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La situation de l'économie allemande est trés préoccupante

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  • La situation de l'économie allemande est trés préoccupante

    L'économie allemande s'enfonce, le gouvernement sur la sellette

    Chute de 25% des ventes de BMW et Mercedes, effondrement des commandes industrielles: les mauvaises nouvelles pleuvaient en Allemagne vendredi, et les mesures de soutien à la conjoncture adoptées le jour-même semblaient plus insuffisantes que jamais.

    Les commandes à l'industrie, coeur de la première économie européenne, ont dégringolé de 6,1% au mois d'octobre, a annoncé le ministère de l'Economie, après une chute de plus de 8% en septembre.

    Ces chiffres ne viennent que confirmer ce que les nouvelles en provenance des entreprises laissaient entrevoir: les clients n'achètent plus, l'économie va mal.

    "Les commandes s'écroulent à un rythme jamais observé depuis la Réunification" en 1990, commentait Heinrich Bayer, économiste de Postbank, ne voyant "aucune lueur d'espoir". La situation est "catastrophique".

    Le fabricant de camions et de moteurs MAN s'attend à une baisse de 30% de ses ventes de poids lourds l'an prochain; les ventes de BMW ont plongé de 25% sur un an en novembre, pire encore pour son rival Mercedes-Benz (-28%). Production suspendue, chômage technique et intérimaires mis à la porte sont légion en Allemagne.

    La banque centrale allemande, Bundesbank, a indiqué vendredi s'attendre à une contraction de 0,8% du Produit intérieur brut l'an prochain. Là où le gouvernement table toujours officiellement sur une petite croissance de 0,2%.

    Le gouvernement justement est sur la sellette. Les mesures de soutien à la conjoncture décidées le mois dernier ont été adoptées définitivement vendredi, et la chancelière conservatrice Angela Merkel et son équipe veulent croire qu'elles sont à même de relancer la machine économique.
    "C'est le plus gros programme de soutien à la conjoncture de l'histoire de l'Allemagne, c'est le plus gros programme actuellement à l'oeuvre en Europe", a martelé vendredi Torsten Albig, porte-parole du ministère des Finances.

    Le plan prévoit une série d'incitations fiscales et de subventions en faveur de certains secteurs --l'automobile par exemple, par le biais d'une exonération temporaire de la taxe sur les voitures. Coût total: 31 milliards d'euros sur deux ans, mais, comme la plupart des plans européens similaires, une grande partie concerne des mesures décidées avant le déclenchement de la crise.

    Pour Thomas Steg, porte-parole de la chancelière "l'Allemagne a fait ce qu'elle avait à faire".

    Une position qui est loin de faire l'unanimité. Que ce soit les fédérations professionnelles, qui veulent des programmes d'infrastructure et des aides plus conséquentes, les caciques de son parti CDU qui réclament des baisses d'impôts ou ses partenaires européens qui lui demandent d'en faire plus, Mme Merkel est pressée de toutes parts d'agir plus vigoureusement.
    "Il faut maintenant faire rapidement un autre pas", a déclaré vendredi Jürgen Rüttgens (CDU), chef du gouvernement de Rhénanie-du-nord-Westphalie, l'Etat le plus peuplé et le plus industrialisé du pays. "Nous ne pouvons pas empêcher la crise ... mais nous pouvons la raccourcir avec des mesures supplémentaires pour l'économie".

    L'obstination de la chancelière à refuser de rentrer dans une "course aux milliards" lui a valu d'être surnommée "Merkel-manque-de-cran" en Une de l'hebdomadaire Spiegel.

    Et elle n'a pas été conviée au mini-sommet qui réunira lundi à Londres le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
    Mme Merkel répète à l'envi qu'elle veut d'abord évaluer l'effet des mesures adoptées vendredi avant de lancer d'autres chantiers. Elle va d'ailleurs réunir ses troupes à ce sujet, le 5 janvier.

    AFP

  • #2
    Surtout il ne faut pas s'inquiéter pour un pays qui a détroné le Japon et se classer le premier exportateur au monde avec plus de 750 milliards de dollars d'exportation, un pays qui nous a habitué par ses prouesses, ça s'appelle le miracle Germanique .
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

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    • #3
      Sale temps pour l'industrie automobile en Chine


      Plus que jamais, constructeurs et concessionnaires automobiles se livrent à une guerre des prix en Chine alors que leur activité est une des premières victimes du ralentissement économique.
      Selon le portail spécialisé Gasgoo.com, contrôlé à 60% par le premier constructeur indépendant de Chine, Chery Automobile, les concessionnaires se sont non seulement mis à accorder des réductions sur les nouveaux modèles, mais aussi à vendre les anciens à perte.
      Gasgoo.com estime que 40% des vendeurs de voitures perdent actuellement de l'argent et que près du tiers pourraient fermer prochainement.............


      http://www.aujourdhuilachine.com/act...e-9743.asp?1=1


      tout le monde souffre, mondialisation oblige surtout que les états unis est un grand client de la chine.

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