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Les grands chantiers de l’Algérie: un avenir incertain

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  • Les grands chantiers de l’Algérie: un avenir incertain

    Les grands chantiers de l’Algérie
    risquent-ils de subir un
    coup de frein en raison des
    perspectives en clair-obscur qu’on
    prête au marché pétrolier ? En tout
    cas, la crise financière internationale
    n’a pas manqué de soulever
    toutes sortes de questionnements
    sur le sujet. Avant-hier, c’était à
    l’ancien ministre des Finances,
    Abdellatif Benachenhou, de plaider,
    comme rapporté dans la presse
    nationale, le report de certains programmes
    d'équipement des principaux
    acteurs économiques publics,
    tels que Sonatrach et Sonelgaz.
    Voilà que finalement cette crise financière
    survenue dans les économies
    développées a fini quand
    même par se révéler contagieuse à
    notre économie, quand bien même
    nos gouvernants professaient le
    contraire des semaines durant.
    Pourtant, au moment fort de la crise,
    un expert financier algérien, El
    Hachemi Siagh, invitait à moins
    d’optimisme : «Le fait que nous
    n’ayons pas un marché financier
    moderne avec une Bourse développée
    et que nous ayons un système
    bancaire peu développé, moderne
    et parfaitement intégré à
    l’économie mondiale n’est pas une
    raison pour s’en réjouir.» En effet,
    lui-même a considéré que «les effets
    induits de la crise sont aussi
    importants que les effets directs».
    La crise a pris de l’ampleur et la récession
    s’est installée aux Etas-
    Unis, en Europe comme au Japon.
    Ce faisant, il va sans dire que
    même un pays aussi fermé que
    l’Algérie risque de subir les
    contrecoups du ralentissement de
    l’activité économique. Le pétrole.
    Les cours de l’or noir sont tombés
    jusqu’à moins de 60 dollars le baril.
    Les sombres perspectives de
    l’économie mondiale n’incitent
    donc pas à l’optimisme. Les recettes
    budgétaires dues à la fiscalité
    pétrolière vont ainsi rétrécir si
    les cours ne remontent pas au
    moins à 70 dollars. Avec un niveau
    d’inflation identique. Et les dépenses
    ? Il faut savoir en effet que
    le rythme de la dynamique budgétaire
    imprimée à la relance économique
    tient compte du niveau du
    prix du pétrole référencé dans la loi
    de finances. Selon un petit calcul
    arithmétique, ce prix de référence
    de 37 dollars contenu dans la loi de
    finances 2009 correspond, à
    quelques unités près, à 65 dollars.
    Ce dernier niveau représente le
    prix de référence à la dépense pour
    un équilibre budgétaire. En fait,
    c’est le prix prévisionnel au-dessous
    duquel le pays devrait recourir
    au Fonds de régulation des recettes
    (un fonds d’épargne) pour
    financer le déficit budgétaire. Pour
    revenir à la situation actuelle du
    marché pétrolier, l’Algérie, doiton
    dire, est en train de gagner
    moins d’argent qu’elle n’a prévu
    de dépenser pour 2009.
    Alors, qu’en est-il des grands
    chantiers du pays, tels que l’autoroute
    Est-Ouest, le Métro d’Alger,
    le logement, les différents grands
    projets de transfert des eaux dans
    les Hauts-Plateaux et dans le Sud,
    les différents investissements sociaux
    ? A ce sujet, il faut peut-être
    rappeler que le programme d’investissement
    public est contenu
    dans ce qui est appelé le «Programme
    complémentaire de soutien
    à la croissance» (PCSC) qui
    court grosso modo jusqu’à 2009-
    2010. Le FMI a eu l’occasion de le
    faire savoir cette semaine à Alger
    en lançant un avertissement : si les
    prix du baril de l'or noir continuent
    de dégringoler, l'Algérie n'aura
    plus les moyens de sa politique
    budgétaire expansionniste. «Une
    diminution importante des recettes
    pétrolières pourrait affecter à terme
    la croissance par le biais d'un
    ralentissement du programme d'investissements
    publics (PIP)», avertit
    l'institution de Bretton Woods.
    Au jour d’aujourd’hui, on relève
    que les ministres de départements
    économiques, comme celui des
    Travaux publics et celui des Transports,
    préviennent contre toute forme
    de réévaluation des projets et
    des retards. La marge de manoeuvre
    du gouvernement algérien
    reste intimement liée en tout cas à
    celle de l’OPEP, dont dépend en
    partie l’influence sur les cours du
    pétrole.
    Par ailleurs, la baisse des revenus
    pétroliers pour le pays comporte le
    risque de stopper la dynamique
    d’investissement, la diminution
    des montants du fonds de régulation,
    un recul dans l’accumulation
    des réserves de change, un tarissement
    de l’investissement direct
    étranger, etc. Enfin, le risque de
    rompre tous les équilibres des objectifs
    finaux de la politique économique
    de l’Algérie. Sans même
    compter le manque d’impact réel
    de l’effort d’investissement public
    sur les ménages, ainsi que le rappelait
    si bien la Banque mondiale
    dans son étude Revue des dépenses
    1. de l’Algérie en août 2007.
    Ali Benyahia Elwatan

