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Comment Khelil a réussi à faire du sommet de l'Opep à Oran un évènement mondial
Le 17 décembre, les milieux financiers internationaux regarderont vers une seule direction : Oran. Les pays membres de l'Opep s'y réuniront pour décider d'une importante baisse de leur production afin d'enrayer la chute des prix qui s'est accentuée ces dernières semaines pour cause de crise financière internationale et de craintes d'une récession économique mondiale, synonyme d'une baisse de la demande sur l'or noir.
Réunis samedi au Caire, les pays de l'Opep n'ont pris aucune décision concernant la réduction de leur production. Pourtant le contexte était très favorable à une telle décision : le prix du baril de pétrole continue de décrocher malgré la baisse de 1,5 millions de barils par jour décidée par le cartel le 24 octobre à Vienne. Les prix du brut ont fondu de 70% depuis juillet, tombant la semaine dernière et pour la première fois depuis quatre ans, sous la barre des cinquante dollars. Des pays importants au sein de l'Opep comme l'Iran voulaient une réduction immédiate et conséquente de la production de brut. L'Iran estime à deux millions de barils par jour l'excédent de pétrole sur le marché alors que le président de l'Opep avait soutenu que le cartel ne disposait pas d'informations fiables sur la situation du marché.
A l'origine de cette décision : Chakib Khelil, président en exercice de l'Opep. Depuis son annonce et jusqu'à sa tenue, le sommet du cartel au Caire, a été minimisé par le président en exercice de l'Opep Chakib Khelil qui l'a qualifié à maintes reprises de réunion consultative. Car derrière la bataille pour la réduction de la production de brut, le ministre algérien était soucieux de préserver l'importance du sommet de l'Opep à Oran qui sera son dernier à la tête du cartel pétrolier.
En reportant au 17 décembre l'annonce d'une nouvelle baisse de production sur laquelle tous les membres de l'Opep -y compris l'Arabie saoudite- semblent d'accord, le ministre de l'Energie a réussi à faire du sommet d'Oran, un évènement mondial avant même sa tenue. L'Algérie et la ville d'Oran reviennent sans cesses dans les dépêches des agences de presse internationales et dans la bouche des analystes et responsables de la planète. Le 17 décembre, tous les regards seront braqués sur Oran qui accueillera les ministres des pays de l'Opep mais aussi des centaines de journalistes et des experts pétroliers du monde entier.
Chakib Khelil pourrait aussi terminer son mandat à la tête de l'Opep en accueillant la Russie au sein du cartel. Le deuxième plus grand producteur mondial de pétrole derrière l'Arabie Saoudite veut se rapprocher de l'Organisation. Une telle perspective permettrait au ministre algérien de terminer en beauté sa mandat à la tête de l'Opep.
TSA
Réunis samedi au Caire, les pays de l'Opep n'ont pris aucune décision concernant la réduction de leur production. Pourtant le contexte était très favorable à une telle décision : le prix du baril de pétrole continue de décrocher malgré la baisse de 1,5 millions de barils par jour décidée par le cartel le 24 octobre à Vienne. Les prix du brut ont fondu de 70% depuis juillet, tombant la semaine dernière et pour la première fois depuis quatre ans, sous la barre des cinquante dollars. Des pays importants au sein de l'Opep comme l'Iran voulaient une réduction immédiate et conséquente de la production de brut. L'Iran estime à deux millions de barils par jour l'excédent de pétrole sur le marché alors que le président de l'Opep avait soutenu que le cartel ne disposait pas d'informations fiables sur la situation du marché.
A l'origine de cette décision : Chakib Khelil, président en exercice de l'Opep. Depuis son annonce et jusqu'à sa tenue, le sommet du cartel au Caire, a été minimisé par le président en exercice de l'Opep Chakib Khelil qui l'a qualifié à maintes reprises de réunion consultative. Car derrière la bataille pour la réduction de la production de brut, le ministre algérien était soucieux de préserver l'importance du sommet de l'Opep à Oran qui sera son dernier à la tête du cartel pétrolier.
En reportant au 17 décembre l'annonce d'une nouvelle baisse de production sur laquelle tous les membres de l'Opep -y compris l'Arabie saoudite- semblent d'accord, le ministre de l'Energie a réussi à faire du sommet d'Oran, un évènement mondial avant même sa tenue. L'Algérie et la ville d'Oran reviennent sans cesses dans les dépêches des agences de presse internationales et dans la bouche des analystes et responsables de la planète. Le 17 décembre, tous les regards seront braqués sur Oran qui accueillera les ministres des pays de l'Opep mais aussi des centaines de journalistes et des experts pétroliers du monde entier.
Chakib Khelil pourrait aussi terminer son mandat à la tête de l'Opep en accueillant la Russie au sein du cartel. Le deuxième plus grand producteur mondial de pétrole derrière l'Arabie Saoudite veut se rapprocher de l'Organisation. Une telle perspective permettrait au ministre algérien de terminer en beauté sa mandat à la tête de l'Opep.
TSA
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