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10e anniversaire du processus de Barcelone

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  • 10e anniversaire du processus de Barcelone

    Crée lors de la conférence des 27/28 Novembre 1995 le partenariat euro-méditerranéen, appelé également « processus de Barcelone » célèbrera ses dix ans à Barcelone.
    Il regroupe l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte, Israël, l'Autorité palestinienne, la Jordanie, le Liban, la Syrie, la Turquie et le Maroc ainsi que les Etats membres de l'Union Européenne. Il comporte trois volets : économique politique et culturel et sur le lien de Barcelone, il vous est possible de trouver le texte de la Déclaration de Barcelone en PDF.

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    Barcelone célébrera du 27 au 29 novembre prochains le dixième anniversaire du partenariat euro-méditerranéen.

    Deux représentants du gouvernement de Catalogne, hôte de l’événement, sont à Alger pour présenter l’éventail d’activités et de conférences liées au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement aux autorités algériennes. Avec un objectif: sensibiliser la société civile sur l’enjeu du partenariat.

    L’ambassade d’Espagne en Algérie a organisé, hier, une conférence de presse pour expliciter les enjeux et les objectifs de ces rencontres. «Les gouvernements espagnol et algérien attachent beaucoup d’importance à ce que le sommet puisse véritablement aboutir et créer ainsi une véritable coopération entre les deux rives de la Méditerranée», a indiqué Juan Lena, ambassadeur du royaume ibérique. Les gouvernements espagnol et catalan espèrent, ajoutera-t-il, que ce sommet permettra d’effacer «des années de malentendus, de méconnaissance, d’incompréhensions et les difficultés de ces dernières années».

    Si d’un point de vue global le bilan du processus de Barcelone est plus que mitigé dix ans après son lancement, les Espagnols veulent impulser une nouvelle dynamique au partenariat euro-méditerranéen et qui passerait par une réappropriation du processus par les sociétés civiles du pourtour méditerranéen. L’ambassadeur d’Espagne relèvera à ce sujet un changement perceptible entre la première conférence et la dixième. «L’implication de la société civile est beaucoup plus grande. Il y a une attitude plus positive dans l’ensemble des pays. C’est un processus sans fin qui implique de façon durable toute la Méditerranée», dira Juan Lena. C’est dans ce cadre que les responsables catalans veulent fédérer les sociétés civiles ainsi que les collectivités locales et territorialités des pays membres du processus de Barcelone autour d’une série de conférences destinées à enrichir par des contributions et des déclarations communes le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement. «Le défi pour le gouvernement de Catalogne est d’essayer de mieux expliquer les choses.

    C’est un moment particulièrement intense sur l’agenda politique, économique, social et culturel de la Méditerranée et qui ne peut se résumer au seul sommet des chefs d’Etat», a précisé Artur Balzan, coordinateur «Barcelone + 10» au niveau du gouvernement catalan. Il n’y a pas, selon lui, deux stratégies dans l’approche espagnole mais une complémentarité entre la vision nationale et régionale.


    Outre le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, Barcelone abritera la rencontre des femmes méditerranéennes les 24 et 25 novembre où près de 60 représentantes sont attendues pour l’événement. Il y aura aussi la rencontre des hommes d’affaires et celle des médias. Elles seront suivies par la conférence euro-méditerranéenne des régions et celle des villes les 25 et 26 du même mois. Ces deux dernières conférences aboutiront à une déclaration commune pour le sommet des chefs d’Etat. Il s’agit pour les initiateurs de promouvoir la coopération décentralisée et directe entre les collectivités locales ainsi que d’engager la réflexion sur les pratiques et les expériences de coopération déjà entamées par certaines régions que ce soit dans l’axe nord- sud ou nord-est pour l’Europe. «Nous voudrions une référence stratégique multilatérale afin de soutenir des projets bilatéraux. Il y a aujourd’hui une réalité régionale mais il n’y a pas de cadre multilatéral», précisera le responsable catalan.

    Les organisateurs espèrent ainsi lancer un appel aux responsables gouvernementaux afin de faciliter l’accès aux fonds européens aux compétences régionales et sous-nationales pour mener à bien des projets de coopération décentralisée. «Nous estimons qu’il faut augmenter le budget et diversifier les projets. Nous allons défendre cette vision au sommet», préciseront les responsables catalans.

    Il s’agit dans ce cadre de repenser le partenariat euro-méditerranéen en tirant le bilan de dix années d’expérience afin que les acteurs politiques, économiques, culturels puissent trouver de nouvelles formules de coopération.

    Source : Le Quotidien d'Oran


    Pour aller plus loin, rendez-vous :10e anniversaire du processus de Barcelone
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