Le Fonds monétaire international (FMI) a présenté samedi à Alger des conclusions "positives" sur les tendances macro-économiques de l'Algérie, en préconisant une rationalisation des dépenses publiques en cas de poursuite de la crise financière internationale, selon l'agence APS. Le chef de la mission du FMI en Algérie, Joël Toujas-Bernaté, a mis en avant l'accélération de la croissance hors hydrocarbures, la réduction duchômage, la quasi élimination de l'endettement extérieur et une position financière "forte", soutenue par des réserves de change de près de 135 milliards de dollars fin octobre. Mais il a souligné lors d'une conférence de presse qu'une diminution importante des recettes pétrolières due à la crise mondiale pourrait affecter à terme la croissance via un ralentissement des investissements publics.
Le contexte "requiert une flexibilité accrue des politiques macro-économiques" pour limiter l'impact de la baisse des cours du pétrole sur l'économie et soutenir la croissance, selon Joël Toujas-Bernaté. Il a indiqué qu'en cas de poursuite de la crise, une "rationalisation des dépenses publiques" serait nécessaire et l'Algérie serait appelée à "une mobilisation encore plus efficace des recettes fiscales hors hydrocarbures". La crise "souligne l'impératif de diversification de l'économie algérienne, encore très dépendante des hydrocarbures, alors que la productivité reste relativement faible comparée aux pays partenaires et que le chômage demeure très élevé chez les jeunes", selon lui.
Le chef de la mission du FMI a préconisé l'approfondissement des réformes structurelles, notamment en matière du désengagement de l'Etat des secteurs industriel et financier, l'intégration croissante dans l'économie régionale et mondiale et l'amélioration du climat des affaires.
En 2008, le FMI prévoit une croissance hors hydrocarbures de l'Algérie de près de 6% et une croissance totale autour de 3% en raison d'une baisse des exportations des hydrocarbures. Pour 2009, le FMI s'attend à une croissance hors hydrocarbures de 6% avec la poursuite des projets d'investissement publics, et une croissance globale entre 2,5% et 3%, selon M. Toujas-Bernaté.
AFP
Le contexte "requiert une flexibilité accrue des politiques macro-économiques" pour limiter l'impact de la baisse des cours du pétrole sur l'économie et soutenir la croissance, selon Joël Toujas-Bernaté. Il a indiqué qu'en cas de poursuite de la crise, une "rationalisation des dépenses publiques" serait nécessaire et l'Algérie serait appelée à "une mobilisation encore plus efficace des recettes fiscales hors hydrocarbures". La crise "souligne l'impératif de diversification de l'économie algérienne, encore très dépendante des hydrocarbures, alors que la productivité reste relativement faible comparée aux pays partenaires et que le chômage demeure très élevé chez les jeunes", selon lui.
Le chef de la mission du FMI a préconisé l'approfondissement des réformes structurelles, notamment en matière du désengagement de l'Etat des secteurs industriel et financier, l'intégration croissante dans l'économie régionale et mondiale et l'amélioration du climat des affaires.
En 2008, le FMI prévoit une croissance hors hydrocarbures de l'Algérie de près de 6% et une croissance totale autour de 3% en raison d'une baisse des exportations des hydrocarbures. Pour 2009, le FMI s'attend à une croissance hors hydrocarbures de 6% avec la poursuite des projets d'investissement publics, et une croissance globale entre 2,5% et 3%, selon M. Toujas-Bernaté.
AFP
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