une chose est sûre, l’ouverture du capital des entreprises listées dans le cadre du projet de loi des Finances semble irréversible. Le taux de cette ouverture n’est pas encore défini mais ce serait, selon nos sources, bien supérieur aux 15% du secteur bancaire.
Parmi les choses que Mezouar défend mordicus, une perception positive des conséquences de la crise financière sur l’économie du Maroc.Tourisme, exportations, IDE et transferts des MRE, pour chaque volet, il a sa propre lecture, optimiste bien sûr.
«Il y a 900 millions de touristes dans le monde. Leur nombre doit croître de 4% en 2009. Ils faut bien que ces touristes aillent quelque part. A nous de savoir les attirer», martèle Mezouar. Pour les exportations, «le manque de visibilité sur la consommation dans les pays européens amènera les donneurs d’ordre à opter de moins en moins pour de grosses commandes pour constituer des stocks de longues durées. En conséquence, le nearshoring sera renforcé en ayant recours à des petites commandes répétées dans le temps et stockées à petits lots».
Même logique pour les IDE, «il faut bien que les capitaux internationaux inquiets investissent quelque part. Au Maroc de savoir les capter», explique le ministre des Finances. Et pour les MRE, même son de cloche. Selon le ministre, «ces derniers peuvent transférer davantage de fonds qu’ils ne l’ont fait à aujourd’hui pour des raisons de sécurité».
Nabil TAOUFIK
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