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RAMED: les pauvres ont désormais leurs couverture médicale.

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  • RAMED: les pauvres ont désormais leurs couverture médicale.

    RAMEDLes plus pauvres sont désormais assurésUne expérience pilote a été lancée dans la région de Tadla-Azilal en attendant la généralisation progressive du projet


    Plus besoin d'un certificat d'indigence. Les plus pauvres seront désormais munis d'une carte pour accéder aux soins. En effet, le régime d'assistance médicale destiné à assurer une couverture médicale aux populations démunies a été lancé dans sa phase expérimentale dans la région de Tadla-Azilal.

    Les responsables se sont d'ores et déjà fixé l'objectif de faire bénéficier 85.000 ménages, soit 420.000 personnes dans cette région. La généralisation, qui se fera d'une manière progressive, est prévue en janvier 2010. Les responsables estiment la population totale éligible au régime, au niveau national, à 8,5 millions de personnes dont 4 millions en situation de pauvreté et 4,5 millions en situation de vulnérabilité. Les bénéficiaires auront droit aux prestations médicales disponibles dans les hôpitaux publics, les centres de santé et les services sanitaires relevant de l'Etat.

    Des commissions pour décider…
    Des dispositifs ont été mis en place par les départements concernés pour la réussite de cette première expérience. Le ministère de la Santé a réservé ainsi, pour l'année 2009, une enveloppe budgétaire de l'ordre de 58 millions de dirhams pour l'accompagnement de la mise en œuvre du RAMED.
    Les agents d'autorités ne sont plus les seuls à décider des demandes des citoyens voulant profiter de la gratuité des soins. En effet, des années durant, des dépassements accompagnaient la procédure de l'obtention des certificats d'indigence.

    Le plus souvent, des personnes issues de milieu aisé recevaient ce certificat moyennant des sommes d'argent versées à certains fonctionnaires peu scrupuleux. Aujourd'hui, les choses vont considérablement changer. Ainsi, les personnes concernées devront déposer un dossier dont le formulaire est disponible gratuitement au niveau des bureaux des autorités locales. Les demandes seront traitées par des commissions provinciales et des comités locaux représentant les ministères de la Santé, de l'Intérieur, des Finances, de l'Agriculture et de l'Entraide nationale. Ces commissions vont se référer au décret d'application qui fixe déjà les modalités d'identification des personnes éligibles au RAMED. Seuls les pauvres ou les personnes vivant dans une situation précaire sont éligibles. Les textes réglementaires fixent le seuil de la pauvreté à 3.767 DH de revenu par personne/an, alors que le seuil de la précarité est fixé à 5.650 DH par personne/an. C'est donc en fonction de ces données ainsi que d'autres informations fournies par les demandeurs que les membres des commissions vont prendre une décision. Après l'approbation du dossier, les demandeurs vont recevoir une carte qui donnera accès aux soins dispensés dans les hôpitaux publics. Les personnes en situation de vulnérabilité auront une carte RAMED d'une validité d'une année moyennant une cotisation annuelle.

    Les personnes en situation de pauvreté, eux, bénéficieront d'une carte d'une validité de 2 ans dont les frais de cotisation seront pris en charge par les collectivités locales. Le hic est que la procédure administrative prendra, comme durée, jusqu'à deux mois, sachant que les répercussions peuvent être importantes sur les cas urgents. Mais la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, dont le département est chargé de piloter le régime, atténue ce constat. «Le demandeur va recevoir un récépissé après le dépôt du dossier. Ce document lui donnera accès aux soins d'urgence en attendant de recevoir la carte RAMED», précise-t-elle. Toutefois, le régime aura plus de retombées si le délai de l'obtention de la carte est réduit.