  • #2
    je sens que sa te réjui un article de aout 2007
    entre temp le petrol a atteint 157 dolar alor tant fait pas en va les contcontinuer nos chantier
    je voit bien vous ete tout le temp deriere nous
    va t'ocupé de tes études comme sa tu servira ta patrie et essay d'oublie l'algerie parceque sa va devenir ta pire phobi d'ici 2 ans max

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    • #3
      eskaflonDZ

      c'est un article récent (une semaine a peu pres)

      beidawi,

      les projets du plan quinquennal ont été budgétisés et vont être réalisés, t'inquiète pas.

      pour les futurs projets, on se contentera des priorités, les autres projets attendront jusqu'a avoir des financements même a crédit, encore une fois t'inquiète pas

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      • #4
        Les grands chantiers de l’Algérie
        risquent-ils de subir un
        coup de frein wait and see
        If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
        You have to have a dream so you can get up in the morning....

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        • #5
          C'est un article du quotidien el watan pour le week-end algérien, soit le 19 novembre 2008.

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          • #6
            L'OPEP doit encore baisser sa production pour que les prix du baril augmentent
            Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.

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            • #7
              il n'y a pas un grand niveau à vrai dire, à quoi bon alphabetiser quand ca ne va donner que des seaux

              Les recettes budgétaires dues à la fiscalité pétrolière vont ainsi rétrécir si les cours ne remontent pas au moins à 70 dollars. Avec un niveau d’inflation identique.
              ce point est à noter .

              Et les dépenses ? Il faut savoir en effet que le rythme de la dynamique budgétaire imprimée à la relance économique tient compte du niveau du prix du pétrole référencé dans la loi de finances. Selon un petit calcul arithmétique, ce prix de référence de 37 dollars contenu dans la loi de finances 2009 correspond, à quelques unités près, à 65 dollars.
              Ce dernier niveau représente le prix de référence à la dépense pourun équilibre budgétaire. En fait, c’est le prix prévisionnel au-dessous duquel le pays devrait recourir au Fonds de régulation des recettes (un fonds d’épargne) pourfinancer le déficit budgétaire
              et pour conclure
              Pour revenir à la situation actuelle dumarché pétrolier, l’Algérie, doit on dire, est en train de gagner moins d’argent qu’elle n’a prévde dépenser pour 2009. Alors, qu’en est-il des grands chantiers du pays, tels que l’autoroute Est-Ouest, le Métro d’Alger, le logement, les différents grands projets de transfert des eaux dans les Hauts-Plateaux et dans le Sud, les différents investissements sociaux ?

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              • #8
                L'OPEP doit encore baisser sa production pour que les prix du baril augmentent
                Compte tenu du repli de la demande et de la sinistrose ambiante qui ne fait que s'aggraver, l'OPEP n'en est plus à décider des baisses de production pour que les prix augmentent. Il essayera juste de corriger l'offre pour qu'elle soit en adéquation avec la demande, dans l'espoir, bien hypothètique, que les prix se stabilisent à moyen terme.
                Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                • #9
                  Ca reste un problème de riche lol !!! c'est comme se demander cette année si on achete une Audi A4 ou une ferrari ^^

                  Le plan quinquennal 2004/2009 qui inclus les projets cités ci-dessus touche a sa fin, ce qui signifie que son budget est disponible et largement entamé... le "problème" se posera sur le nombre de projets futurs lancés simultanément.
                  ?

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                  • #10
                    depuis cet article des centaine de nouveaux projets ont été lancés

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                    • #11
                      === MODERATION ===
                      Hors sujet et pollution de topic. Respectez le sujet du topic et relisez la charte, svp.

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                      • #12
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                        • #13
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