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Chine et Etats-Unis débloquent 20 milliards de dollars pour soutenir le commerce
La Chine et les Etats-Unis vont débloquer 20 milliards de dollars supplémentaires afin de "soutenir les flux commerciaux en cette période de crise financière", a annoncé vendredi à Pékin le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson.
"Afin de soutenir les flux commerciaux en cette période de crise financière, les Etats-Unis et la Chine ont annoncé aujourd'hui que leurs deux banques d'import-export débloqueraient 20 milliards de dollars supplémentaires pour des crédits commerciaux, en particulier pour des importeurs solvables dans les économies en développement", a déclaré M. Paulson à l'issue de la cinquième session du "Dialogue économique stratégique" (DES) bilatéral.
Les Etats-Unis et la Chine s'attendent à ce que "ces efforts génèrent un financement total pour les exportations allant jusqu'à 38 milliards de dollars pour l'année à venir", a précisé le secrétaire au Trésor. Les crédits commerciaux sont destinés à faciliter les flux de biens et services, import comme export, "dont est très dépendant le commerce de matières premières, biens intermédiaires ou de consommation", a expliqué le Trésor américain dans un communiqué.
"Un manque de crédits commerciaux peut immédiatement retarder la production économique et l'emploi, en réduisant les flux commerciaux", et porter préjudice à la croissance mondiale, a-t-il souligné.
Pendant leurs deux jours de réunion à Pékin dans le cadre du dernier dialogue stratégique de l'administration Bush, responsables chinois et américains ont mis l'accent sur la nécessité de faire front commun pour affronter la crise financière actuelle, stimuler la croissance économique et résister aux tentations protectionnistes. La Chine a appelé à "la poursuite du dialogue" avec la prochaine administration américaine, vendredi, à l'issue de sa dernière réunion du dialogue économique stratégique (DES) avec l'équipe du président sortant George Bush.
"Nous espérons continuer un dialogue pragmatique et sincère avec la nouvelle administration aux Etats-Unis", a déclaré le vice-Premier ministre Wang Qishan, en charge des dossiers économiques et coprésident du DES avec le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson.
Le président américain élu Barack Obama n'a pas encore fait savoir s'il souhaitait maintenir ce dialogue de haut niveau lancé fin 2006 par les présidents Bush et Hu Jintao, pour tenter de régler les différends bilatéraux. La crise financière mondiale a cette fois occupé une large part de cette cinquième édition du DES.
"Dans les circonstances présentes, nous sommes convenus que nous devions renforcer le dialogue et une coopération pratique dans divers domaines", a dit Wang Qishan, lors d'une conférence de presse de clôture, commune avec M. Paulson.
Le responsable chinois a également souligné combien les économies chinoises et américaines étaient devenues "interdépendantes" depuis l'établissement il y a trente ans des relations diplomatiques bilatérales. "Les relations sino-américaines vont continuer à être de première importance pour nos deux économies et l'économie mondiale", a renchéri M. Paulson
AFP
La Chine et les Etats-Unis vont débloquer 20 milliards de dollars supplémentaires afin de "soutenir les flux commerciaux en cette période de crise financière", a annoncé vendredi à Pékin le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson.
"Afin de soutenir les flux commerciaux en cette période de crise financière, les Etats-Unis et la Chine ont annoncé aujourd'hui que leurs deux banques d'import-export débloqueraient 20 milliards de dollars supplémentaires pour des crédits commerciaux, en particulier pour des importeurs solvables dans les économies en développement", a déclaré M. Paulson à l'issue de la cinquième session du "Dialogue économique stratégique" (DES) bilatéral.
Les Etats-Unis et la Chine s'attendent à ce que "ces efforts génèrent un financement total pour les exportations allant jusqu'à 38 milliards de dollars pour l'année à venir", a précisé le secrétaire au Trésor. Les crédits commerciaux sont destinés à faciliter les flux de biens et services, import comme export, "dont est très dépendant le commerce de matières premières, biens intermédiaires ou de consommation", a expliqué le Trésor américain dans un communiqué.
"Un manque de crédits commerciaux peut immédiatement retarder la production économique et l'emploi, en réduisant les flux commerciaux", et porter préjudice à la croissance mondiale, a-t-il souligné.
Pendant leurs deux jours de réunion à Pékin dans le cadre du dernier dialogue stratégique de l'administration Bush, responsables chinois et américains ont mis l'accent sur la nécessité de faire front commun pour affronter la crise financière actuelle, stimuler la croissance économique et résister aux tentations protectionnistes. La Chine a appelé à "la poursuite du dialogue" avec la prochaine administration américaine, vendredi, à l'issue de sa dernière réunion du dialogue économique stratégique (DES) avec l'équipe du président sortant George Bush.
"Nous espérons continuer un dialogue pragmatique et sincère avec la nouvelle administration aux Etats-Unis", a déclaré le vice-Premier ministre Wang Qishan, en charge des dossiers économiques et coprésident du DES avec le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson.
Le président américain élu Barack Obama n'a pas encore fait savoir s'il souhaitait maintenir ce dialogue de haut niveau lancé fin 2006 par les présidents Bush et Hu Jintao, pour tenter de régler les différends bilatéraux. La crise financière mondiale a cette fois occupé une large part de cette cinquième édition du DES.
"Dans les circonstances présentes, nous sommes convenus que nous devions renforcer le dialogue et une coopération pratique dans divers domaines", a dit Wang Qishan, lors d'une conférence de presse de clôture, commune avec M. Paulson.
Le responsable chinois a également souligné combien les économies chinoises et américaines étaient devenues "interdépendantes" depuis l'établissement il y a trente ans des relations diplomatiques bilatérales. "Les relations sino-américaines vont continuer à être de première importance pour nos deux économies et l'économie mondiale", a renchéri M. Paulson
AFP
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