    Une pierre à l'édifice
    Le régime d'assistance médicale entre dans le cadre d'un système global de couverture médicale au Royaume. Le RAMED vient donc s'ajouter à l'AMO et le régime INAYA entre autres. Ainsi, le régime d'assistance médicale va permettre de couvrir les personnes nécessiteuses qui ne sont pas éligibles au régime de l'Assurance-maladie obligatoire ou autre régime et ne disposant pas de moyens pour financer les dépenses liées aux soins. Les estimations datant de 2007 évaluent le coût direct du RAMED à 2,7 milliards de dirhams.

    L'Etat assurera 75% du coût du programme, alors que les collectivités locales fourniront 6% du montant à raison de 40 DH pour chaque personne pauvre. Les cotisations des bénéficiaires vivant dans une situation précaire (120 DH pour chaque personne avec un plafond de 600 DH pour une famille) assureront 19% du coût du programme. Le panier des soins de santé couvert par le RAMED comprend les mêmes prestations que l'AMO. Ces soins portent notamment sur l'hospitalisation, dont l'accouchement, les consultations spécialisées externes et de médecine d'urgence, les analyses de biologie et l'imagerie médicale.

    Les évacuations sanitaires inter-hospitalières en cas d'urgence et les actes de rééducation fonctionnelle ainsi que les analyses biologiques et le suivi des maladies chroniques figurent aussi parmi les prestations. Lors de la cérémonie du lancement du RAMED, qui s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, des personnes originaires de la région de Tadla-Azilal ont reçu les premières cartes d'accès aux soins dans les différents hôpitaux. Un droit qu'elles ont attendu depuis longtemps et qui devrait concerner prochainement les 420.000 autres personnes dans la région de Tadla-Azilal en attendant la généralisation de l'expérience pour toucher les autres régions du pays.
    ----------------------------------------
    Code de la couverture médicale

    L'entrée en vigueur de la loi 65-00 a constitué, selon les observateurs, le parachèvement de l'expérience du Maroc en matière de couverture médicale et consolide les droits acquis par les citoyens marocains bénéficiant d'une assurance- maladie. Cette assurance sera progressivement étendue à l'ensemble des citoyens, toutes catégories sociales confondues. A cette fin, un système obligatoire de couverture médicale de base a été mis en place, en vue de faciliter l'accès aux soins.

    Dans ce cadre, ladite loi, portant code de la couverture médicale de base, institue une Assurance-maladie obligatoire de base (AMO) au profit des personnes exerçant une activité lucrative, des titulaires de pension, des anciens résistants et membres de l'armée de libération et des étudiants. De même, cette loi a posé les jalons du régime d'assistance médicale (RAMED) fondé sur les principes de l'assistance sociale et de la solidarité nationale au profit de la population démunie.

  • #2
    Nous voila enfin en train de rattraper les lacunes et les retards sur le plan social contracté sous HassanII;
    C'est révolutionnaire, le Ramed va vraiment sortit une bonne partie de la population de la pauvreté médicale et garantir des soins et une sécurité sanitaire indispensable pour un pays comme le Maroc qui affaiche autan d'ambitions.

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    • #3
      un systeme de securité sociale se construit durant des adizaines d'années , il faut non seulement de la volonté politique , mais aussi un equilibre financier souvent difficile a maintenir, de la rigueur ds la gestion, de la transparence ..
      dans un pays où la corruption sevit , où tt s'achete et se vend, où pas un systeme d'information, une base de donnée n'est fiable il n'ya pas bcp de solutions , où on fait comme en algerie où tt le monde profite de l''tat , l'etat a rembourrsé 70 milliards de dinars de medicaments a travers la securité sociale , soit 1 milliards de dollars, le regime majoritaire est un remboursement à 80 % où le malade paye 20 %, le regime a 100% est dedié aux malades chroniques , la securité sociale est entrain de lancer ses propres structures ,elle ouvrira incesement 4 centres d'imagerie medicale, 8 autres suivront , où les prestations sont gratuites a 100 %, malgres le soutient de l'etat les equilbres finanaciers restent fragiles , au maroc comme tj le role de l'etat est marginal c'est la logique du marché qui prime , et ds cette logique les demunis accedent difficilement aux servicent sensés etre offerts pour eux .
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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      • #4
        ne soit pas deçus Beidawi, mais il ne faut pas crier victoir de cette maniére, même les américains rêvent d'avoir un systeme de sécurité social !!


        Et comme jamaloup viens de te l'expliquer , c'est un gouffre il faut vraiment avoir les reins solides pour supporter un systeme de securite social comme celui de l'Algérie ou la France par exemple.
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          Ne t'inquiètes pas azzouz, les dirigeants marocains savent dans quoi ils se lancent, et ils le font pour cette vaste catégorie de démunis marocains, qui disposerons maintennant des moyens pour soigner gratuitement.
          Voila le Maroc a enfin sa sécu, d'ici 2010 ce programme sera debout et d'ici 2013-2014 on pourra faire les premiers constats.
          Moi je dit bravo, le Maroc a une sécurité sociale pour moyen (AMO) et pour pauvres. C'est un grand pas en avant.

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          • #6
            nuance beidawi , le maroc sa secu il ne l'a pas , il est entrain de la mettre en place .. enfin c'est pas pour te decourager , mais lasecurité sociale , c'est plus qu'un systeme economique et social, c'est une culture , si le monde du travail est desorganisé tu n'auras jamais une securité sociale di*gne de ce nom , un systeme qui touche des mllions de demunis non qques milliers de priviligiés ,ou de proches du systeme , si le travailleur ne defend pas sa securité sociale elle ne verra jamais le jour , le patronat et l'etat ne mettront jamais la main au poches pour soutenir un systeme qui ne leur apporte rien s'ils ne sont pas poussées a le faire ... ensuite il ya le faite que le liberalisme marocain n'a pas instauré au maroc des traditions pareilles contrairements aux autres pays comme l'algerie, l'egypte , et la tunisie où le syndicalisme et la securité sociale sont le butin de guerre de la periode socialiste .
            en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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            • #7
              n'importe quoi vraiment
              parler de ce qu'on ne sait pas c'est faire dans le grand n'importe quoi
              Dernière modification par Bennis, 07 novembre 2008, 16h38.

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              • #8
                tu sais le liberalisme a au moins cet aventage de créer les tensions inhérente a toute lutte entre les classes, et de les dégager spontanément. Nos syndicats éxistent depuis plus de 55ans, ils sont le fruit de la réelle lutte des classes, inhibées dans un etat-socialiste ou seul un syndicat prévauit et ou les luttes sont tues par la propagande officielle. Regarde face a vos émeutes ethniques, les émeutes sociales du Maroc en 1965,1981, 1984,1991, ou la police réppréssive a tiré sur le peuple sur les syndicats, sur la gauche, emprisonnant de grands leader(Abderrahim Bouabid) tuant d'autres(Benbarka, Benjelloune) faisant de ces luttes de vrais combat forts des martyrs et du sang versés.
                Voila d'où on vient, d'ou vient ce RAMED, et l'AMO, alors la sécurité sociale là elle leur est acquise, tu nie, ça s'appel du déni, c'est normal c'est à l'opposé de tous ce qui t'a été mis dans la tête, mais relis l'article et tu verra que c'est entré en application. C'est bon c'est fais.

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                • #9
                  un systeme de securite social comme celui de l'Algérie ou la France par exemple


                  La ressemlance est vraiment troublante

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                  • #10
                    Donc avant 2008 ,les pauvres n'avait pas de couverture médicale chez vous et dire qu'en algérie nous avons eu la medecine gratuite bien avant 1970. Pour le petit pays que nous sommes ,nous avons fait plus vite qu'un pays millénaire qui est aussi "vieux" que la monarchie britanique.

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                    • #11
                      Donc avant 2008 ,les pauvres n'avait pas de couverture médicale chez vous et dire qu'en algérie nous avons eu la medecine gratuite bien avant 1970.

                      La medecine gratuite qui consiste a ce que le malade apporte sa propre couverture et ne trouve meme pas de lit, ca on l' avait aussi depuis des siecles deja. Mais ce qu' on veut et ce qu' on esten tain de mettre sur les rail estun systeme d'assurance moderne selon les normes modernes et les besoins de chaqu'un.

                      On est pas encore au but mais on s' en approche a grand pas... l' essentiel etant fait actuellement le reste est une questin de calendrier.

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                      • #12
                        nuance beidawi , le maroc sa secu il ne l'a pas , il est entrain de la mettre en place .. enfin c'est pas pour te decourager , mais lasecurité sociale , c'est plus qu'un systeme economique et social, c'est une culture , si le monde du travail est desorganisé tu n'auras jamais une securité sociale di*gne de ce nom , un systeme qui touche des mllions de demunis non qques milliers de priviligiés ,ou de proches du systeme , si le travailleur ne defend pas sa securité sociale elle ne verra jamais le jour , le patronat et l'etat ne mettront jamais la main au poches pour soutenir un systeme qui ne leur apporte rien s'ils ne sont pas poussées a le faire ... ensuite il ya le faite que le liberalisme marocain n'a pas instauré au maroc des traditions pareilles contrairements aux autres pays comme l'algerie, l'egypte , et la tunisie où le syndicalisme et la securité sociale sont le butin de guerre de la periode socialiste .
                        mon frere je crois que tu confond un peus les 2 system, les gens au maroc qui ont l'AMO et bientot le ramed peuvent ce faire soigner meme chez le priver.
                        je parlerais de l'AMO qui existe deja, les gens qui ont cette assurance public peuvent choisir ou ils vont ce soigner, si tu te soigne chez des hopitaut public la couverture et de 100% et si tu vas chez le priver qui a des structures tres interessante la couverture et de 90% et sa marche avec l'AMO.
                        alors au moyen et long terme il y aura une concurence entre les deux parceque sinon tous le monde partira chez le priver qui a un meilleur service et tous sa creera la qualite qui exister deja chez le priver et pas encore chez le publics chose qui commence a change ptit a ptit.

                        contrairement au systeme algerien ou tu peus avoire des soins et une couverture au niveau de 100% si tu vas dans un hopital public comme c'etais le cas au maroc avant il te faut juste une "chahada ihtiyage" que tu peus avoire meme si tu es riches si tu donnes quelque dh au mkadam de ton quartier, maintenant sa serait plus le cas.
                        Dernière modification par auscasa, 07 novembre 2008, 16h56.

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                        • #13
                          Lezard

                          Le seul indice qui peut nous départager c'est l'indice de développement humain et là le maroc est classé bien derrière l'algérie.

                          L'indice de développement humain ou IDH est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 1990, évaluant le niveau de développement humain des pays du monde.

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                          • #14
                            MOI JE VOIS LES CHIFFRES ET LES FAITS POUR JUGER OU ON EN EST, ET PAS LES CHIFFRES D UN INSTITUT NEW YORKAIS;

                            Et puis la gratuité on l'a depuis l'indépendance, tout le monde peux se faire soigner dans un hôpital gratuitement, sauf que la qualité n'y est pas. Les hopitaux publics seront boustés par ce chantier et vont se réformer.

                            Et puis tu confond gratuité et couverture santé; c'est pas la même chose avant on avait que la première maintennant ona les deux.

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                            • #15
                              Ramed: Comment en bénéficier · 130 millions de DH au profit de la région Tadla-Azilal en 2009

                              · Des données informatisées pour éviter les fraudes


                              «GUICHET Ramed». L’affichage était bien lisible à l’entrée d’un hôpital régional de Beni Mellal. C’est là où le malade doit récupérer un formulaire pour bénéficier du régime du Ramed (Régime d’assistance médicale aux économiquement démunis). Ce sont près d’une dizaine de cartes Ramed qui ont été remises le 4 novembre dernier aux premiers bénéficiaires à Tadla-Azilal (1). Ces cartes se substitueront aux certificats d’indigence. 52 bureaux d’accueil ont été créés à cet effet au niveau des provinces de Beni Mellal et Azilal pour ce régime qui sera généralisé en 2010. Un budget de 130 millions de DH a été consacré au titre de l’exercice 2009 au profit de la population démunie dans la région.

                              Procédure: C’est la commission permanente provinciale, présidée par le gouverneur, qui instruit les dossiers. Pour sa part, l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam) établit les cartes Ramed dont la validité est de deux ans pour les plus pauvres et une année pour les personnes vulnérables. Seules les personnes jugées «vulnérables» vont payer un montant à hauteur de 120 DH par personne sans dépasser 600 DH par famille. Pour les indigents absolus, c’est la gratuité totale (carte et soins) et ce sont les communes qui paient. Cette contribution est fixée à 40 DH par personne bénéficiaire et par an.

                              Qui va gérer? L’autorité administrative transmet les formulaires de demande, accompagnés des documents justificatifs, à la commission permanente locale dans un délai maximum de 15 jours. Cette commission est instituée dans le ressort territorial de chaque caïdat, annexe administrative ou pachalik d’une ville non découpée en annexes administratives. En cas de fraude, fausse déclaration ou contrefaçon pour bénéficier des prestations, le président de la commission permanente locale informe le président de la commission permanente préfectorale ou provinciale qui doit diligenter une enquête pour s’assurer de la véracité des informations fournies. La commission comprend des représentants locaux, des autorités gouvernementales chargées des finances, de la santé et de l’agriculture, un représentant de l’entraide nationale et le président du conseil communal concerné ou son représentant.

                              Quel recours en cas de refus? En cas de refus, le procès verbal doit comporter les motifs de ce refus conformément à la loi. Ces motifs sont notifiés par l’autorité locale à la personne concernée, à sa demande. Le refus peut faire l’objet de recours devant la commission permanente préfectorale ou provinciale. Toute demande de recours doit être déposée, dans un délai maximum de 2 mois suivant l’affichage des listes, auprès de l’autorité locale compétente qui la transmet à la commission préfectorale ou provinciale.

                              Informatisation pour éviter les fraudes: Un travail de fourmi. L’autorité locale procède à la vérification des documents fournis (formulaire, photocopie de la CIN, photos, certificats, attestations…). Les données sont informatisées pour éviter «les erreurs». Plus tard, le postulant recevra un récépissé portant le numéro et la date de dépôt. Un registre spécial consigne les éléments d’information sur les récépissés délivrés aux postulants.

                              Comment vérifier le revenu? Le formulaire que le bénéficiaire doit remplir précise en détail la préfecture, la province et la commune, en plus de l’état civil du bénéficiaire et la déclaration des revenus par rapport au demandeur lui-même ou sa famille. Le formulaire doit être rempli avec exactitude puisque les autorités se basent sur ce document pour donner leur accord ou refus.

                              Les indicateurs: En milieu urbain: plusieurs éléments sont pris en compte tels que le nombre de personnes par pièce, les éléments de confort (eau, électricité, équipements sanitaires, mode d’évacuation des eaux usées, téléphone) ou encore les moyens de transport personnels. En milieu rural, sont pris en compte les terrains agricoles exploités, le cheptel, le poulailler, le matériel agricole et de transport, les moyens de transport personnels, l’équipement téléphonique et sanitaire.
                              Le revenu pondéré du ménage est obtenu par l’addition du revenu déclaré et du même revenu déclaré multiplié par la somme des coefficients de pondération afférent au postulant. Le revenu pondéré par personne est égal au revenu pondéré du ménage divisé par la taille du ménage. Toutefois, il est divisé par 1,3 si le ménage est composé d’une seule personne et par 2,2 s’il est composé de deux personnes.
                              ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
                              (1) Le lancement officiel du Ramed a eu lieu en grande pompe le 4 novembre dernier en présence du Premier ministre, Abbas El Fassi, Yasmina Baddou, ministre de la Santé, Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, le wali de la région et plusieurs autres personnalités…


                              Source: l'économiste.

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